rattachisme wallon

Intéressant article dans Causeur.

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Une réponse du bout des lèvres à cet entretien « en passe d'être englouti dans un gouffre de silence » (et c’est tout ce que méritent les carabistouilles du sieur Gendebien) : l’histoire c’est la manière dont on la raconte (l’histoire, pas l’Histoire) !

Je ne sais pas si ce que dit M.Gendebien a quelque consistance, c'est à dire reflète une possibilité de réalisation ou d'évolution en ce sens de la Belgique. Je ne suis pas en mesure d'apprécier. Mais vu de loin on dirait bien qu'il y a une opposition accrue entre Flamands et Wallons, par conséquent au moins en tant qu'hypothèse le rattachisme ne paraît pas absurde. M.Gendebien indique que cette idée serait beaucoup plus présente que ne le laisse supposer le vote, qu'en est-il en réalité ? Ceci ne signifie pas de toutes façons qu'il faudrait considérer cette évolution comme souhaitable. Dans les réactions à l'article on voit aussi qu'une des causes de la fracture entre les deux régions serait la question de l'immigration et des charges qu'elle induit.

Le vice essentiel de ce rattachisme wallon est qu'il se désintéresse complètement (et activement) de la question principale, celle de la "Région bruxelloise", où se posent les vrais problèmes de droit des francophones devant l'épuration linguistique flamande (voyez l'actualité belge sur les sites ad hoc, notamment à propos des élections européennes et du droit d'affichage, par exemple). C'est constant : les Wallons ont un complexe d'infériorité vis-à-vis des Bruxellois, et s'en débarrasseraient volontiers.

Merci cher Bernard Lombart.Mais dans l'article M.Gendebien envisage aussi la problématiaque de Bruxelles du moins du point de vue du statut territorial. Je vais suivre vos conseils pour les recherches.