Le site du parti de l'In-nocence

Eloge de la guerre après la Shoah

Envoyé par Henri Rebeyrol 
Ce soir vers 19 h, sur LCP, à l'émission "Bibliothèque Médicis", un philosophe israélien, né en France, Michaël Bar-Zvi, était invité à exposer les thèses de son dernier livre : Eloge de la guerre après la Shoah (à paraître chez Hermann). Ce n'est pas le "contenu" de ses thèses qui m'importe (pourtant, elles ont "remué" les invités), mais la rupture qu'elles introduisent dans la pensée ou la conscience juive - du moins dans ce que nous en connaissons ou croyons en connaître. Pour Bar-Zvi, la leçon que les Israéliens ont tirée de la guerre de 1939-45, c'est la "terre" et la "guerre" : deux réalités dont les juifs ont été dépourvus pendant des millénaires et dont l'absence a fait leur malheur : pas de terre et refus de faire la guerre ou impossibilité de la faire. Selon Bar-Zvi, c'est désormais ce qui nourrit la formation reçue par les soldats israéliens; c'est ce qui est inscrit dans le code de leur armée, écrit, a-t-il dit, par des philosophes. Lors de cette émission, devant des invités "occidentaux" médusés, et sans doute horrifiés (l'un d'eux est même sorti de la salle) par ce qu'ils entendaient, sans doute parce qu'ils sont à l'image de tous les Occidentaux, pacifistes, méprisant l'armée, détestant la guerre, vivant une existence "hors-sol", il a développé un discours que n'aurait pas renié Ernst Jünger le Prussien (et admirable écrivain) et qui m'a rappelé les plus belles pages d'Orages d'acier, parlant de la fraternité des armes, de l'exaltation de la force, du courage devant le feu ennemi, de l'honneur - oui, de l'honneur... En bref, devant des Occidentaux, qui ont oublié trois ou quatre siècles de leur histoire, peut-être plus, il a brandi sans mauvaise conscience l'oriflamme de l'ancien Occident guerrier, et tout ça en philosophe - comme plus aucun philosophe n'ose le faire depuis un siècle et demi ou plus.
C'est exactement le sens des propos d'un général israélien retraité et rescapé des camps, dont j'avais lu l'interview : on lui demandait quel avait été pour lui l'"enseignement" de la Shoah : « Que ce sont les plus forts qui survivent, et que tout doit être mis en œuvre pour le devenir. »
Et voilà, aussi abrupt et équarri que ça !
Cela dit, il est indéniable que le déracinement et l'exil des juifs est à tout le moins corrélatif à leur singulière longévité en tant que peuple, précisément, et qu'à ce titre en parler comme d'un "malheur", ce me semble expéditif.
Citation
Cela dit, il est indéniable que le déracinement et l'exil des juifs est à tout le moins corrélatif à leur singulière longévité en tant que peuple, précisément, et qu'à ce titre en parler comme d'un "malheur", ce me semble expéditif.

Remarque très juste mais le but de chaque israélite n'était-il pas de revenir sur sa terre antique perdu - " l'an prochain à Jerusalem" - et Koestler disait que depuis la création de l'Etat d'Israel il était devenu impossible d'être un juif religeux sincére et de vivre en même temps hors d'Israel. Il y a là une contradiction insurmontable.
Utilisateur anonyme
27 mars 2010, 12:22   Re : Eloge de la guerre après la Shoah
"Le judaïsme est-il nécessaire au monde ? Ne peut-on pas se contenter d'Eschyle ?"
Utilisateur anonyme
27 mars 2010, 17:52   Re : Eloge de la guerre après la Shoah
Un forumeur connaîtrait-il l'auteur de cette citation ?
J'ai peur de dire une grosse bêtise, mais bon... N'est-ce pas Simone Weil ?
La terre et les ancêtres ; qu'est ce que cela signifie pour nous européens post modernes? Rien . Israel est la mauvaise conscience de l'europe car Israel discrimine ( que fait la Halde? elle devrait condamner israel et demander à l'ONU d'intervenir). Israel le peuple sans terre s'est attaché à une terre. Que pouvons nous comprendre à cela? Tous les jeunes diplômés français ne rêvent -ils pas d'une existence de nomades friqués entre Londres New York et les Seychelles, entre la finance mondialisés et les loisirs internationalisés?
Citation
Tous les jeunes diplômés français ne rêvent -ils pas d'une existence de nomades friqués entre Londres New York et les Seychelles, entre la finance mondialisés et les loisirs internationalisés?

