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Obama, Président bizarre

Envoyé par Gérard Rogemi 
12 avril 2010, 14:48   Obama, Président bizarre
Il est devenu évident qu'Obama est un progressiste de la plus dégoulinante bienpensance et un musulman pratiquant la takia.

Trois extraits pour la mise en bouche:

Citation
« Les Etats-Unis renoncent à utiliser l’arme nucléaire contre des pays ne disposant pas officiellement d’armes nucléaires, même en cas d’attaque venant de l’un de ces pays ».

Citation
les scientifiques israéliens travaillant à la centrale de Dimona se voient désormais refuser tout visa d’entrée aux Etats-Unis. Voici quelques jours, Tariq Ramadan, lui, recevait un visa qui lui avait longtemps été refusé….

Citation
« Obama pense que nous pouvons tous nous tenir par la main béatement, chanter des chansons et brandir des symboles pacifistes. Il devrait s’apercevoir que la Corée du Nord et l’Iran ne sont pas prêtes à chanter avec lui ».


Obama, Président « bizarre » ? (info # 011204/10) [Analyse]
Par Guy Millière © Metula News Agency

Cela fait moins d’un an et demi qu’Obama est à la Maison Blanche. Je m’attendais à ce qu’il soit un homme dangereux et destructeur. J’ai expliqué longuement pourquoi. J’ai retracé son passé, décrit ses fréquentations douteuses, où les escrocs voisinent avec les terroristes, les islamistes avec les antisémites.

Je prévoyais qu’il se conduise très mal avec Israël et qu’il tienne des propos injustifiés tels ceux qu’il a tenus dans son discours du Caire.

Je prévoyais aussi qu’il dilapiderait des milliards de dollars et endette le pays. Je m’inquiétais de l’idolâtrie aveugle de ceux qui le traitaient comme une réincarnation de Jésus ou d’Elvis Presley, alors qu’il n’était, évidemment, ni l’un ni l’autre.

Je ne m’attendais pas, je l’ai dit, et je le redis ici, à ce qu’il se révèle dangereux et destructeur à ce point. Je comptais sur la solidité des institutions américaines, sur les principes de « surveillance et d’équilibre » qui, en général, permettent qu’un pouvoir en tempère et en modère un autre.

Dans une situation où deux pouvoirs sur trois, l’exécutif et le législatif, sont aux mains de gens qui ne sont pas hantés par les scrupules, les institutions sont fragilisées : on l’a vu de manière très claire lors des manœuvres, contorsions et contournements de procédure, qui ont précédé le vote de la loi de « réforme du système de santé », qui n’a de « réforme du système de santé » que le nom.

Je comptais sur un minimum d’éthique chez un certain nombre de représentants et de sénateurs Démocrates pour s’opposer à des nominations trop marquées idéologiquement, ou pour s’inquiéter de la façon dont le Président monopolise des dossiers, sans même consulter le Congrès. Il y parvient en nommant des « tsars », chargés de tous les dossiers possibles et imaginables, qui vont du « dialogue entre les religions » (confié à une musulmane proche d’une organisation wahhabite, bien entendu), aux relations avec les syndicats.

Il n’y a eu, pour l’heure, ni opposition ni inquiétude, et, outre quarante tsars, Obama a pu nommer des gens aux attaches islamiques prononcées à des postes importants, touchant la sécurité nationale : Arif Alikhan et Kareem Shora.

Obama pense que nous pouvons tous nous tenir par la main béatement, chanter des chansons et brandir des symboles pacifistes (Rudy Giuliani)
Il vient de nommer Rashad Hussain - l’un des avocats de Sami al Arian, convaincu d’avoir organisé le financement, depuis les Etats-Unis, de fonds pour le « Djihad islamique palestinien » - envoyé spécial des Etats-Unis auprès de l’Organisation de la Conférence Islamique, avec rang de ministre plénipotentiaire.

Je comptais sur un réveil de la presse et des grands médias : celui-ci tarde à venir. Le seul bon signe de ce côté est que les ventes des grands magazines d’actualité, Newsweek et Time sont en chute libre, comme celles du New York Times.

