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Des "profs" trop faibles pour se faire respecter.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 07:24   Des "profs" trop faibles pour se faire respecter.
Bavardages, insolence, musique à fond : la loi des élèves
Mardi 06/04/2010 |

Silvia raconte le quotidien de sa classe d’un lycée d’Evry. Pour éviter les affrontements, les profs « faibles » ont renoncé à se faire respecter.

Depuis le début de l'année, l'heure de mathématiques fait office de lieu de parlote, voire de rencontres. Le professeur, une femme, n'ayant pas réussi à faire régner l'ordre, les élèves ont pris la confiance et transformé la salle de classe en salle de jeux. Qu'on ait 15 ou 25 minutes de retard, rien ne semble grave. L'élève rentre – gros casque à fond de rap cainri (américain) ou de rap français sur les oreilles – dégaine qui dit « j'ai pas envie de taffer aujourd'hui », sac vide, un cahier qui sert pour toutes les matières.

L'élève se pose à une extrémité de la salle de classe, écoute sa musique, fait brailler le son de son téléphone, chante à haute voix, tranquille... Rien ne le dérange. Je ne vais pas jeter la pierre, je fais partie moi aussi de ceux qui arrivent avec leur gros casque, qui se posent, tête dans les bras et n'écoutent rien du cours. Sauf que je fais cela en silence. Au début de l'année, la classe semblait motivée pour le cours de maths, beaucoup excellaient dans cette matière les années précédentes, mais dès l'apparition des « x » et « y », ils ont lâché pied progressivement. Surtout les garçons, ai-je remarqué...

Ils ne se connaissaient pas l'an dernier, maintenant ils font tous les jours un peu plus connaissance : c'est des histoires de cité qu'ils se racontent pendant ses heures, c'est le dernier match, la dernière baston, et vas-y que je taille le prénom de ta mère, et que j'en fais des jeux de mots. Le point positif, si je puise dire, c'est que ça met de l'ambiance, la classe rigole...

A côté de ça, la pauvre prof, trop indulgente, devient rouge tomate. Lorsqu'elle veut élever la voix, c'est à peine si elle est audible. Parfois, elle a l'air de trembler quand elle désire s'exprimer... J'en ai mal au cœur pour elle. Elle a l'air pourtant de bien nous aimer, et si elle ne nous aime pas, qu’importe après tout, elle n'est pas là pour ça, donc elle essaye de faire son cours tant bien que mal, en se montrant indifférente à l'égard de ce brouhaha permanent.

Faut pas croire que ce tumulte n’est le fait que des gars qui parlent de leurs vies. Il vient aussi des filles, qui, elles, se disputent pour savoir qui a tort ou raison sur telle équation ! C'est grave. Si ce n'est pas d'équations dont elles parlent (du moins en cours de maths ), c'est de sujet aussi futiles que l'absence d'une prof ! Cool ! Hahahaha ! Ou encore de ce que B a dit sur C, ou de la façon dont une prof a réprimandé ses élèves.

Bref, très peu pour moi. Après on a le groupe d'un tout autre type de garçons, ceux qui se permettent d'être insolents comme pas possible envers les profs, qui essayent de faire les gangstas à deux balles. Je ne sais pas si c'est leur faciès ou quoi, mais leurs propos ne soulèvent pas la réprobation des profs, ni celles des élèves, d’ailleurs... En quel honneur jouissent-ils d’une telle immunité, d’une telle impunité ? Cela reste un mystère. Ils tentent de se faire remarquer par tous les moyens, en hurlant des blagues obscènes à qui veut les entendre.

Aucune réaction de la part des professeurs, qui les ignorent – peut être pensent-ils qu'il ne s'agit pas de provocation mais d’une forme perdition due à l'adolescence ! Ils se mettent le doigt dans l'œil, ai-je envie de dire. Dès qu’un prof ose contrarier le jeune agneau qui a voulu faire le dur, c'est Papa-Maman qui accourent à la rescousse à coup de long paragraphe sur le carnet, reprochant au prof d'avoir eu telle ou telle attitude.

Ensuite il y a le groupe des intellos, qui ne disent jamais un mot, si ce n'est « salut ça va ? Oui et toi ? », ça s'arrête là. On dirait que l'école, c'est leur vie, leur passion, ce sont elles – oui, ce sont des filles – qui ont des 18 de moyennes partout. J'ai un profond respect pour ces filles, c'est bien, elles ont compris le but premier de l'école. Ma mère, elle, aurait tout donné pour que je fasse partie de ces cerveaux sur pattes.

Moi, je me situe un peu dans le juste milieu, je participe aussi au brouhaha quotidien, j'aime parler de dine (religion), actualité de banlieue, d'avenir, de futurs métiers, avec ceux du fond – quand je ne comprends rien au cours, bien sûr. Va savoir pourquoi malgré ma retenue, j'ai toujours eu plus d'affinités avec les garçons qu'avec les filles... Tantôt je lance des débats, tantôt je suis au premier rang, lunettes sur le nez, j'écoute attentivement, je pose des questions, je participe. Tantôt je me pose sur le côté, je ne dis rien, ne fais rien, prends des notes et attends que l'heure passe.

