Nouvelle du jour (ci-dessous). J'habite un pays où 39 immigrants illégaux se font embaucher comme maître-chiens (!) par la Société
nationale des chemins de fer sous la pression du syndicat et sans doute celle de divers groupes de pression "citoyens". On suppose que le syndicat en question a eu beau chercher au Pôle emploi national: pas moyen de mettre la main sur un chômeur français, même Français de papier, capable ou désireux d'occuper ces postes. Maître-chien, voilà une qualification si rare et si exotique qu'à n'en pas douter, le syndicat ouvrier a dû se résoudre à faire pression sur les pouvoirs publics et la chaîne des employeurs pour faire embaucher, puis régulariser, des Maliens, des Tunisiens, des Kazhaks qui avaient découpé les clôtures de l'Europe à la pince coupante en vue de se faire un trou chez nous et nous garder nos rails. Normal. Il faut croire que les aspirants maîtres-chiens "de souche" en sont tous encore à achever leurs études de socio à l'EHESS et à animer des "collectifs de soutien aux sans-papiers". Le réveil, dans quelques années, sera très très dur. Le Figaro du jour:
La société Challancin, qui a succédé à Vigimark dans le gardiennage des gares parisiennes, reprendra les quelque 500 salariés de cette entreprise, y compris les maîtres-chiens sans papiers dont la régularisation est en cours.
La SNCF avait annoncé le 17 juillet qu'elle résiliait le contrat de gardiennage des gares parisiennes avec Vigimark, qui employait des maîtres-chiens sans papiers. Auparavant, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, s'était saisi du dossier et avait notamment pointé "la responsabilité du donneur d'ordre", la SNCF.
"La régularisation des sans-papiers est en marche", s'est félicité le syndicat Sud Rail dans un communiqué. "Les dossiers des 39 salariés sans-papiers sont déposés à la préfecture", a affirmé Christian Mahieux (Sud), précisant que cela faisait suite à des discussions avec le ministère de l'Immigration et la direction de la SNCF