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Communautés et différence de traitement

Envoyé par Virgil Waldburg 
Trouvé dans le commentaire à un article idiot publié par Mediapart :
"Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras."
Charles De Gaulle
Aucune source n'est indiquée. Le terme "produit" me paraît suspect. Cela sent la (re)traduction d'une traduction anglaise. Le raisonnement qui y est exprimé me semble néanmoins intéressant.
Virgil,

C'est un extrait de "de Gaulle, mon père", par Sosthène.
Le propos est donc bien du général, verbatim ?
Si tant est qu'un propos rapporté soit fiable, c'est bien du Général.
Devinette pour vous, Virgil (et les autres aussi) :

Philippe de Gaulle possède une caractéristique unique parmi les amiraux, une onction divine et navale. Laquelle ?

Indication : cela tient à son mariage.
J'ai déjà lu plusieurs fois cette phrase sur divers sites, ainsi que d'autres (des paroles rapportées, bien souvent).

D'autres citations du Général (les sources sont à vérifier) :

« C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec turbans et djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et les Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcher de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »

(Citation du 5 mars 1959.)


« Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un État... Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés... Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes... Ils ne peuvent rien faire seuls. »

(Cité par Cyrus Sulzberger, Les derniers des géants, Éditions Albin Michel, 1972)
La première citation est une parole rapportée par Peyrefitte.

La seconde se retrouve avec fréquence dans bien des ouvrages mais semble dérivée d'une citation de Tournoux, 1967 :

Les Arabes, ce n'est rien. Jamais on n'a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines... Ce sont d'habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants.

On notera que Tournoux est à prendre avec une grande prudence. Pour Peyrefitte, je ne sais pas...
Utilisateur anonyme
31 août 2010, 14:22   Re : Communautés et différence de traitement
« 11 juillet 1970, Marcel Jullian, toujours P-DG des éditions Plon, vient à Colombey prendre livraison du premier tome des Mémoires d’espoir, intitulé le Renouveau, lequel sera en librairie fin octobre. L’ouvrage est consacré aux débuts de la Cinquième (1958-62) et l’auteur commence à en décrire le contenu à son éditeur. Il lui parle d’abord du premier chapitre - les institutions – son testament d’homme d’Etat.
Puis il en vient à la suite : — Le deuxième chapitre, c’est l’Outre-mer… les négros, quoi…
Rapportant ces trois derniers mots, Marcel Jullian souligne que négros est dit avec un gros clignement d’yeux, lequel marque bien que le terme se veut rigolo, mais dépourvu de toute connotation raciste, ainsi le moins misogyne des bonshommes parle t’il des "bonnes femmes". »

Jean-Michel ROYER
Les petites malices du Général
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