Manifestation coranique à Limoges

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C'est long mais c'est clair.

On attend les condamnations des musulmans "modérés"...

(Message supprimé à la demande de son auteur)

C'est à Limoges. "Ici, à Limoges", dit l'homme en noir.
"Où sont nos représentants ?", demande-t-il. Ecoutons-le réclamer instamment une traduction, une représentation politique de la "fierté musulmane". Ecoutons-le nous expliquer qu'il n'y a pas d'Islam de France, que l'Islam doit rester "pur, pur, pur". Ecoutons-le parler avec arrogance de l'humiliation dont sont perpétuellement victimes les "10 ou 15 millions" de musulmans en France. "10 ou 15 millions ! ", répète-t-il, enflammé. "Vous allez voir la tronche qu'ils vont faire ! " La manière dont il s'égosille... Les Renseignements généraux sont à l'origine du 11-septembre, et "qui doute encore de cela ? Qui ?"... "Sans déconner..." Oh, et la vertueuse, si vertueuse condamnation de la "discrimination à l'embauche"... C'est bien, cela. Et "l'article 18 des Droits de l'homme". C'est BIEN. "Toute personne a droit à la liberté de pensée". Très, très BIEN. Et il a parcouru le Code pénal, mes frères : "J'ai pas trouvé une ligne qui protège les musulmans là-dedans !" Par terre, le code : "C'est CE livre qui doit être brûlé ! Celui-là, et pas un autre ! Tant qu'il a pas été [coup de pied] modifié !"


Et cette manière désinvolte de mélanger l'arabe et le français a quelque chose qui fait peur...

L'islam est une religion de paix et de tolérance.
L'islam est une religion de paix et de tolérance.
L'islam est une religion de paix et de tolérance.
L'islam est une religion de paix et de tolérance.

"Il faut donner la victoire à la parole d'Allah ; elle est là, la réponse."
"Il est grand temps de serrer les rangs. Il ne faut plus les craindre. "

Ah, mais on nous annonce "Inchaalah" une deuxième partie...

C'est insupportable.

Disney devrait leur proposer un parc de loisir, conservatoire de tous les archaïsmes.

"Cher Agrippa, ça ne tombe pas sous le coup de la loi, là ???"

Oh ! Vous savez, dans certains cas, c'est l'application de la loi... avec filtre.

Dans sa bêtise, il dit tout haut ce que les autres, plus malins, tiennent tu. Il veut des lois d'exception, comme beaucoup de musulmans.

J'adore le passage où ironiquement, il récite les droits de l'homme en les ponctuant de "sauf pour les musulmans" : parmi les droits qu'il cite, celui de changer de religion, et là, il a raison, les musulmans n'ont pas ce droit. !

J'ai noté cela aussi.

Le type est un crétin définitif : il dit tant et tant de vérités sans s'en rendre compte. Tout y est : la paranoïa, l'innocence, le sentiment de persécution devant entraîner des lois d'exception, etc.
C'est lui, tout seul, qui décide que le musulman n'est pas un citoyen comme les autres. Rien dans les textes n'excluant les musulmans, il faut donc conclure que tout dans les textes de l'islam les exclut du cadre proposé par la république.

Le passage sur l'emploi est amusant aussi. Combien d'employeurs accepteraient d'embaucher des gens avec une barbe abondante, qu'elle soit signe d'islam ou d'autre chose ? Dès lors que le travail suppose une relation avec les clients, c'est très peu engageant...

La mouvance dont ce groupuscule est une filiale est tout à fait réjouissant : ils traquent tous les musulmans modérés pour faire avouer qu'en fait l'islam n'est pas ce qu'ils disent qu'il est, pour les forcer à dire du mal d'Israël, à condamner les lois consécutives à leurs pressions. Ces modérés sont bien embêtés, car ils ne plaisent qu'aux Infidèles et sont aisément réfutés par les gars de cette mouvance qui connaissent les textes par coeur. Ces gars sont cependant trop idiots pour savoir pratiquer la taqyia.

Mais ce carton posé, là devant, c'est un six de Brézème! Attaque en bouche à caractère fruité, finale douce de réglisse, de pain d'épice.

Laissez-les se planter, ils vont finir par s'étriper entre eux, ils adorent ça.

"On attend les condamnations des musulmans "modérés"..."

Je pense qu'on peut attendre quelque temps...

Je n'ai pas eu le courage de tout écouter, cher Didier, mais grâce à votre indication j'ai pu aller directement à la séquence intéressante (celle où il s’en prend au code pénal, accusé de ne pas défendre les musulmans). Sans doute pourrait-elle entraîner la mise en cause de cet orateur, dans certaines circonstances. En effet, il me semble qu'en invitant - même de manière sous-entendue - ses auditeurs à rendre eux-mêmes une justice aux musulmans que l'État selon lui leur refuse, ce vilain barbu pourrait être estimé coupable de provocation indirecte (à la rébellion) au sens du code pénal (art. 433-10).

