Le parti de l'In-nocence se réjouit que le scandale marseillais dénoncé cette semaine par l'hebdomadaire "Le Point" et relatif à de plus ou moins directs achats de voix perpétrés dans les dites "cités" de la capitale phocéenne, en l'occurrence par le parti socialiste, lève une partie du voile entourant le financement d'une foule d'associations censément "antiracistes" ou "d'aide à l'insertion" et qui très manifestement ne sont rien d'autre en fait, pour les élus, que de ruineux moyens de s'assurer un peu de paix sociale et si possible des voix, tandis que pour nombre de leurs dirigeants et salariés elles constituent des instruments d'enrichissement personnel ou de précieuses sinécures.
Le parti de l'In-nocence souhaiterait qu'en ces temps de crise et de nécessaires économies on s'interrogeât enfin sur le coût monstrueux de l'antiracisme dogmatique institué, qui est à la fois l'un des plus gros employeurs de France et l'un des moins efficaces en matière de civisme, de paix sociale, d'éducation, de culture et même d'"intégration".