"Le tag au Grand Palais"

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Comme légende j'ajouterais (en néo-gothique), liberté-égalité-caca.

Jean Clair, dans son Journal atrabilaire, parle des "tags" (je ne saurais me passer de précieux guillemets prophylactiques pour ce vocable-là) comme de crachats furieux :

Le décor quotidien et avec lui tout ce que nous avons aimé est englué, submergé sous ces crachats furieux. Tout doit disparaître. Liquidation générale.

Puisqu’on n’est pas foutu de les empêcher, il faut bien les faire aimer.

Mais si on refuse de les aimer, il deviennent alors faciles à empêcher :
- en appliquant une fiscalité décourageante sur les bombes de peinture ;
- en interdisant le simple port d'une bombe de peinture (sous peine d'amende) ;
- en installant une peine plancher (prison) dissuasive pour les tagueurs sauvages.

Mais avant tout il faut faire *2 ou *3 sur le nombre de places de prison.

Simple volonté politique...

En consultant le programme des festivités du Grand-Palais, j'ai constaté avec un sentiment mêlé d'horreur et d'indignation que le groupe de Morsay n'était pas invité. La volonté d'étouffer des artistes dérangeants et le racisme ambiant me semblent expliquer ce qu'il faut bien appeler une censure. Résistons tout de même en regardant la vidéo de ces jeunes créateurs que d'aucuns qualifient déjà de Jeff Koons de la culture hip hop et surtout écoutons leurs cris de rage citoyenne :

Mais que fait la ligue de protection des couilles battues ?

Besson lui donne vingt millions et accompagne en même temps Morsay dans sa quête spirituelle.