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A propos de "notre éducation".

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
11 août 2009, 23:06   A propos de "notre éducation".
"Tous les Arabes éclairés que j'ai pu rencontrer affirment que le seul résultat de notre éducation est de dépraver leurs compatriotes, de leur donner des besoins factices sans leur fournir les moyens de les satisfaire, et finalement de les rendre misérables. Notre éducation leur montre la distance que nous mettons entre eux et nous. Chacune des pages des livres de nos histoires leur enseigne que rien n'est plus humiliant pour un peuple que de supporter sans révolte une domination étrangère. [...] combien est vaine l'idée de franciser les Arabes par l'éducation.
Je ne voudrais pas que vous puissiez conclure de ce qui précède que je suis, à un dégré quelconque, ennemi de l'instruction. J'ai tenu à vous prouver seulement que le genre d'instruction applicable à l'homme de France ne l'est pas du tout à l'homme d'outre-mer."



Gustave Le Bon, le 24 août 1889, Influence de l'éducation et des institutions européennes sur les populations indigènes des colonies (extrait).
11 août 2009, 23:19   Conversion tardive
Il semble, bien cher Zendji, que votre conversion soit en marche. Vous commencez à avoir de bonnes lectures. Voici ce que Monsieur Le Bon disait des Arabes :



S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des œuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire. Des préjugés religieux ont empêché bien des historiens de reconnaître l'importance de son oeuvre ; mais les écrivains chrétiens eux-mêmes commencent aujourd'hui à lui rendre justice.


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La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre deuxième, chapitre premier, Mahomet, p. 76


À leur grande tolérance, les Arabes d'Espagne joignaient des mœurs très chevaleresques. Ces lois de la chevalerie : respecter les faibles, être généreux envers les vaincus, tenir religieusement sa parole, etc., que les nations chrétiennes adoptèrent plus tard, et qui finirent par exercer sur les âmes une action plus puissante que celles de la religion même, furent introduites par eux en Europe.


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La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre troisième, chapitre sixième, Les Arabes en Espagne, p. 213


Grâce aux croisades, l'influence civilisatrice de l'Orient sur l'Occident fut très grande, mais cette influence fut beaucoup plus artistique, industrielle et commerciale que scientifique et littéraire. Quand on considère le développement considérable des relations commerciales et l'importance des progrès artistiques et industriels, engendrés par le contact des croisés avec les Orientaux, on peut affirmer que ce sont ces derniers qui ont fait sortir l'Occident de la barbarie, et préparé ce mouvement des esprits que l'influence scientifique et littéraire des Arabes, propagée par les universités de l'Europe, allait bientôt développer et d'où la renaissance devait sortir un jour.

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La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre troisième, chapitre huitième, Lutte du christianisme contre l'islamisme, p. 254


L'esclavage chez les mahométans est fort différent de ce qu'il était chez les chrétiens. La situation des esclaves en Orient est bien préférable en effet à celle des domestiques en Europe. Ils font partie de la famille, et peuvent parfois s'élever aux plus hauts emplois. Aucune idée humiliante ne s'attache en Orient à l'esclavage, et on a dit avec raison que l'esclave y est plus près de son maître qu'un domestique chez nous.


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La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre quatrième, chapitre deuxième, Moeurs et coutumes, p. 284



Il semblera toujours humiliant à certains esprits de songer que c'est à des infidèles que l'Europe chrétienne doit d'être sortie de la barbarie, et une chose si humiliante en apparence ne sera que bien difficilement admise. [...] Par leur influence morale, ils ont policé les peuples barbares qui avaient détruit l'empire romain ; par leur influence intellectuelle, ils ont ouvert à l'Europe le monde des connaissances scientifiques, littéraires et philosophiques qu'elle ignorait, et ont été nos civilisateurs et nos maîtres pendant six cents ans.

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La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, éd. La Fontaine au Roy, 1990, Livre cinquième, chapitre dixième, Civilisation de l'Europe par les Arabes, p. 442
Il est bien bon le Gustave.
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