J'entendais récemment un "expert" à la radio qui ne comprenait pas comment les Suisses avaient pu céder de cette manière au "populisme xénophobe" : et il affirmait qu'au fond,
une grande majorité des Suisses avaient été choqués par ce résultat ! Je trouve délicieux toutes ces tentatives dérisoires et cousues de fil blanc pour nous faire admettre, après avoir reçu la claque en pleine tronche, qu'ils n'ont rien senti, qu'ils ne voient pas pourquoi on pourrait leur en vouloir à ce point, être si méchants à leur encontre, eux qui ne nous veulent du bien (je dis nous parce qu'après l'annonce du résultat une subite envie d'être Suisse m' a pris) !
Et vous ne croyez pas si bien dire, cher Olivier : car voici ce que Daniel Cohn-Bendit, en bon "europiomane", comme dit Paul-Marie Coûteaux, en bon technocrate habitué aux méthodes européennes éprouvées depuis lors (on vote, on vote, jusqu'à ce que les peuples rendent les armes) - voici ce qu'il a affirmé après l'annonce des résultats de ce référendum :
"La priorité de l'élite politique suisse hostile à cette votation doit être de remobiliser la population en vue d'un nouveau référendum (...).
Pour revoter et effacer cette tache".
(Source : [
lci.tf1.fr])
Un bon coup de lessive et ça repart !