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Les Desouche ne sont pas les seules victimes ni les seuls punis

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Bien cher amis,

Deux articles de La Dépêche de ce jour montre qu'il y a des non-Desouche qui travaillent et qui sont victimes des malfaisants, et que les délinquants non-Desouche encourent les foudres de la justice :

Quatre braqueurs chez Quick


Le restaurant Quick installé à Basso-Cambo à Toulouse a été victime d'une attaque à main armée hier après-midi. Quatre individus, peut-être armés d'un fusil, ont fait irruption dans le restaurant vers 16 heures. Ils ont menacé le personnel et les quelques clients présents, vidé les caisses avant de prendre la fuite dans une voiture volée où se trouvait un cinquième individu. Les patrouilles de police n'ont pas intercepté ce véhicule.

Hier le préjudice n'était pas encore évalué. « Presque rien. S'ils ont de quoi se payer une bouteille de whisky, cela sera le bout du monde », annonce Moussa Menadi, le superviseur du restaurant. Ce responsable ne décolère pas. « Aujourd'hui dans nos établissements, les règles de sécurité sont tellement drastiques, il n'y a presque plus d'argent liquide dans nos caisses. Ils devraient le savoir. La dernière fois, ils sont repartis avec à peine 200 €. Là, ça ne sera pas beaucoup plus même si on marche bien actuellement ». Hier après l'attaque, le fast-food était fermé. « Je préfère que mon personnel récupère tranquillement. De toutes manières, ils ont cassé toutes les caisses en tirant les tiroirs. On attend la maintenance pour demain (aujourd'hui). Il va falloir tout changer », annonce le superviseur. La facture sera sans doute plus salée que le montant du braquage. Maigre consolation, lui et ses employés n'ont pas été blessés.

L'enquête a été rapidement confiée à la police judiciaire par le parquet.


Tribunal. Après le permis il perd sa voiture


Il voulait protéger son ami, le voilà dans le box des prévenus. Samedi soir, Amine, 28 ans et ses deux colocataires décident de finir leur soirée en boîte de nuit. Grégory est au volant de la voiture d'Amine. Quand ce dernier s'aperçoit qu'il a beaucoup trop bu, il décide de prendre sa place pour lui éviter de perdre les deux points qu'il lui reste. « J'ai réagi spontanément, je n'ai pas réfléchi », explique-t-il aux juges les larmes aux yeux. En effet, Amine ne connaît que trop bien les conséquences de la perte de son permis. Lui-même a perdu ses derniers points il y a six mois. Depuis, tout s'est enchaîné, licenciement, déménagement pour se rapprocher des transports en commun. Récemment il avait retrouvé un emploi de téléconseiller et économisait pour repasser son permis. Mais le soir du 1er août, alors qu'il prend la place du conducteur, les policiers les interpellent pour un feu grillé cinq minutes avant. Amine est contrôlé sans permis, sans assurance et avec un taux d'alcoolémie de 1.22g.

« Je suis débile, con et puéril. Je n'ai jamais été une menace pour quiconque, je n'ai jamais agressé personne, j'ai toujours travaillé. Je demande donc votre clémence », implore le jeune homme. L'émotion est vive dans la salle, Amine craque, pleure. Ses amis, présents ne le quittent pas des yeux.

Grégory, l'ami pour lequel Amine s'est sacrifié est même prêt à témoigner. La procédure ne le permettra pas. Le procureur Viaud ne s'est pas laissé émouvoir : « vous vous dites puéril, jeune et con mais vous avez quand même 28 ans ». Elle a demandé deux mois ferme et la confiscation de sa voiture. Le tribunal est allé au-delà des réquisitions. Amine a été condamné à six mois de prison dont deux mois ferme, deux ans de mise à l'épreuve et son Alpha Roméo confisquée.

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