Du côté des télévisions, ce qui reste une autre bonne nouvelle, Fox news est désormais, de très loin, la première chaîne du câble.

Mais des nouvelles sont déformées outrageusement : des Tea Parties qui attirent trente mille personnes sont décrites comme ayant « quelques dizaines de participants ». Ou, plus grave, les Tea Parties sont présentées comme « racistes », quitte à ce que soient utilisés à cette fin de faux témoignages. Je ne parlerai pas, pour l’heure, de manipulation de l’opinion, mais je ne suis plus très loin de penser que ces mots seraient adéquats.

Je ne m’étais pas penché de manière détaillée sur le profil psychologique d’Obama, ce qui était une erreur de ma part. Je n’étais pas le seul, il est vrai, à ne pas l’avoir fait.

Je constate que, depuis quelques jours, des commentateurs se posent des questions à ce sujet. Anne Kornblut, dans le Washington Post, relate une récente rencontre avec des électeurs Démocrates et explique, d’une manière très détaillée, l’inaptitude d’Obama à répondre à des questions simples, dès lors qu’il ne dispose pas de son téléprompteur.

Mais aussi, son aptitude à dire une chose et son contraire à quelques minutes d’intervalle. L’article du Washington Post en a suscité un autre, dans le San Francisco Chronicle, un troisième dans le Wall Street Journal.

Sur le site Pajamas media, dans un texte appelé « President Weirdo » (Président bizarre), Roger Simon élargit la perspective, note d’autres incidents, et manifeste une profonde anxiété : Obama est sans doute un socialiste, dit-il, mais le problème est plus complexe. « Cet homme a une inaptitude psychologique à gouverner ». « Il a été élu par des gens qui ne savaient presque rien de lui. Il est maintenant notre président jusqu’en 2012 au moins. Je dois nous souhaiter bonne chance ».

Je partage l’anxiété de Roger Simon. J’aimerais pouvoir me dire que ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Mais cela devient vraiment un très mauvais moment.

Parce que j’aime les Etats-Unis, je ressens ce moment avec douleur. Parce que je sais que la puissance américaine est tout ce qui nous sépare, sur terre, du règne des barbares, je crains plus qu’il y a quelques mois que cette plaisanterie ne s’achève tragiquement.

Parce que je vois le traitement subi par Israël de la part d’Obama, et que je vois que les gouvernements européens en profitent pour en rajouter, je suis partagé entre l’indignation et le dégoût.

Le grand poète et écrivain canadien David Solway a publié, il y a quelques jours, une lettre ouverte au peuple américain intitulée : « Qu’avez-vous fait ? ». Et le texte explique : comment avez-vous pu élire ce personnage et lui confier de telles responsabilités ? « Vous allez en payer le prix. Mais vous ne serez pas seuls à payer, Et nous avons, en ces conditions, le droit de vous le dire, oui : qu’avez-vous fait ? ».

Alors que j’achevais cet article, Obama a pris une décision qui a suscité l’extase dans toutes les rédactions européennes, mais qui a montré la justesse de l’interpellation de David Solway : un renoncement à la dissuasion nucléaire.

Je cite le document officiel : « Les Etats-Unis renoncent à utiliser l’arme nucléaire contre des pays ne disposant pas officiellement d’armes nucléaires, même en cas d’attaque venant de l’un de ces pays ».

Je citerai là le commentaire à chaud de Rudy Giuliani : « Obama pense que nous pouvons tous nous tenir par la main béatement, chanter des chansons et brandir des symboles pacifistes. Il devrait s’apercevoir que la Corée du Nord et l’Iran ne sont pas prêtes à chanter avec lui ».

Celui de Charles Krauthammer : « une décision ridicule ou relevant de la maladie mentale ». Quelle sera la décision suivante ? J’ai renoncé à tenter d’imaginer.

