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La Charia dans un lieu public

Envoyé par Henri Rebeyrol 
02 décembre 2010, 14:06   La Charia dans un lieu public
"Après des mois d'attente et d'angoisse mais également d'espérance, de solidarité et de fraternité, Sitti et Liouize ont de nouveau des papiers. L'heure de la fête est enfin arrivée ! Ensemble, partageons ce moment de joie aux côté de Sitti et Liouize
Lundi 6 décembre 2010 à 18h
Galerie de l'UFR Lettres
Chacun amène ce qu'il souhaite boire, manger et faire partager aux autres
(L'alcool n'est pas autorisé)
Bien cordialement
Le Réseau Université Sans Frontières (RUSF)"


L'annonce ci-dessous a été diffusée à plus d'un millier de destinataires. Elle émane d'un groupuscule marxiste léniniste (donc très bien pensant : il n'y a qu'à lire le vocabulaire religieux ou empreint de religiosité : angoisse, espérance, attente, solidarité pour s'en convaincre) qui veut célébrer par une fête le retour en France de deux musulmanes, qui ont enfin des papiers.
Ce qu'un marxiste léniniste se croit obligé de rappeler, c'est que "l'alcool n'est pas autorisé" (pas autorisé par Allah, bien entendu) - le porc non plus (cela va de soi). On peut supposer que tout ce qui n'est pas hallal est proscrit et que les femmes doivent être voilées... sinon heraus....

Tout cela se passe dans un lieu public, dans une institution consacrée (en théorie ou en très grande théorie) au savoir et qui se targue d'être "laïque"
Allez-y en apportant un saucisson.
02 décembre 2010, 14:13   Re : La Charia dans un lieu public
Si je me souviens bien, le marxisme-léninisme était une sorte de religion.
Un espace Lapidation est-il prévu ? Sinon je n'y vais pas.
02 décembre 2010, 15:43   Re : La Charia dans un lieu public
Un espace Coupe-mains et Coupe-pieds, aussi, pour les voleurs de bouteilles de Schweppes ou de Fanta...
02 décembre 2010, 17:18   Ici on réécrit l'histoire
Mosquée Flottante à Venise

2 décembre 2010

ND [Inter National Design] propose une mosquée flottante à base de ballons de gym pour la biennale 2010 de Venise.

Le patrimoine architectural vénitien est un héritage de l’architecture islamique. Ceci a encouragé l’implantation d’une mosquée flottante comme un point de rencontre interculturelle. Le processus de transformation des lieux de Venise a la capacité de souligner les changements en cours des différents emblèmes que constituent la société européenne actuelle [...]

[www.amush.org]
"Le patrimoine architectural vénitien est un héritage de l’architecture islamique"

Ah bon, je pensais qu'il y avait à Venise un héritage byzantin mais un héritage islamique, je suis heureux de l'apprendre.
Remarquez ,depuis 1453, Constantinople et Istanbul, c'est la même chose.
02 décembre 2010, 17:55   Re : La Charia dans un lieu public
Oui, j'imagine que c'est de là que ça vient. Quelle stupéfiante confusion d'esprit !
02 décembre 2010, 22:05   Re : La Charia dans un lieu public
Je crois plutôt que l'architecture islamique doit beaucoup aux Bysantins
C'est plus complexe que cela.

Le premier héritage de Venise est effectivement le byzantin (typiquement, Saint-Marc), mais il fut complété par bon nombre d'apports, aussi bien d' Europe occidentale que des terres d'islam. L'apport majeur de l'architecture musulmane est celui de l'arc dit "outrepassé" qui conduisit les Vénitiens, in fine, à développer cette merveille d'architecture basée sur des juxtapositions d'arc différents. Le Palais des doges, avec un premier niveau d'arc brisés, et un second niveau d'arcs trilobés, à raison de deux par arc brisé, présente un mode de décoration fréquent en art islamique.
On notera que l'arc a un usage très différent de celui de l'occident, c'est une façon de rendre le mur transparent, alors que l'arc occidental gothique a pour objet de constituer l'armature.

Le point de contact le plus net est celui du crènelage du faîte, qui est inspiré de celui de la mosquée du Caire.

[blog.uniterre.com]

[naturendanger.canalblog.com]
02 décembre 2010, 23:06   Re : La Charia dans un lieu public
La croisée d'ogives définit le gothique, nous sommes d'accord, c'est structurel mais l'arc outrepassé n'est qu'un remplissage, qu'un prolongement décoratif de l'arc. Les chapiteaux byzantins débordaient largement, l'abaque du moins.
Oui, c'est cela même.

