Arthur Rimbaud, négociant, hôtel de l'Univers

Reçu ceci:

Bonjour,

Vous pouvez penser ce que vous voulez de cette photo, cela ne vous autorise pas pour autant à nous injurier et diffamer (sur le forum de in-nocence), en vous basant, de plus, sur des informations erronées.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez commencer par lire l'article où nous présentons cette image, avec Jean-Jacques Lefrère :

[www.histoires-litteraires.org]

Cordialement,

Jacques Desse

[chezleslibrairesassocies.blogspot.com]



Répondu ceci:

Ecoutez Jacques Desse, Arthur Rimbaud avait un regard bleu électrique, absolument lupin, vide et jamais alangui, comme vous le savez, or vous nous présentez un personnage ennuyé, l'oeil châtain, la moustache étudiée, tandis que notre Arthur cavalait les hauts, les très hauts plateaux d'Ethiopie. Que voulez-vous que je vous dise ou vous chante ? Votre photo nous charme, comme nous charment tous les faiseurs d'images dont vous êtes. Je ne vous diffame point, et pour tout dire, je vous admire presque.

Bien à vous.

Francis Marche

J'admire que l'on puisse distinguer le bleu albuminé du châtain albuminé...

Ah, Francis Marche a trouvé un nouveau cheval de bataille.

Je trouve que ces messieurs se sont montrés très courtois, compte tenu surtout de la manière dont l'exécution avait eu lieu. Sans compter qu'ils ont pris la peine de venir ici : qu'ils en soient remerciés.

Il faudrait comparer aussi à cet "Arthur Rimbaud mourant", dessin de sa soeur Isabelle : ICI

On reste perplexe.

Je suis absolument de l'avis de Marcel Meyer et souhaiterais que M. Marche n'entraîne pas un parti dont il n'est pas membre dans des querelles qui lui sont personnelles.

Ah oui certes, il serait peut-être bon, pour la gouverne générale de nos lecteurs, que vous précisiez quand et comment ledit Francis Marche ne fut plus membre de votre parti, en dépit de sa sincère volonté à le rester.

Moins les gens connaissent un sujet, plus ils sont péremptoires, c'est le principe du Café du Commerce.

Seul me concerne le fait que vous ayez écrit, sur une page publique :

"C'est un faux, produit par deux lascars qui, pour s'amuser, ont inscrit au crayon "hotel de l'Univers" au dos de la carte postale qu'ils avaient acquise aux puces pour deux euros avant de la faire connaître."
Que diriez-vous si quelqu'un disait de vous sur un forum Internet :

"C'est un escroc, il a été poursuivi pour avoir abusé des personnes agées"
Ou bien : "C'est un pédophile violent, on m'a dit que même à Pataya ils ne veulent plus de lui"

Prendriez-vous cela avec avec cet espèce de ton dédaigneux que vous semblez affecter ?

Bien à vous,
----------------------------------------------------------
REPONSE:

Je n'ai rien écrit dans quelque espace public qui vous désigne, le dénommé Jacques Desse. J'ai écrit, sans m'aventurer à les nommer, que "deux lascars" avaient pu jouer à ce que vous dites. Et alors? C'est mon droit, de penser et de supputer ce que je veux et où je veux dans un lieu de confrontation d'idées sur un événement public. Je ne dis rien ni ne pense rien de vous, cher Jacques Desse. Il se peut que vous soyez un honnête gars et au fond, c'est ce que je souhaite car cela me rapprocherait de vous. Pour autant, je n'aime pas cette photo et je n'aime rien de ce que vous dites faire et vendez. Je n'achète pas votre foutue camelote. J'espère que vous me reconnaissez encore ce droit. Vous n'êtes ni un escroc ni rien de condamnable, vous êtes seulement un type que je préfère tenir à distance et ne pas nommer dans ce que je pense, ressens, ou peux dire d'Arthur Rimbaud.

Merci de vouloir m'entendre.

Bien à vous
Francis Marche


Le 26 avril 2010 18:11, Jacques Desse <j.desse@orange.fr> a écrit :
- Afficher le texte des messages précédents -

Répondre
Transférer

» Moins les gens connaissent un sujet, plus ils sont péremptoires

Vous êtes catégorique ?

Citation
Bernard Lombart
» Moins les gens connaissent un sujet, plus ils sont péremptoires

Vous êtes catégorique ?

La maîtrise de la syntaxe et de l'art typographique semblent constituer des exceptions.

« Il nous regarde, il n'a rien à nous dire. »

C'est une belle conclusion à cet article, et peut -être ce regard, si gênant au souvenir de ce qu'avait dit le poète, témoigne-t-il précisément la viduité harassante de la vie qui allait être la sienne désormais, à se traîner absurdement dans la poussière et la chaleur d'Abyssinie, suffoquant d'ennui, pour ce rien dans le regard, un peu d'or.