Mais il m’arrive aussi de décrocher en cours, « comme tout le monde ». Pas pour entamer une discussion éternelle – quoi que ça arrive à certains, hein ! Même si la conversation n’est pas très attrayante, même si au on dit d’abord « désoléééééeee, je suis en cours », on y participe, au cas où ce serait une bonne nouvelle ou un truc urgent.

Les profs dépassés par les évènements n'osent pas s'opposer aux élèves, ils se contentent d’un « range ça s'il te plaît ». On dirait qu'ils craignent les affrontements, les conséquences d’un rappel à l’ordre trop sévère, peut-être parce que eux-mêmes ont leur portable allumé. Parfois, le portable des profs sonne, donc ils ne se sentent sûrement pas en droit d’en interdire l’usage à leurs élèves.

J'imagine qu'à leur époque, c'était complètement différent : « Discipline stricte, travail acharné, triomphe de toutes les difficultés », disait un slogan de l'émission « Le pensionnant de Chavagnes » (émission qui prenait l'initiative de scolariser des jeunes dans un lycée à l'ancienne.) C'est un peu l'école qu'a connu ma mère : pas de bagues, ni boucles d'oreilles en classe, dos bien droit, l'insolence n'était pas acceptée et était châtiée. Respect, volonté et ambition étaient des mots qui caractérisaient leur temps, où ni le portable, ni internet, ni les relations précoces – quoique sur ce point je n’en sois pas vraiment sûre – ne venaient perturber leur vie.

Silvia Sélima Angenor

Bondyblog
« Dans mon collège, de très nombreux élèves, une quinzaine par classe environ, expriment une volonté affichée de désaffiliation nationale. Ils portent des sweat-shirts aux couleurs du Maroc, écrivent Algérie en force sur leur trousse, disent que la Marseillaise, que je leur fais apprendre en 4ème , n’est pas leur hymne, ou que ça sert à rien. Ils ont un vrai problème de positionnement identitaire : pas question d’apparaître Français. Pour certains, être céfran, c’est la honte, c’est être un bouffon, un bolos (quelqu’un qui a peur), voire un jambon-beurre. Tous ou presque, mais pas les Asiatiques, préfèrent revendiquer la nationalité d’origine de leur famille, même lointaine » « La France, ce n’est pas leur patrie, mais un pays dans lequel ils vivent, une nationalité administrative, juste des papiers. Bref, ils ne se sentent pas Français », « Je me souviens que, lors d’un devoir d’éducation civique, une photo de trois joueurs Zidane, Karembeu, Petit était accompagnée de cette question : En quoi l’équipe de France témoigne-t-elle de la diversité de la population française ? Beaucoup m’ont répondu : Il y a un Arabe, un Noir et un Français… Seul le Blanc était considéré comme Français, alors que tous portaient le maillot tricolore », Iannis Roder, professeur en banlieue
07 avril 2010, 07:49   Chi se ne frega ?
On s'en fout ! On a le nouvel enregistreur hn4 qui va tout arranger, par exemple supprimer les classes, enregistrer les cours à distance.
07 avril 2010, 08:02   Re : Chi se ne frega ?
Vous avez changé de TOC, ce ne sont plus les chiffres ?
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 09:21   Re : Chi se ne frega ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 13:33   Re : Chi se ne frega ?
Tous ou presque, mais pas les Asiatiques, préfèrent revendiquer la nationalité d’origine de leur famille, même lointaine »

Ah, ces Asiatiques, moi, je les adore ! (Et ceci n'est pas une plaisanterie.)
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 14:40   Re : Chi se ne frega ?
Pourquoi rachètent-ils tous les cafés à Paris ?
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 14:49   Re : Chi se ne frega ?
Les cafés, c'est un peu comme le bricolage, ça n'intéresse pas les N... et les A... .
07 avril 2010, 15:03   Re : Chi se ne frega ?
Voilà une affirmation curieuse : dans la ville que j'habitais il y a peu, tous les cafés ont été repris par des Nord-Africains.
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 15:14   Re : Chi se ne frega ?
Ah bon ? dans la ville où j'habite (94) tous les cafés ont été repris (à des Nords-Africains, le plus souvent Kabyles) par des Asiatiques.

Quant à l'indifférence des N. et des A. au bricolage, parlons même de leur mépris, me souviens d'un excellent message de Cassandre à ce sujet.
Le dernier livre de Philippe Meyer explique pourquoi les Chinois (en fait les Français d'origine chinoise) rachètent les cafés. Les différentes vagues d'immigration venues de Chine rendent difficiles de tenir face à la concurrence dans le textile, car les nouveaux travaillent pour rien et sans limitation horaire. Donc, les Chinois installés depuis longtemps laissent aux nouveaux venus cette activité. Ils avaient besoin d'en trouver une autre où les clandestins et les nouveaux venus ne viendraient pas leur faire de la concurrence déloyale. Pour reprendre un bar-tabac (il s'agit surtout de bars-tabacs), il faut avoir la nationalité française. Seuls les Chinois naturalisés peuvent donc investir dans ce type d'activité, sans crainte d'être concurrencés par les nouveaux venus.
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 16:37   Du petit noir au Grand Remplacement
En tout cas, prendre son café sur le zinc d'un établissement tenu par des asiatiques permet de ressentir de manière tangible les effets du déracinement induit par le Grand Remplacement.