Je disais simplement que les architectures de cette époque se sont fortement influencées les unes les autres. Je prenais l'exemple du palais des doges car c'est celui qui vient à l'esprit lorsqu'on veut parler d'influence orientale (en grande partie parce que ce palais se voulait très étroitement lié à celui du roi Salomon, les références abondent).

Le byzantin, à Venise, c'est Saint-Marc, le baroque ce sont ces colonnes et statues qui accrochent la lumière. Les Vénitiens eurent le bonheur de faire la synthèse de ce qui est beau en un art original.
03 décembre 2010, 09:59   Re : La Charia dans un lieu public
"Origine paléochrétienne de l'arc outrepassé (Ve siècle)

L'arc outrepassé n'est pas d'origine orientale (arabe ou byzantine) comme on l'a souvent écrit : on a ainsi pu lire sur un panneau explicatif placé au fond de la nef de l'Abbaye Saint-Michel de Cuxa que les Wisigoths empruntèrent l'arc outrepassé à l'architecture byzantine lors du périple qui les amena de l'empire romain d'orient vers l'empire romain d'occident.

L'arc outrepassé est en fait une évolution de l'arc en plein cintre apparue durant le Bas-Empire romain : on le trouve en plan dans l'abside de la cathédrale Notre-Dame de Nazareth à Vaison-la-romaine dès la fin du Ve siècle[2].

Il s'agit donc d'une innovation de l'architecture paléochrétienne, pour laquelle il n'est nul besoin d'invoquer une origine orientale"

Dans l'Hérault il existe deux petites chapelles wisigothiques en ruines qui date du Vème siècle et dans lesquelles l'arc outrepassé est encore clairement visible .
Utilisateur anonyme
03 décembre 2010, 16:14   Re : La Charia dans un lieu public
Sans vouloir me faire l'avocat du diable, il m'est arrivé pendant mes études ou même après d'ailleurs d'organiser des festivités où l'alcool était interdit. Or ça n'avait strictement rien à avoir avec le fait que certains invités étaient - peut-être, je n'en sais rien et ça ne me concerne pas car je suis un fervent laïc et je pense que la chose religieuse devrait toujours rester dans la sphère privée - musulmans. Rien à voir donc avec une religion ou une autre, c'était un choix délibéré, connu de tous et la plupart du temps respecté.

Vu qui organise dans ce cas précis il est clair que l'on peut légitimement croire que la raison de cette interdiction est différente, j'en suis même persuadé. Mais rien ne le prouve me semble-t-il.

Rodolphe
Cassandre, cessez une fois pour toute de couper les cheveux en quatre : les Wisigoths du Ve siècle étaient des proto-musulmans, qui transmirent le saint-Coran à Mahomet via l'ange Gabriel dont la maman tirait à l'arc, outre passant l'islamophobie dejà très forte à cette époque. Et puis nous sommes tous musulmans car les musulmans i zont tout inventés : de la Tour Eiffel au Campanile de la place Saint-Marc, qui était d'ailleurs à l'origine un minaret.
03 décembre 2010, 16:47   Re : La Charia dans un lieu public
Plaisanteries mises à part, Cassandre a raison de signaler ces exemples paléo-chrétiens. Cela ne contredit pas l'intention décorative qui, dans l'art musulman a pris beaucoup d'importance. Ceci dit, à l'époque citée, c'est Byzance qui domine l'art chrétien avec Ravenne et Constantinople.
Oui, sur ce point concernant Ravenne et Constantinople, je vois mal comment quiconque pourrait avoir un avis différent.
03 décembre 2010, 17:02   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
M. Petit-Détour
Cassandre, cessez une fois pour toute de couper les cheveux en quatre : les Wisigoths du Ve siècle étaient des proto-musulmans, qui transmirent le saint-Coran à Mahomet via l'ange Gabriel dont la maman tirait à l'arc, outre passant l'islamophobie dejà très forte à cette époque. Et puis nous sommes tous musulmans car les musulmans i zont tout inventés : de la Tour Eiffel au Campanile de la place Saint-Marc, qui était d'ailleurs à l'origine un minaret.

Ah, par pitié ne compromettez pas l'ange Gabriel dans cette histoire, je vous en prie ! Il s'agit plutôt de Djibril.
Rien à voir.
De... dont ; de...dont. Je serais vous, Phénarète, je corrigerais immédiatement avant que la banlieue de Lectoure s'en aperçoive.
Le "ne" explétif, Petit-Détour, le "ne" explétif...
Jibril, Phénarète, Jibril (JBRYL). Djibril, c'est de l'algérien, ou de l'anglais.
Bien évidement cher Jean-Marc, ce "ne" que nous devons d'ailleurs à la grammaire raffinée d'un Ibn Sina.
Vous savez, Petit-Détour, le monde musulman a bien des défauts, c'est vrai. Il ne faudrait cependant pas croire que son apport à la civilisation mondiale ait été nul, en littérature ou en architecture par exemple.