Ils n'en rêvent pas cher Bellini ils l'a vivent du moins des dizaines de milliers d'entre eux, entre Londres, Vienne, Milan, Paris, Tokio et San Francisco. Tous les fonctionnaires européens et internationaux sont des nomades et forment une nouvelle classe cosmopolite.

Ils ne connaissent plus le sens des mots Patrie, Honneur et Sacrifice, pire ils se moquent de ceux qui les utilisent. Demandez à Francis qui les connait bien !
Utilisateur anonyme
27 mars 2010, 19:23   Re : Eloge de la guerre après la Shoah
C'est une phrase de Levinas.
27 mars 2010, 19:25   Désir de Sion
Citation
Rogemi
Citation
Cela dit, il est indéniable que le déracinement et l'exil des juifs est à tout le moins corrélatif à leur singulière longévité en tant que peuple, précisément, et qu'à ce titre en parler comme d'un "malheur", ce me semble expéditif.

Remarque très juste mais le but de chaque israélite n'était-il pas de revenir sur sa terre antique perdu - " l'an prochain à Jerusalem" - et Koestler disait que depuis la création de l'Etat d'Israel il était devenu impossible d'être un juif religeux sincére et de vivre en même temps hors d'Israel. Il y a là une contradiction insurmontable.

Pas nécessairement, cher Rogemi : l'attribution d'un but, comme une promesse, est aussi ce qui vous permet de tenir, en entretenant un sens comme pôle d'orientation.
L'arrivée à destination, c'est la remise à niveau de tous les instruments de la mesure de soi.
Jérusalem est, peut-être, le dernier rempart contre la barbarie.
Ils ont acquis, en voyageant, le défaut rédhibitoire de ne plus savoir se moquer d'eux mêmes. Le grand-voyage a ce travers. Mais enfin, quand le jeune homme qui a perdu le sens de la patrie entre Tokio, New-York et Johannesbourg rentre enfin à Castelsarrasin ou à Martigues, il se plaît, parce qu'il en a besoin, le bougre en brushing et complet veston que personne ne connaît plus vraiment, ayant posé son attaché-case, à bêtifier dans la salle de séjour froide, sombre et poussiéreuse, suitée par la vieille cheminée qui ne tire pas, entre deux coups de la brosse à reluire que lui prodiguent ses soeurs, ses tantes, et son vieux père, tandis que la mère est aux fourneaux, en caressant l'échine du vieux chien homérique, en critiquant la taille de la glycine et en livrant ses idées sur le devenir du patrimoine familial, ruineux et menaçant ruine tout en un, il se plaît dis-je, à relever la patrie, le patrimoine, le vieux père abattu et qui n'a plus de sang, et à dire son fait à l'avenir, à l'ici. Il a la parole. Dans ce moment, le sort du "bel-éduqué" se confond avec l'âpre et sacré devenir des pères et des idéaux.