Le délit sera parfaitement caractérisé si un des auditeurs commet un crime en lien avec ces exhortations après avoir écouté ce discours. Faute de précision dans les propos quant à la nature des infractions à commettre, on ne peut pas parler de provocation directe, mais il y a sans nul doute provocation indirecte ou simple (il cherche à créer un état d'esprit rebelle aux lois et souhaite donc voir l’un de ses auditeurs incendier un tribunal). S'il avait invité le public à brûler les tribunaux (car brûler un livre n'est pas interdit si on en est propriétaire) nous aurions eu provocation directe, ce qui est un délit autonome si elle n’est pas suivie d’effet, et un cas de complicité de crimes ou délits si elle l'est.

Certaines provocations simples sont incriminées quoiqu'elles tendent à des actes qui ne sont qu'en partie ou même pas du tout délictueux. Ainsi, l'article 24, alinéa 6, de la loi de 1881 punit-il la provocation à la "discrimination" et à la "violence" raciales, qui sont des délits, mais aussi à la "haine", qui n'en est pas un. Le suicide et l'interruption volontaire de grossesse, opérée dans les conditions légales, ne sont pas des délits du tout, mais la provocation à ces actions est pourtant punissable.

Peut-être pourrait-on chercher aussi du côté du délit d'apologie, qui peut lui aussi entraîner des comportements graves de refus d'obéissance à la loi (alors que le provocateur invite à des comportements délictueux ou au moins indésirables, l'apologiste les vante ou les excuse).

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Et dire que St Martial de Limoges était le berceau de la polyphonie.

Si cet individu est étranger, son expulsion en urgence absolue me paraît à la fois possible, hautement souhaitable et au demeurant vraisemblable. Il y a plusieurs précédents récents d'expulsion de tels prêcheurs de haine, dont les propos étaient violemment hostiles à l'égard de la France et du monde occidental et grossièrement contraires à nos valeurs.

S’il est Français (avec double nationalité), il tombe sous le coup de l'article 23-7 du code civil, selon lequel le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger peut, s'il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d'Etat, avoir perdu la qualité de Français. En effet, le moins que l'on puisse dire est que le discours de cet affreux muzz est un défaut de loyalisme à l'égard de la France et qu'il a pour effet d'empêcher l'assimilation des ressortissants français de fraîche date, ou de chercher à maintenir parmi eux l'influence d'un gouvernement (islamiste) dont ils sont originaires.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Bonne idée. Il doit bien avoir un problème car la video a été retirée.

Ce serait bien de porter devant la justice cette manifestation en tant que PI, défenseur de valeurs in-nocentes (Pour l'intérêt à agir), et auparavant il faudrait interroger l'Etat sur l'autorisation donnée à de telles manifestations et sur les suites qu'il entend donner à de telles attaques contre lui-même, contre le peuple et contre la démocratie. Mettre en évidence les interdictions pour saucisson-pinard et l'absence de réactions sur les atteintes à notre démocratie, à l'heure où l'on est en plan vigipirate rouge foncé ce dont l'Etat ne manque pas d'informer la population. Qu'en pensent les juristes pointus comme Agrippa.

C'est encore visible ici :

[www.forsane-alizza.com]

Je n'arrive pas à enregistrer la video, si quelqu'un le peut....

(Message supprimé à la demande de son auteur)

La procédure la plus efficace consiste sans aucun doute à faire publier par un parti politique français bien connu pour sa grande clairvoyance sur la situation de la France, un communiqué tendant à demander à Brice Hortefeux et à Éric Besson d'expulser ce quidam ou de prendre toutes mesures visant à le réduire à moindre nocence.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

La même chose (ou une chose similaire) eut lieu à Mulhouse, apparemment...

Ne serait-ce pas à Limoges que quatre jeunes gens d'une quinzaine d'années ont agressé, la semaine dernière ou il y quinze jours, une collégienne, puis un professeur qui la défendait ?
De quelle confession ces jeunes gens sont-ils ? N'y aurait-il pas un lien, fût-il indirect, de cause à effet, entre leur acte, c'est-à-dire leur zèle, et l' "enseignement" (mal compris ? mal assimilé ?) que certain barbu aurait pu leur dispenser?
Mais cela fait beaucoup de points d'interrogation et de conditionnels.

Cher Johannus Marcus,

C'est en effet à Limoges qu'un professeur de sport de soixante ans a préféré se laisser cogner par quatre jeunes gens d'une quinzaine d'années.