Un excès est de tout lui attribuer, un autre est de ne rien lui attribuer.
03 décembre 2010, 17:21   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
Jean-Marc
Jibril, Phénarète, Jibril (JBRYL). Djibril, c'est de l'algérien, ou de l'anglais.

Pardonnez-moi, mes connaissances en langue arabe sont quasi nulles... Merci de m'avoir corrigée.
Alors là, cher Jean-Marc, vous prêchez, comme dirait le grand Abdelwahab Meddeb (que j'aime beaucoup), un convaincu.
Oui, je conçois que vous l'aimiez beaucoup, car le serviteur de l'Unique ne prêche pas pour sa paroisse.
Utilisateur anonyme
05 décembre 2010, 12:43   Re : La Charia dans un lieu public
On n'a plus de nouvelles de la dame tuée à coups de pierres en région Rhône-Alpes... Silence intéressant. On devrait travailler sur les silences... A Strasbourg c'est la Préfecture qui les organise, c'est simple, la presse locale n'existe que par subventions... Une jeune aide soignante avait été brûlée après avoir donné sa carte bancaire et son numéro, opération menée par des jeunes à ne pas stigmatiser. C'est la Préfecture qui avait pris en main le black out. Toujours pour la bonne cause... En somme la délinquance est finalement moins intéressante que l'action des pouvoirs publics à dissimuler, en droit quelle est la valeur de cete dissimulation ?
Onuphre,

Je ne crois pas que la loi définisse quelque chose quant à la dissimulation de nouvelles, je sais en revanche qu'elle prévoit des choses en matière de diffamation, d'insultes et d'incitation à la haine.
C'est la Préfecture qui avait pris en main le black out.

Pourriez-vous nous en dire un peu plus, chère Onuphre ?
Utilisateur anonyme
05 décembre 2010, 14:53   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
Francmoineau
C'est la Préfecture qui avait pris en main le black out.

Pourriez-vous nous en dire un peu plus, chère Onuphre ?

Strasbourg est un microcosme, tout se sait.
Il s'est créé au moment de la cohabitation Chirac-Jospin un régime curieux en Alsace un système UMPS avant la lettre. Les renseignements généraux ont été plus orientés sur les menaces de "peste brune" que tout autre risque d'ordre public. Un Comité de lutte et de prévention contre le racisme, pilote, a été constitué à cette époque-là. Il est possible que les barbouzes locaux aient fonctionnés en roue libre, il y a eu beaucoup d'attaques de cimetières juifs ou musulmans dont on n'a jamais su les instigateurs. Un lourd soupçon pèse sur des provocations. Les Dernières Nouvelles d'Alsace n'existent que grâce aux subventions qui transitent par la préfecture.... FR 3 de même. De facto les journalistes des DNA sont des fonctionnaires de la préfecture, ils rendent des comptes au Comité de lutte et de prévention contre le racisme. Dans l'affaire de l'aide soignante de la clinique Bethésda l'information a été filtrée dès la connaissance des faits. Par le système ci-dessus. La presse nationale n'en a rien su ou n'en a rien voulu savoir. A noter que les DNA peuvent faire ou défaire un maire sur injonction de la préfecture. On a le bel exemple de l'affaire Courtès, maire de Mutzig, démoli dans les colonnes des DNA sans droit de réponse à des ragots de bas étages, on l'accusait, il est vrai, de rechercher une alliance avec le FN (il était sous écoutes). J'ai su beaucoup de choses par des confidences de membres de RG écoeurés. La préfecture du Bas-Rhin est obsédée par le péril néonazi (trois pelés et un tondu ravagés par les boissons fortes) et ne prête aucune attention aux officines politico-religieuses, plus nombreuses et plus toxiques... (on a eu un imam salafiste prêcher à Strasbourg dont la DCRI ne savait même pas qu'il avait été expulsé de Syrie pour prêches incendiaires !!! Nous sommes fort bien protégés....)
05 décembre 2010, 15:04   Re : La Charia dans un lieu public
Chère Onuphre, je trouve que vous usez abondamment du soulignement, des caractères gras et de la ponctuation émotive, ce qui concorde bien avec le ton de vos messages. Pour ma part, j'aime à être laissé libre d'accorder plus ou moins d'importance à tel ou tel élément d'un écrit au risque que certains m'échappent. Bonne fin de journée (d'automne comme le préciserait JM)
Utilisateur anonyme
05 décembre 2010, 15:06   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
Jean-Marc
Onuphre,

Je ne crois pas que la loi définisse quelque chose quant à la dissimulation de nouvelles, je sais en revanche qu'elle prévoit des choses en matière de diffamation, d'insultes et d'incitation à la haine.