Ces gens ont beau être, en général, polis, gentils et charmants, leur établissement n'est plus un café parisien, c'est autre chose.
Souvenir de leurs lointains ancêtres bédouins qui jugeaient plus dignes d'un homme, plus honrable, de se procurer par le butin razzié aux sédentaires méprisés les biens qu'il convoîtait, que de besogner de ses mains pour fabriquer, éventuellement, les mêmes ? En tous cas, il est de fait que les Arabes ont tendance à mépriser le travail, en général, surtout s'il est laborieux et plus encore s'il est manuel. Ils ne l'accomplissent que par stricte nécessité, mais jamais par plaisir. Le " besogneux " , le " tâcheron " est pour eux l'anti -modèle absolu. Le travail c'est bon pour les dhimmis, les esclaves ou les femmes. L'idéal pour un homme est d'être guerrier ou marchand ou mafieux comme Mahomet qui a été les trois ou , à la rigueur, notable aux mains blanches. Rien de plus étranger, par conséquent, à la mentalité arabo-musulmane que le bricoleur du dimanche. D'ailleurs où bricole-t-on, sinon chez soi ? Or pour l'homme arabe, qui plus est musulman, le chez soi est le domaine des femmes où un homme digne de ce nom n'a rien à faire. Son domaine à lui, est la rue, la mosquée ou le café maure, mais jamais l'intérieur de son foyer où il serait déshonorant pour lui de se complaire.
Si on ajoute à cela qu'il ne lit pas et que sa culture lui interdit, par principe et de fait, la drague des filles, on comprend que son oisiveté lui pèse et que, au plus fort de sa jeunesse, il se montre violent.
Je précise tout de suite qu'il y a nombre d'exceptions qui confirment la règle. J'en connais.
Utilisateur anonyme
07 avril 2010, 20:19   Re : Du petit noir au Grand Remplacement
Merci pour ce message chère Cassandre.

"Pour reprendre un bar-tabac (il s'agit surtout de bars-tabacs), il faut avoir la nationalité française", ET SURTOUT DU COURAGE AU TRAVAIL.
Combien vrai, cher Agrippa.
Utilisateur anonyme
08 avril 2010, 09:47   Re : Du petit noir au Grand Remplacement
Même chose à propos des restaurants italiens repris par des Nords-Africains :

Ces gens ont beau être, en général, polis, gentils et charmants, leur établissement n'est plus un restaurant italien, c'est autre chose.
08 avril 2010, 09:59   Bars-tabacs
Tout comme Marcel, je constate qu'à Castres il y a plusieurs bars-tabac repris par des nord-africains (qui sont donc citoyens), et qu'ils ne chôment pas (surtout les bars-tabac-PMU).

Nous sommes donc confrontés à un mystère sociologique. Pourrions-nous avoir un échantillon plus large ?

J'ai cru par ailleurs discerner le même phénomène pour les épiceries.
Citation
Or pour l'homme arabe, qui plus est musulman, le chez soi est le domaine des femmes où un homme digne de ce nom n'a rien à faire. Son domaine à lui, est la rue, la mosquée ou le café maure, mais jamais l'intérieur de son foyer où il serait déshonorant pour lui de se complaire.


Le géographe Xavier de Planhol a écrit de très belles choses sur ce sujet.

On remarquera que tant que les musulmans étaient une petite caste guerriére qui dominait des majorités chrétiennes tout baignait dans l'huile. Mais à force de se faire presser comme des citrons les pauvres chrétiens en ont eu assez et se sont au bout de quelques siécles petit à petit convertis à l'islam. Mais quand tout le monde est musulman alors il n'y a plus personne à piller ou à ranconner.

C'est la raison pour laquelle il régne dans la plupart des pays musulmans, sans minorités à pressurer, une misère noire.

Vous remarquerez que toute la modernisation du monde musulman entre 1850 et aujourd'hui a été essentiellement le fait des communautés chrétiennes et juives de ces pays. Aussi depuis que les chrétiens et juifs ont pris la poudre d'escampette plus rien ne marche dans les pays musulmans.

Il suffit de lire les récits d'européens qui ont été contraints d'aller travailler dans un pays arabe pour s'en convaincre. Il y a de quoi s'arracher les cheveux.
Dans la culture arabo-musulmane, les bars sont faits uniquement pour les hommes, ils n'y sont qu'entre eux. Ces bars représentent l'équivalent moderne, occidental, du café maure. S'occupper d'un bar est donc éminemment une affaire d'homme, comme être imam à la mosquée.
En parlant d'imam, avez-vous vu celui qui hier soir était opposé à Marine Le Pen ?
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