Le parti de l’In-nocence juge emblématique la récente affaire de rapatriement de Mlle Najlae Lhimer, la jeune Marocaine expulsée dans un premier temps du territoire français en raison de l’illégalité de sa présence sur notre sol. En effet, on y trouve tous les ingrédients qui déroutent nos concitoyens, et il s’y révèle tout le chaos des esprits, savamment entretenu par la classe médiatico-politique au titre d’un "cinémonde" fantasmagorique dont les belles intentions affichées ne sont pas moins factices et mortifères que celles qui pavent le chemin menant droit à l’enfer — elles en sont l’archétype.
Le parti de l’In-nocence estime que c’est la justice marocaine qui est concernée par le sort d'une telle ressortissante, même si les faits ont un caractère extraterritorial. Si c'est bien le statut de la femme marocaine, la fuite devant un mariage forcé, le mode de vie familial, et plus généralement les traditions marocaines ou arabo-musulmanes, qui forment le cœur du problème, c’est aux Marocains d'y remédier, au Maroc. La France, faut-il le rappeler, n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde, qu’elle soit économique, politique ou culturelle, elle n’en a aucunement les moyens et cela n’a tout bonnement aucun sens. Enfin on notera, toujours au titre de l’emblème, l’incohérence et la haine systématique d’un organisme comme RESF qui, ayant exigé ce retour, dénonce in fine l’arbitraire de la décision qui l’organise, tout en se félicitant au passage du désaveu infligé au ministre de l’Identité nationale …