Tandis que je rajoutais ce dernier paragraphe, j’ai appris une nouvelle décision : les scientifiques israéliens travaillant à la centrale de Dimona se voient désormais refuser tout visa d’entrée aux Etats-Unis. Voici quelques jours, Tariq Ramadan, lui, recevait un visa qui lui avait longtemps été refusé….
L'information concernant les chercheurs israéliens n'a été relayée que par Ma'ariv, en hébreu, donc. C'est curieux, car les autres média en Israël et ailleurs n'en ont pas soufflé mot.
12 avril 2010, 15:05   Re : Obama, Président bizarre
Citation
Rogemi
Roger Simon élargit la perspective, note d’autres incidents, et manifeste une profonde anxiété : [...] « Cet homme a une inaptitude psychologique à gouverner ».
C'était déjà le cas de George W. Bush et cela se manifestait de manière encore plus visible, ce qui ne l'a pourtant pas empêché d'être réélu...
Bien cher Rogemi,


Je ne comprends pas comment on peut écrire des choses qui sont contraires aux faits.

Cet article nous dit, et vous mettez en citation :


Je cite le document officiel : « Les Etats-Unis renoncent à utiliser l’arme nucléaire contre des pays ne disposant pas officiellement d’armes nucléaires, même en cas d’attaque venant de l’un de ces pays ».

Or, le document officiel est consultable par tous (http://www.whitehouse.gov/the-press-office/statement-president-barack-obama-release-nuclear-posture-review) et il nous dit cela :

The United States is declaring that we will not use or threaten to use nuclear weapons against non-nuclear weapons states that are party to the Nuclear Non-Proliferation Treaty and in compliance with their nuclear nonproliferation obligations.  This enables us to sustain our nuclear deterrent for the narrower range of contingencies in which these weapons may still play a role, while providing an additional incentive for nations to meet their NPT obligations.  Those nations that fail to meet their obligations will therefore find themselves more isolated, and will recognize that the pursuit of nuclear weapons will not make them more secure.

Je ne perçois pas bien l'intérêt de procéder à ce genre de déformation de propos qui sont écrits, et de faire croire au contraire même de ce qui est envisagé. Cela discrédite les auteurs.
Citation
Je ne perçois pas bien l'intérêt de procéder à ce genre de déformation de propos qui sont écrits, et de faire croire au contraire même de ce qui est envisagé. Cela discrédite les auteurs.

Dites-moi en quoi la traduction serait fausse. J'ai la berlue ou quoi...


Citation
L'information concernant les chercheurs israéliens n'a été relayée que par Ma'ariv, en hébreu, donc. C'est curieux, car les autres média en Israël et ailleurs n'en ont pas soufflé mot.

Vous avez raison cher Bruno mais attendons encore quelques jours pour savoir si cette annonce d'interdiction est fausse. Par contre notre rhétoricien islamiste en chef j'ai nommé Tarik Ramadan lui est bien autorisé à entrer aux USA.
Le communiqué nous dit :

The United States is declaring that we will not use or threaten to use nuclear weapons against non-nuclear weapons states that are party to the Nuclear Non-Proliferation Treaty and in compliance with their nuclear nonproliferation obligations.

Les États-unis déclarent qu'ils n'utiliseront pas (ou ne menaceront pas d'utiliser) des armes nucléaires contre des pays qui ne sont pas dotés d'armes nucléaires et qui sont signataires du Traité de non-prolifération, et qui en respectent les obligations.


L'article nous dit :

« Les Etats-Unis renoncent à utiliser l’arme nucléaire contre des pays ne disposant pas officiellement d’armes nucléaires, même en cas d’attaque venant de l’un de ces pays ».
Oui, Ramadan, je sais, c'est la naïveté ACLU, qui défend le droit des néo-Nazis à manifester où bon leur semble. La pression d'ACLU a dû être déterminante. Malgré cela, il est indéniable que la levée de l'interdiction d'entrée sur le sol américain est liée à une volonté de rapprochement avec l'Islam, sensible dès le discours du Caire. Pour le reste, moi, Millière...
Problème de traduction en effet, et pas petit !
Citation
Pour le reste, moi, Millière...

I know he is not your cup of tea ...moi de temps en temps je le trouve très stimulant même s'il est en général d'un parti pris crasse
12 avril 2010, 17:55   Re : Raconter n'importe quoi
Cher Jmarc
Vraiment, vous ne percevez pas bien l'intérêt de procéder à des déformations de propos qui sont écrits, et de faire croire au contraire même de ce qui est envisagé?
12 avril 2010, 17:56   Is fecit...
Bien cher JF,


Je n'en vois pas l'intérêt quand la chose est aussi vérifiable.
Utilisateur anonyme
12 avril 2010, 18:02   Re : Obama, Président bizarre
Il est devenu évident qu'Obama est un progressiste de la plus dégoulinante bienpensance et un musulman pratiquant la takia.

"évident" ? vraiment ? Si ça n'est pas de la takia anti-Obama ça...

J'apprécie généralement, cher Rogemi, tout ce que vous nous faîtes décrouvrir par la variété de vos contributions. Il me semble toutefois qu'il faille parfois se garder; comme ici, de remplacer une propagande par une autre.
Question de paille et de poutre (et d'in-nocence).
Citation
même en cas d’attaque venant de l’un de ces pays ».

Est-ce que cette phrase ne se trouve pas plus loin dans le texte anglais, cher Jmarc ? Quoiqu'il en soit il me semble que cette interprétation découle du sens général du texte mais bon ...
Cher Guillaume,

Question bête: ne peut-on pas être à la fois progressiste et musulman dissimulé ? Mais n'est-il pas devenu évident que le progressisme, le boboisme et l'islam font depuis quelque temps cause commune ?

Mais vous avez raison nous devons sur ce forum éviter les jugements à l'emporte-pièce, les raccourcis faciles. Mais je dois avouer que cela fait de temps en temps du bien de simplifier !
12 avril 2010, 18:38   Texte
Bien cher Rogemi,


Cette phrase n'y est pas. IMHO, comme le dit Francis, l'idée générale du texte est "nous ne frapperons pas les premiers avec une arme nucléaire les pays qui n'appartiennent pas à l'axe du mal (cette attitude est en effet une nouveauté), mais nous nous réservons la possibilité de le faire avec ceux qui y appartiennent".
12 avril 2010, 19:38   Re : Texte
Oui cher Jean-Marc, mais tout de même, Obama n'a pas prononcé, les mots "axe du Mal" or has he ? La doctrine nouvelle, telle qu'elle apparaît définie dans cet extrait est que:

1/ Les E.-U. n'useront pas de l'arme nucléaire en cas de conflit avec un pays non doté de l'arme nucléaire, partie au traité de non-prolifération et à jour dans ses obligations aux termes dudit;
2/ Cette disposition permet aux E.-U. de continuer d'user de leur force de dissuasion nucléaire dans une gamme d'éventualités plus restreinte où ces armes sont susceptibles de jouer leur rôle, tout en offrant une incitation supplémentaire aux nations concernées de remplir leurs obligations de signataires du Traité de non-prolifération. Il s'ensuit que les nations qui ne remplissent pas leurs obligations à cet égard se trouveront davantage isolées, et auront ainsi lieu de reconnaître que la poursuite de leur programme nucléaire militaire ne leur apporte aucune garantie de sécurité supplémentaire.

Cette doctrine, de prime abord, ne me paraît ni inconséquente ni inepte. Elle présente l'avantage d'être discriminante sur des critères factuels, et non, comme chez Georges W. Bush, sur des critères d'appréciation subjective, dont le fameux "axe du mal".
12 avril 2010, 19:45   Axis of Evil
Bien cher Francis,

Je suis totalement d'accord avec vous.

Au reste, M. Obama me semble exactement faire la politique pour laquelle un président démocrate est élu, ni plus, ni moins.
12 avril 2010, 19:49   Re : Obama, Président bizarre
Et si ce pays dépourvu d'armes nucléaire aide les attaques et se trouve parti à un conflit avec un pays de "l'axe du mal " dont il serait l'allié ?