Le couillon à brushing qui court les aéroports est un gars qui bouillonne d'idée pour refaire ce que ses pères et grands-pères ont raté. Il n'y va pas réussir bien sûr. Mais son échec est intéressant. Il est le classique échec du type sincère, bien-voulant, de l'homme en-allé qui n'a cessé de chérir le souvenir des siens malgré les siens qui l'aiment, qui l'adorent mais loin; échec de l'homme qui n'a cessé de cuisiner une double ambition: la sienne, stratosphérique, déglinguée, et celle des pauvres siens, des soeurs, du poulailler, du vieux père, de l'obscur qui sommeille et loge en lui et en tous ceux qu'il n'a jamais connus, qu'il n'a jamais compris, et qu'il n'a longtemps, trop longtemps, fait qu'amoureusement cotoyer, discret, absent, en-allé, très injustement soutenu, sous-tendu par ceux-là qu'il adorait cotoyer pour rien, pour rien d'utile.
Citation
il se plaît, parce qu'il en a besoin, le bougre en brushing et complet veston que personne ne connaît plus vraiment, ayant posé son attaché-case, à bêtifier dans la salle de séjour froide, sombre et poussiéreuse, suitée par la vieille cheminée qui ne tire pas, entre deux coups de la brosse à reluire que lui prodiguent ses soeurs, ses tantes, et son vieux père, tandis que la mère est aux fourneaux, en caressant l'échine du vieux chien homérique,

C'est pour ces fulgurances évocatrices que l'on vous aime, Francis ....
Citation
L'arrivée à destination, c'est la remise à niveau de tous les instruments de la mesure de soi.

No kidding, c'est beau ce que vous dites, Alain ...

La tension vers un but a pendant presque 2000 ans galvanisé le peuple juif et maintenant qu'il est arrivé sur la terre, qu'il avait un million de fois chanté, l'atterrissage est rude ...
Utilisateur anonyme
27 mars 2010, 21:10   Re : Eloge de la guerre après la Shoah
C'est une phrase de Levinas.

Oui !

Extrait de "Vieux comme le monde", art, cit., p. 165.
27 mars 2010, 21:13   Re : Désir de Sion
L'arrivée à destination, c'est la remise à niveau de tous les instruments de la mesure de soi.

Aïe aïe aïe.... Quand on sait qu'il n'est de destination (pour Paul, pour Napoléon, pour Ulysse, etc.) que provisoire, l'on voit d'ici le désenchantement que le réel, et sa frappe douce, et sa frappe multiple, et sa fine et implacable manière de déjouer les assurances des hommes, s'apprête à infliger au dernier des peuples terriens qui vient de se constituer sous nos yeux en nous proclamant comme si elle était sienne de toujours, la nôtre vielle, la nôtre doctrine des peuples faits et défaits...

La terre, cher Alain, elle, MENT.
Utilisateur anonyme
27 mars 2010, 21:20   Re : Eloge de la guerre après la Shoah
Jérusalem est, peut-être, le dernier rempart contre la barbarie.

Pourriez pas développer un peu là ? non ?
Moi, j'ai longtemps adoré cotoyer des gens pour qui je n'étais rien. Je m'ennuyais à cela tout en y puisant une immense force.
"Jérusalem est, peut-être, le dernier rempart contre la barbarie.

Pourriez pas développer un peu là ? non ?"

J'ai provoqué cette question, je vais vous répondre:

Supposez que l'Occident abandonne Israël à son sort pour d'hypothétiques intérêts. Que peut-il advenir ? Cette fixation de l'Islam sur Jérusalem est plus une recherche de légitimité qu'une revendication de lieu saint. Décupler le fanatisme des musulmans ne peut qu'engendrer des cataclysmes. Ce n'est pas une question de terre mais de symbole. Sur une terre ingrate Israël a fait pousser des vergers: sait-on ce qu'en feraient de nouveaux maîtres ?
29 mars 2010, 03:17   Re : Désir de Sion
Citation
Francis Marche
L'arrivée à destination, c'est la remise à niveau de tous les instruments de la mesure de soi.

Aïe aïe aïe.... Quand on sait qu'il n'est de destination (pour Paul, pour Napoléon, pour Ulysse, etc.) que provisoire, l'on voit d'ici le désenchantement que le réel, et sa frappe douce, et sa frappe multiple, et sa fine et implacable manière de déjouer les assurances des hommes, s'apprête à infliger au dernier des peuples terriens qui vient de se constituer sous nos yeux en nous proclamant comme si elle était sienne de toujours, la nôtre vielle, la nôtre doctrine des peuples faits et défaits...