À ma connaissance, rien n'a été précisé quant à la confession des adolescents, nous ne pouvons donc que formuler des hypothèses. Cela dit, ces garçons étaient bien partis pour lapider une jeune élève de treize ans, ce qui laisse tout de même penser à une certaine confession plutôt qu'à une autre... (Pour rappel : les faits se sont passés en période de ramadan.)

Quant au lien entre les deux événements... On peut en effet se poser la question.

De toute façon il est évident qu'à Limoges quelque chose se trame. Enfin ce n'est qu'un avis personnel bien entendu. J'ai encore le très net souvenir d'une impression générale terriblement désagréable, alors que je visitais cette ville pour la première fois, il y a un an à peine...

Le Grand Remplacement de notre belle porcelaine par la grossière céramique islamique se prépare...

Mettre en évidence les interdictions pour saucisson-pinard et l'absence de réactions sur les atteintes à notre démocratie, à l'heure où l'on est en plan vigipirate rouge foncé ce dont l'Etat ne manque pas d'informer la population.

Ca me paraît la moindre des choses, quand les "appéros citoyens" se sont vus interdits pour "trouble à l'ordre public", quand Mme Tasin se voit menacée de mort en contrepoint de la parfaite placidité des autorités de la Nation face à ces menaces, il serait logique, et du devoir de tout citoyen respectueux et légitimement vigilant, d'interpeller les autorités, les élus, les investis de tout pouvoir d'éveiller la puissance publique à ce fait porteur de trouble, de haine, de sédition, et de destruction du vivre ensemble.

Agrippa, la porcelaine est une céramique...

Oui mais fine.

Que pensez-vous de celui-là, adressé avec clin d'oeil ?

Un peu chargé.

Cela me semble fort laid.

Agrippa, c'est un des chefs d'oeuvre de la Manufacture de Sèvres...

Si on enlève les ailerons et l'entonnoir, à la grande rigueur... mais j'ai du mal...

Si ce type parlait en allemand, ça rappelerait des heures peu lumineuses de l'Histoire...

La commande était de Brongniart...

Sur ce vase, vous vous reporterez avec intérêt à Pottier (comme quoi, les noms...) :

[www.miscellanees.com]

Un vase de nuit oui...

Trop haut et trop étroit pour cet usage...

Il est beau, mais d'une beauté qui ne nous parle pas, alors qu'elle parlait aux personnes d'il y a deux cents ans...

Pour l'idée du surchargé, vous connaissez sans doute ce tableau représentant la salle à manger de la princesse Mathilde :



Je n'ose vous montrer des vues du salon de Robert de Montesquiou...

Pour la salade, il n'y a qu'à se baisser.

En revanche, ce que disaient les Goncourt :

Mardi 7 juillet : visite à Montesquiou-Fezensac, le des Esseintes de "A rebours".

Un rez-de-chaussée de la rue Franklin, percé de hautes fenêtres à petits carreaux du XVIIème siècle, donnant à la maison un aspect ancien. Un logis tout plein d’un méli-mélo d’objets disparates, de vieux portraits de famille, d’affreux meubles de l’Empire, de kakemonos japonais, d’eaux-fortes de Whistler.

Une pièce originale : le cabinet de toilette, au tub fait d’un immense plateau persan émaillé, ayant à côté de lui la plus gigantesque bouilloire en cuivre martelé et repoussé de l’Extrême-Orient, le tout enfermé dans des portières en bâtonnets de verre de couleur, une pièce où l’hortensia – sans doute un souvenir pieux de la famille pour la reine Hortense – l’hortensia est représenté en toutes les matières et sous tous les modes de la peinture et du dessin. Et au milieu de ce cabinet de toilette, une petite vitrine en glace, laissant apercevoir les nuances tendres d’une centaine de cravates, au-dessous d’une photographie un peu pédérastique de Larochefoucauld, le gymnaste du cirque Mollier, représenté en un maillot faisant valoir ses jolies formes éphébiques.

Comme quoi, le goût évolue.

La phrase des Goncourt s'adapte au réel dont elle parle, comme aujourd'hui celle de Houellebecq.

Un jour j'ai présenté un vase de verre comme celui-là à une jeune experte prétentieuse de 23 ans, qui faisant la moue a déclaré péremptoire: "on ne sait si c'est grec, turc, malaisien ou finnois, ce peut être extrêmement nordique comme n'être qu'une cochonnerie de bazar moyen-oriental tout à fait fausse et quelconque". Bref de la verroterie, non dénuée d'intérêt au demeurant. La verroterie de rien du tout -- ici un vase de nuit éclairé de l'intérieur -- peut être tout à fait passionnante.