Tout compte fait, je suis partagé à l'égard de ces "cotchings" en écriture. Ce bricolage éducatif qui se cherche a le mérite de montrer qu'il n'est décidément pas possible de se passer d'un minimum de maîtrise des "dimensions du langage". Dans l'état actuel de leurs évolution, les hommes ont encore besoin de comprendre les consignes qu'ils échangent. On notera cependant que,
pour ne pas changer, c'est au moment où le travail et lui seul risque d'en pâtir qu'ils voudraient remettre de l'ordre dans les paroles.
Nous ne sommes pas prêts de lire :
"
Face aux difficultés rédactionnelles qui, trop nombreuses, finissent par entraver de manière sensible la communication au sein des échanges amoureux, le département de Sciences du Langage de l'Université Paris Ouest a mis en place depuis deux ans un parcours de Master dédié à la maîtrise du discours amoureux : le parcours ECRIFORE (ECRIture, FOrmation, REmédiation).
Les défaillances observées touchent à l'ensemble des dimensions du langage : non seulement la grammaire, l'orthographe ou le vocabulaire, mais aussi le style, la cohérence et l'argumentation, ainsi que la maîtrise des enjeux intimes et partagés, liés aux genres d'amour ..."
Cela dit, j'ai peine à croire que les "cotchs" iront puiser dans la focalisation de la narratologie omnisciente de quoi remettre un peu les idées en place aux futurs décideurs, afin qu'ils s'entendent
plancher.