Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 834 : Sur la mesure de la diversité, la culture générale et le français

Le parti de l'In-nocence n'est pas hostile aux statistiques ethniques, auxquelles semble ouvrir la voie le "commissaire à la diversité" M. Yazid Sabeg : encore qu'on ait toute raison de craindre qu'elles soient fortement biaisées par les pouvoirs idéologiques, médiatiques et politiques, elles permettront peut-être, néanmoins, de lever une partie du voile savamment diposé depuis trente ans sur l'immigration et ses conséquences véritables.

Le parti de l'In-nocence note d'autre part avec intérêt que M. Yazid Sabeg, dans les mêmes déclarations relatives à ses intentions, expose son dessein de « rendre moins discriminants les concours aux grandes écoles, en pondérant l'importance de matières comme la culture générale et le français ». En un temps d'effondrement spectaculaire de la culture générale et de la maîtrise de la langue, c'est exposer avec une rare candeur les liens étroits et directs entre immigration, "diversité" et déculturation de masse.
Oui, il faut insister sur la culture générale, la maîtrise de la langue et l'histoire.
Ne vous réjouissez pas trop vite : ce Yazid Sabeg a aussi fait allusion, dans la dernière émission de la Bibliothèque Médicis, à sa volonté d'imposer des quotats ! (Sinon, en effet, à son point de vue, quel intérêt auraient les statistiques ?)
Si le Parlement s'empare des statistiques ethniques, peut-être allons-nous enfin assister à un intéressant débat politique sur le sens de mots considérés jusqu'à présent comme sentant le souffre : race, ethnie, type ou identité. Si la proposition de Monsieur Sabeg ne parvenait qu'à cela, ce serait déjà un bien. Mais je doute fort qu'on y arrive pour des raisons politiciennes et même juridiques. La notion de "ressenti d'appartenance" est pourtant très intéressante et potentiellement riche d'évolutions inattendues.

Les statistiques ethniques (il suffit de consulter la liste non exhaustive des ethnies du monde pour s'en convaincre) paraissent impossible à exploiter concrètement en vue d'un usage administratif ou juridique.

Il en va de même des statistiques raciales. Le mot race relève de la pornographie dans l'esprit de la majorité des princes qui nous gouvernent. Par ailleurs, une raison juridique s'y oppose : le préambule de la Constitution de 1946 selon lequel "le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés".

Il reste les statistiques par type, qui ont à mon avis un réel intérêt pour notre pays, l'exemple en la matière de certains pays Anglo-Saxons plaide en ce sens. Du reste, la police et la gendarmerie utilisent déjà la distinction par type dans certains traitements automatisés, tels que les fameux fichiers STIC (ancien Canonge) et JUDEX qui servent à effectuer les signalements d'individus mis en cause en vue de leur identification puis interpellation :
1. Type EUROPEEN
- Nordique
- Caucasien
- Méditerranéen
2. Type AFRICAIN/ANTILLAIS
3. Type METIS
4. Type MAGHREBIN
5. Type MOYEN ORIENTAL
6. Type ASIATIQUE
7. Type INDO PAKISTANAIS
8. Type LATINO AMERICAIN
9. Type POLYNESIEN
10. Type MELANISIEN (dont notamment CANAQUE, …).

Il s'agit toujours d'apprécier un "ressenti d'appartenance" mais c'est cette fois l'Autre (ici la victime) qui l'exprime... Nul n'étant plus mal placé que le poisson pour décrire son bocal, c'est une solution plus séduisante à mon avis, bien qu'un peu policière, mais qui présenterait l'intérêt de "désamorcer" le débat et de nous rapprocher de la solution américaine, moins hypocrite.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter