Il est rappelé aux In-nocents les plus aisés que l'Etat propose à la vente l'Hôtel de Vogüé, l'Hôtel de Clermont, l'Hôtel de Broglie, l’Hôtel de l’artillerie, l’Hôtel du génie, l’Abbaye de Penthemont, l’Hôtel de Penthemont, pour ne citer que les principaux ensembles immobiliers parisiens, par ailleurs monuments historiques, les plus connus qui relèvent du ministère de la défense (certains feraient peut-être un siège convenable pour un parti d'avenir ?). On trouvera
ici quelques détails techniques.
A la place de tout cela, l'état major aura bientôt un magnifique immeuble tout neuf traduisant une « grande ambition architecturale » bien évidemment conforme aux normes de haute qualité environnementale : le
Balardgone.
Signalons aussi cet intéressant
hôtel particulier au 28 rue de Bourgogne. Pour
l'Hôtel Particulier Montesquiou de Fézensac : trop tard, il est déjà vendu (un peu de répit en revanche pour l'Hôtel de Seignelay, la vente est reportée).
Enfin, les amateurs de calme pourront se rabattre sur le
Pavillon de la Muette en forêt de Saint-Germain, ancien pavillon de chasse royal construit par Gabriel, ou encore, dans un genre moins bucolique mais tout aussi calme, les prisons lyonnaises
Saint-Joseph et Saint-Paul.
L'Etat va vendre 1 700 biens immobiliers du patrimoine national en trois ans. On ne le dira jamais assez, «
la vente d’éléments de patrimoine fait partie de la respiration normale, pour tout propriétaire foncier.»
Le malade respire donc normalement... mais n'est-ce pas notre patrimoine national qui effectue ainsi une discrète sortie ?