Francis prend là un excellent exemple de la difficulté des définitions, et de la collision entre l'opinion qu'on peut avoir et les chiffres comptables.
J'illustre ceci par un exemple très français, celui du Morbihan. La France dispose depuis fort longtemps d'une administration qui connaît fort bien les forêts, ce qui donne donc une certaine fiabilité aux chiffres.
Si on interroge la population, et l'opinion publique, la forêt du Morbihan a été détruite (on pense au bocage, qui a disparu). Or, si on regarde les études de l'ONF, on voit qu'au contraire sa superficie a été multipliée par trois en cent-cinquante ans :
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