La terre, cher Alain, elle, MENT.

Mais je veux bien, cher Francis, et c'est précisément le désir qui vous tient en haleine, qui vous tient tout court, qui fait que vous vous teniez, comme peuple ou individu, alors que la satisfaction, la bête satisfaction qui fait si platement coïncider l'être avec un donné, eh bien elle désagrège (c'en est presque trop beau pour être vrai).
Vous connaissez sûrement ce joli aphorisme de Char :

Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir.

(Et voulez-vous que je vous dise, Francis, je ne laisse pas d'être un peu étonné parfois, par la disparité entre le discours sur la désappartenance, l'inappartenance comme seule appartenance, la nécessaire dessaisie de soi comme repère, l'errance comme seule demeure, et quelques uns des thèmes du PI, comme l'identité si bien définissable, et toutes les typologies, géographique, nationale, de mœurs, culturelle, raciale même, si jalousement relevées et revendiquées.)
29 mars 2010, 05:45   Re : Désir de Sion
Cette disparité, qui est plus dynamique et vivante qu'une plate disparité, est une véritable contradiction. L'affronter demande un certain détachement et une assurance ou tout au moins une absence de crainte. Et l'on se prend à rêver que toute crainte vaincue, celui qui s'accommode de cette contradiction et la fait vivre en soi, n'a plus aucun déchirement à redouter.

La très belle sentence sur "la destination" que vous nous avez inscrite ici, je la fais mienne bien sûr, mais toujours de manière provisoire. L'Ithaque ne doit être qu'un tremplin, la pierre maîtresse d'un gué, cependant que le topique identitaire que vous évoquez, et que l'on associe volontiers au P.I., n'est en rien entamé par cette disposition.
29 mars 2010, 09:22   Re : Désir de Sion
"Jérusalem est, peut-être, le dernier rempart contre la barbarie. "
Je suis bien d'accord . Il me semble que jamais l'histoire n'a donné l'impression de se répéter autant qu'aujourd'hui. Jérusalem est , à notre époque, ce rempart contre la barbarie qu'a été, jadis, Byzance .
Citation
Francis Marche
L'Ithaque ne doit être qu'un tremplin, la pierre maîtresse d'un gué, cependant que le topique identitaire que vous évoquez, et que l'on associe volontiers au P.I., n'est en rien entamé par cette disposition.

Pourriez-vous, cher Francis, développer un petit peu cette réponse à la remarque d'Alain ?
je vais une nouvelle fois vous proposer le texte d'Eric Hoffer (déjà posté 3 fois sur ce forum) qui date de 1968 mais la répétition n'est jamais un exercice inutile.

La situation particulière d’Israël, par Eric Hoffer

Eric Hoffer était un Américain non-Juif, philosophe et sociologue. Il est né en 1902 et mort en 1983. Il a écrit 9 livres et reçu la Médaille Présidentielle de la Liberté. Son premier livre, The True Believer - Le Vrai Croyant, publié en 1951, est considéré comme un classique.

Original anglais : "Israel’s peculiar position".

Les Juifs sont un peuple particulier : ce qui est permis à d'autres nations est interdit aux Juifs. D'autres nations expulsent des milliers, et même des millions de gens, et il n'y a pas de problème de réfugiés. La Russie l'a fait, la Pologne, la Tchécoslovaquie l'ont fait, la Turquie a expulsé un million de Grecs, et l'Algérie un million de Français. L'Indonésie a expulsé, Dieu sait combien de Chinois, et personne ne dit un mot au sujet des réfugiés. Mais dans le cas d'Israël, les Arabes déplacés sont devenus d’éternels réfugiés.

Tout le monde insiste sur le fait qu’Israël doit reprendre tout Arabe. Arnold Toynbee appelle ce déplacement des Arabes une atrocité plus grande que tout ce qu'ont commis les Nazis.

