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De la peine de mort...

Envoyé par Éric Guéguen 
18 mars 2010, 12:21   De la peine de mort...
A notre époque, nul n’admettrait que l’État prescrive arbitrairement quoi que ce soit aux citoyens sans le consentement de la majorité d’entre eux. Pourtant, on a vite oublié que lorsqu’il s’est agi un jour d’aller à l’encontre du principe démocratique, de contourner le manque de recul des masses hystériques pour avaliser une mutation sociale et l’imposer dans les esprits, nos endimanchés politiques n’ont pas hésité une seconde. En démocratie, finalement, il y a peu de logique, tout est affaire de mœurs…
Le 9 octobre 1981, sans aucune ratification populaire, Robert Badinter parvenait à faire promulguer la loi sur l’abolition de la peine de mort en France. Le lendemain, un sondage à l’échelle nationale relevait que 62% des Français étaient opposés à cette abolition. Rousseau, dont il convient de se réclamer anachroniquement selon la teneur des débats, leur donnait raison dans son Contrat Social. De fait, quelques mois seulement après la grâce de Philippe Maurice par François Mitterrand – grâce, il faut le reconnaître, qui permettra à l’ancien condamné à mort de se refaire socialement – les foules étaient probablement encore sous l’emprise de la passion. De là la décision en hautes sphères de se passer du consentement des masses jugées pour le coup irresponsables et inconscientes de leurs choix. Nos principes démocratiques ont bon dos lorsqu’ils ne vont pas dans le sens du progrès de commande. « Progrès » qui, peu à peu, drapé d’une sorte d’angélisme judiciaire, nous a amené à ce dramatique et incontestable paradoxe : aujourd’hui, un bourreau aura toujours davantage de considération en sa qualité d’homme, qu’un homme ou, pire encore, un enfant ne pourra en avoir en sa qualité de victime, au risque de pousser la victime à devenir bourreau à son tour. Le bon sens sacrifié sur l’autel des Droits de l’Homme !
Néanmoins, tant que le laisser-aller ambiant n’épargnera pas même la justice, il est certain que la peine capitale – dont le rétablissement est rendu quasiment impossible depuis plus de vingt ans par l’Union européenne – n’est pas à souhaiter, sauf à s’attendre à en être soi-même un jour l’innocente victime. Pauvres de nous !
Citation
Néanmoins, tant que le laisser-aller ambiant n’épargnera pas même la justice, il est certain que la peine capitale – dont le rétablissement est rendu quasiment impossible depuis plus de vingt ans par l’Union européenne – n’est pas à souhaiter, sauf à s’attendre à en être soi-même un jour l’innocente victime. Pauvres de nous !

Mais la peine de mort existe, cher Ami, elle est appliquée tous les jours pour les policiers et gendarmes, pour les pompiers, ambulanciers ou pour nos soldats en Afghanistan, tous en service commandé.
"Dommages collatéraux !" vous répondraient certains.

Et n'oubliez pas l'IVG : un gentil bûcheron comme Michel Fourniret aura toujours plus de droits qu'un fœtus de 3 mois...
Utilisateur anonyme
18 mars 2010, 16:15   Re : De la peine de mort...
Tandis que les pires criminels continueront d'échapper à la peine capitale, les opposants politiques pourront désormais la subir dans la rue. En effet le Traité de Lisbonne autorise maintenant la peine de mort par une voie détournée, dans la Convention européenne des droits de l’Homme (page 3 sur 38):

TITRE I – DROITS ET LIBERTÉS
Article 2 – Droit à la vie
1 Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut
être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d'une
sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni
de cette peine par la loi.

2 La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article
dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument
nécessaire :
a pour assurer la défense de toute personne contre la violence
illégale ;
b pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion
d'une personne régulièrement détenue ;
c pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une
insurrection
.
Citation
Et n'oubliez pas l'IVG : un gentil bûcheron comme Michel Fourniret aura toujours plus de droits qu'un fœtus de 3 mois...

Tiens aujourd'hui Mme Veil , la femme préférée des francais, fait son entrée à l'Académie francaise. Ce matin sur Europe 1 chez Elkabach elle n'a pas eu honte de défendre sa loi sur l'IVG en nous resservant pour la millième fois l'argument des faiseuses d'anges.

Quand on considère le massacre de foetus par millions qui a eu lieu depuis 1974 elle aurait peut-être pu s'excuser comme ca en passant. Par contre elle est pour un quota obligatoire de femmes dans les listes électorales et dans les conseils d'administration.

Mais bon ....
Mais c'est très intéressant ce que vous relevez là !

Si l'on se fie à cet article européen, pour moi, Fourniret peut être puni de mort !!! Et plutôt douze fois qu'une ! Car un article contre la peine de mort serait bien plus court, il s'arrêterait à : "Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement." Point barre. Or, ce n'est pas le cas !

Suis-je le seul à comprendre ça dans ce sens ?...
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