Obama mélange l'apparence "morale" avec la stratégie miltaire et politique selon moi.
12 avril 2010, 19:55   American Pragmatism
Vous savez, bien chère Ostinato, le Français, devant une situation de ce genre, tortille du cul pendant cent-sept ans, et l'Américain dit : "Nuke Them Up !".
Plus grave, et avéré, contrairement à d'autres formules ambiguës : l'administration Obama a laissé tomber l'expression "extrémisme islamiste" de sa National Security Strategy, et propose de la remplacer par l'expression : "extrémisme violent"--pour ne pas froisser l'Islam...
12 avril 2010, 23:40   Re : Obama, Président bizarre
Obama « C’est la défaite de l’Amérique traditionnelle et des classes moyennes blanches. Obama a été choisi par les minorités ethniques et l’hyper-classe mondiale. Il s’est imposé à l’ensemble de la population américaine grâce au puissant soutien des médias dont il a bénéficié » un élu républicain. Il est plus du coté de goldman sachs que de celui de Ramadan , mème si la finance islamique peut fricoter avec Wall street
C'est possible. Le personnage est contradictoire et fort complexe, comme le sont naturellement les métis. Il est insaisissable et ne peut facilement se couler dans le moule que vous dites. Les métis ont ce don d'échapper aux impasses, ainsi, dans cette passe difficile, les Américains l'ont choisi. Ils l'ont choisi d'instinct, comme les Américains choisissent en général, parce que l'homme, justement, n'est pas facile à revendiquer, ni par la finance internationale, ni par un lobby racial ou communautaire particulier. Toute l'âme américaine s'est exprimée dans ce choix: Obama n'est pas facile à coincer, à être l'homme d'un stéréotype. Georges W. Bush était l'homme d'un camp, d'une vieille coterie affairiste recyclée pour l'occasion dans le ranch d'opérette. Mais qui est Obama ? Et qui au monde peut lui dire qui il est, qui pourrait dénoncer son jeu comme celui d'une appartenance exclusive qui cacherait son nom. Enfant, Barack était assis sur des bancs d'école indonésiens, à Jakarta. Or à Jakarta, il n'y avait pas de beaux quartiers pour un enfant comme lui, si bien que si cette légende est vraie, l'homme eut une enfance non-Américaine, non-Noire, et riche d'aspirations. Le jeune homme se forma ainsi dans l'Indonésie de Sukarno, qui se dirigeait, dont l'idéologie se tournait, vers la Chine, le tiers-mondisme, le glorieux, sobre et invincible développement des pauvres. Dans les années 60, l'Indonésie, avant l'affaire de 1965 qui porta Soeharto au pouvoir, était une sorte de petite Amérique révolutionnaire, une jeune république, absolument pas portée vers le suprémacisme islamiste, très fortement animée d'idéal. Obama, par instinct, a trouvé la classe moyenne blanche d'Amérique pour son élection, classe sans qui il n'aurait jamais accédé à la présidence, précisément parce qu'il s'est montré habité de cet idéal pauvre mais propre qui lui venait peut-être d'ailleurs que d'Amérique mais qui porte avec lui un parfum d'universalité tout à fait reconnaissable et tout à fait convaincant.
Citation

["C’est la défaite de l’Amérique traditionnelle et des classes moyennes blanches. Obama a été choisi par les minorités ethniques et l’hyper-classe mondiale. Il s’est imposé à l’ensemble de la population américaine grâce au puissant soutien des médias dont il a bénéficié »"]

Je crois que c'est cet élu républicain qui a raison cher Francis et je ne pense pas que l'élection d'Obama doit quelque chose à un choix instinctif de la classe moyenne blanche d'Amérique..
13 avril 2010, 10:04   Classes moyennes
Je ne suis pas persuadé qu'une large part de la classe moyenne blanche n'ait pas voté pour M. Obama.

Prenons l'exemple de l'état de Washington, tout à fait "classe moyenne des industries modernes", avec notamment Boeing à Seattle.

L'état est plus blanc que le pays (84,3% contre 79,8%), les hispaniques sont moins nombreux (9,8% contre 15,4%) et la proportion de pauvres est de 11,3% contre 13,2%.

Le jour de l'élection, M. Obama obtint 57,65% des voix, et M. McCain 40,48%.

Si vous prenez le 7ème district (Seattle-ville), qui compte : 69.3% Blancs, 8.4% Noirs, 13.3% Asiatiques, 5.8% Hispaniques, 1.1% Native American, 1.5% autres, vous verrez que pour ces 650000 personnes, M. Obama a obtenu 83,54%.

Même si tous les électeurs des minorités avaient, sans exception, voté pour M. Obama, il aurait quand même fallu que les deux-tiers des blancs votent pour lui afin d'obtenir un tel résultat.
Il existe aux États-unis une importante communauté, réputée pour son travail, les résultats scolaires de ses enfants et son grand civisme : la communauté asiatique.

Sa grande organisation représentative, l'AALDEF, a conduit, lors des élections de 2008, un sondage "sortie des urnes" portant sur 16665 électeurs d'origine asiatique venant de voter.

Les résultats sont sans appel, jugez-en :

Over three-quarters (76%) of Asian Americans polled voted for Barack Obama for President, with 23% supporting John McCain. In 30 of the 45 congressional districts where the exit poll was conducted, a majority of Asian Americans supported Democratic candidates. Among Asian Americans polled, more than half (58%) were registered Democrats, 13% were registered Republicans, and 26% were not enrolled in any political party.

Les deux origines ethniques les plus importantes sont la chinoise et la coréenne.
Citation
Si vous prenez le 7ème district (Seattle-ville), qui compte : 69.3% Blancs, 8.4% Noirs, 13.3% Asiatiques, 5.8% Hispaniques, 1.1% Native American, 1.5% autres, vous verrez que pour ces 650000 personnes, M. Obama a obtenu 83,54%.

Vous plaisantez cher Jmarc.

D'abord tout le monde sait que la côte ouest des EU a toujours voté démocrate, donc le vote de Seattle n'est pas une nouveauté mais va de soit. C'est comme si on prenait le vote de la Sillicon Valley comme référence de l'Amérique profonde.

Les employés de Boeing appartiennent à la nouvelle classe cosmopolite qui utilise abondemment internet et c'est sur internet qu'Obama a gagné les élections, d'ailleurs grâce au travail extraordinaire d'une équipe de webmasters.

Je rappelle que les côtes est et ouest sont des régions dans lesquelles le vote progressiste a ces dernières décennies toujours était majoritaire.
Bien cher Rogemi,

L'impression qu'on peut avoir du chose ne correspond pas, parfois, à la réalité de celle-ci.

De 1972 à 2008, il y a eu cinq élections présidentielles.

En Californie, les républicains et les démocrates l'ont emporté cinq fois chacun (notez que M. Reagan, qui n'était pas un homme de gauche, avait été gouverneur de Californie).

Dans l'état de Washington, les républicains l'ont emporté quatre fois, et les démocrates six, idem dans l'état d'Oregon, dont j'ai du mal à percevoir le caractère cosmopolite.

Plus à l'est, il est évident que New York et la région de Boston ont, depuis fort longtemps, une forte propension à voter plus à gauche que le reste de l'Amérique. En revanche des états de "classe moyenne", comme le New Jersey et le Connecticut, ont eux aussi partagé leur vote "cinq à cinq".

Il est effectif que l'Amérique des deux côtes est plus à gauche que l'Amérique continentale, mais son poids démographique est tel qu'on ne peut parler de classe moyenne sans y inclure les classes moyennes côtières.
21 avril 2010, 19:53   Re : Obama, Président bizarre
Désolé de remonter ce fil dont je prends connaissance à mon retour de congés, mais il me semble que les deux principales raisons de l'élection de Barack Obama sont très simples :

- la lassitude, sinon le rejet, de George Bush et donc, par ricochet, du parti républicain,
- la faiblesse, c'est peu de le dire, de l'équipe du parti républicain (comme je pense que la réélection de George Bush résultait essentiellement de la pâle candidature démocrate)
Vous avez raison, cher Billy !
22 avril 2010, 01:02   Évidence
Tout comme vous, je pense qu'il ne faut pas chercher midi à quatorze heures : M. Obama a été élu parce qu'il était le candidat démocrate et que les Américains en avaient assez des républicains.
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