Jean-Marc,
Je m'interroge sur le refus d'informer. Le refus d'informer c'est empêcher l'électeur de voter en connaissance de cause, d'avoir tous les éléments en mains. pour juger. Dans le Tiers Monde on bourre les urnes, en Occident , dont la France (et ce massivement) , on bourre les crânes. Je m'explique on bourre les crânes d'informations biaisées, on camouffle les vérités dérangeantes d'où des élections truquées en amont des urnes !!!! Nous devons être au courant de tout et quiconque dissimule une information à devrait être passible d'une condamnation car il procède à une manipulation de l'opinion et au delà fausse le jeu démocratique (si fragile ces temps-ci...).
Je n'avais pas pensé à cela... vous voudriez donc dire que le Gouvernement cacherait les malfaisants Français de souche européenne lorsque les médias nous montrent les violences de banlieue, notamment TF1 ? il faudra que je creuse la question...
Utilisateur anonyme
05 décembre 2010, 15:55   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
Éric Veron
Chère Onuphre, je trouve que vous usez abondamment du soulignement, des caractères gras et de la ponctuation émotive, ce qui concorde bien avec le ton de vos messages. Pour ma part, j'aime à être laissé libre d'accorder plus ou moins d'importance à tel ou tel élément d'un écrit au risque que certains m'échappent. Bonne fin de journée (d'automne comme le préciserait JM)

Bonjour, je ne pense pas être émotif. Mais j'ai un problème de typographe... Tout simplement.

J'ai remarqué que j'étais rebuté par les gros pavés de texte et je pratique, par ailleurs, la lecture rapide donc je lis en diagonale ls textes, souvent, et m'arrête sur ce qui retient mon attention. J'aime bien aussi qu'on m'y aid moteur de recherche...e (j'aime les italiques).
Il y a un sociologue (du CNRS ?) qui sert de conseiller aux services d'écoutes qui a émis cette loi (ô combien naïve) que extrême droite = paranoïaque = points d'exclamations + caractères gras. Il ne reste qu'à mouliner avec les moteurs de recherche...Quand j'ai lu ça, j'avoue que j'ai souris assez béatement. Cela est censé rhédibitoire, ne croyez-vous pas cela naïf ? La police de la pensée a des recettes bien pauvres, ne croyez-vous pas ? Je suis ce que je suis, mon émotivité est de moyen étiage (pas de tachycardie, de polypnée, de tein rouge brique, d'yeux injectés...et pas non plus d'état amorphe traduisant une émotivité plancher).
Mon système neuro-végétatif est bon, il me semble. Le petit verre de vieux Cognac qui est à portée de ma main droite contribue peut-être au fait que je sois dans un état de douce euphorie, et si le ton de mes messages vous semble être l'aigri, je crains que ce soit une désagréable impression que je regrette de vous faire. Veuillez en accepter tous mes regrets. En gage de bonne volonté je ne soulignerai rien. Bien cordialement.
C'est une traduction automatique ?
Utilisateur anonyme
05 décembre 2010, 16:30   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
Francmoineau
C'est une traduction automatique ?

C'est quoi qui a été traduit ?
05 décembre 2010, 16:41   Re : La Charia dans un lieu public
Je ne veux pas en rajouter car je crois qu'on a déjà forcé sur la forme mais il me semble que la lecture rapide, que je pratique, est d'autant plus efficace que ne texte ne comporte pas trop d'aspérités. C'est le cerveau du lecteur qui décide du choix des mots-clefs.
Utilisateur anonyme
05 décembre 2010, 16:47   Re : La Charia dans un lieu public
Citation
Florentin
Je ne veux pas en rajouter car je crois qu'on a déjà forcé sur la forme mais il me semble que la lecture rapide, que je pratique, est d'autant plus efficace que ne texte ne comporte pas trop d'aspérités. C'est le cerveau du lecteur qui décide du choix des mots-clefs.

Oui, mais qu'est-ce qu'une aspérité ? Une aspérité typographique ou une aspérité de langage de syntaxe, phrase trop longue, références obscures réservées à un petit cénacle. Ce n'est pas évident...
05 décembre 2010, 16:51   Re : La Charia dans un lieu public
Aspérité typographique, bien sûr.
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