D'autres nations victorieuses sur les champs de bataille dictent les conditions de la paix. Mais quand Israël est vainqueur il doit supplier pour obtenir la paix. Chacun attend des Juifs qu'ils soient les seuls vrais Chrétiens sur terre.

D'autres nations, quand elles sont vaincues, survivent et se rétablissent, mais si Israël était défait une seul fois il serait détruit. Si Nasser avait triomphé, en juin dernier, il aurait effacé Israël de la carte, et personne n'aurait levé le petit doigt pour sauver les Juifs. Aucun engagement pris envers les Juifs par quelque gouvernement que ce soit, dont le nôtre, ne vaut le papier sur lequel il est écrit.

Le monde entier s'indigne quand on meurt au Vietnam, ou quand deux noirs sont exécutés en Rhodésie. Mais quand Hitler massacra les Juifs, personne ne protesta auprès de lui.

Les Suédois, qui sont prêts à rompre leurs relations diplomatiques avec les Etats-Unis à cause de ce que nous faisons au Vietnam, ne bronchèrent pas quand Hitler massacrait les Juifs. Ils envoyèrent à Hitler du minerai de fer de première qualité, des roulements à bille, et assurèrent l'entretien de ses trains de troupes destinés à la Norvège. Les Juifs sont seuls au monde. Si Israël survit, ce sera uniquement grâce aux efforts des Juifs. Et aux ressources juives.

Pourtant, en ce moment même, Israël est notre seul allié inconditionnel et fiable. Nous pouvons compter sur Israël plus qu'Israël peut compter sur nous. Il suffit seulement d'imaginer ce qui se serait produit, l'été dernier, si les Arabes, avec leurs soutiens russes, avaient gagné la guerre, pour comprendre à quel point la survie d'Israël est vitale pour l'Amérique, pour l'Occident en général.

J'ai une prémonition qui ne me quittera pas : ce qui adviendra d'Israël sera notre sort à tous. Si Israël devait périr, l'holocauste fondrait sur nous.

Eric Hoffer
© Los Angeles Times
Citation
Rogemi
[...] la répétition n'est jamais un exercice inutile.

J'approuve. Pour moi en tout cas.
» Ce n'est pas une question de terre mais de symbole. Sur une terre ingrate Israël a fait pousser des vergers: sait-on ce qu'en feraient de nouveaux maîtres ?

Oui, on peut l'imaginer : rien, une friche, des taudis.
C'était particulièrement frappant lors de l'évacuation des implantations israéliennes dans la bande de Gaza (à laquelle je n'étais du reste pas forcément opposé) : d'un côté il y avait les coquets hameaux des colons, les jardinets bien entretenus, les serres ultra-perfectionnées, et de l'autre, à quelques centaines de mètres de là, pratiquement à vue d'œil, les bidonvilles gazaouites, une prolifération informe de chiendent, qui n'allait pas tarder à ronger les poches de cultures. Les Israéliens sont partis, qu'ont fait les nouveaux occupants ?
Ils ont d'abord détruit absolument tout, puis rien.
Ça m'a fichu un coup.
Citation
Ils ont d'abord détruit absolument tout, puis rien. Ça m'a fichu un coup.

Et alors les nouveaux maitres, parce qu'ils sont les maitres, font ce qu'ils veulent de cette terre quitte à la transformer en dépotoir. C'est cà la souveraineté, cher Alain !

De toute facon comme l'UE les finance pourquoi voulez-vous qu'ils se fatiguent à faire pousser des fleurs sur le sable.

Mais ils sont vraiment dingues ces israéliens et c'est lá que l'on voit qu'ils sont devenus des occidentaux.

En Orient le travail est avilissant cher ami, le travail on laisse ca aux esclaves ...
Je dois donc être un oriental...
(Les choses sont si compliquées : nous sommes deux...)
"Nous fûmes deux, je le maintiens"...
Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire d'Orientaux paresseux ? Et surtout, qu'est-ce que c'est que cet éloge de l'activité, sur un site quand même un peu dédié à l'otium ?
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter