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Ils apprennent à mieux soigner les croyants

Envoyé par Phil Steanby 
CRÉTEIL

Ils apprennent à mieux soigner les croyants

CHRISTINE MATEUS | 12.01.2011, 07h00

Les élèves infirmiers de Limeil ont des cours pour réussir à concilier la pratique religieuse des patients et les soins.Hier, ils ont découvert les rites musulmans à la mosquée de Créteil.

Comment concilier le respect de la liberté du culte, inscrit noir sur blanc dans l’article 8 de la charte du patient hospitalisé, avec une bonne gestion des soins? Une trentaine d’étudiants de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de l’hôpital Emile-Roux (AP-HP), à Limeil-Brévannes, cherchaient des réponses à cette question hier à la mosquée de Créteil.
Après une visite de l’édifice, ces futurs infirmiers et infirmières, appelés à côtoyer des patients de différentes confessions religieuses, ont suivi une conférence conduite par l’Union des associations musulmanes de Créteil (UAMC), qui gère la mosquée, sur le thème : « Le milieu hospitalier et l’islam ».

Visites dans d’autres lieux de culte

Avant cette sensibilisation, les étudiants s’étaient déjà rendus chez les bouddhistes à la pagode de Joinville, à la synagogue de Créteil rencontrer la communauté juive ou encore à l’église orthodoxe de Paris. Des visites menées dans le cadre de leur module d’enseignement : « Rites, cultures et religions ». Dans un hôpital, il n’est pas rare en effet que le personnel soignant soit confronté à des refus pour des raisons religieuses. Pour les uns, pas question d’être examiné par un médecin de sexe masculin, pour d’autres d’appeler le personnel du service avec la sonnette électrique le samedi ou encore de porter les vêtements de l’établissement car la tenue ne couvre pas suffisamment le corps… « Ce module est un enseignement imposé. Certains de ces étudiants de deuxième année ont fait entendre leurs réticences au motif qu’ils étaient profondément athées. Certes, le personnel soignant doit rester dans une position neutre, les établissements de santé sont des établissements laïcs mais ces futurs infirmiers auront à prendre en charge des patients qui viennent avec leur histoire », explique Anna Giacomini, formatrice à l’Ifsi. Exemple : « Si on ne sait pas qu’un orthodoxe fait son signe de croix de droite à gauche, contrairement aux catholiques, l’infirmier ou l’infirmière peut penser que le patient est confus », illustre-t-elle. Avant d’engager les discussions, Ibrahim, de l’UAMC, remercie les étudiants. « Aller vers l’autre pour mieux se connaître, pour dissiper les malentendus, les préjugés, est très important pour nous. »

Les étudiants ont multiplié les questions. « Il paraît qu’un non-musulman ne peut pas toucher un Coran écrit en arabe. Comment fait-on si un patient hospitalisé le laisse tomber du lit? » demande une étudiante. Réponse : « Vous pouvez le ramasser avec une couverture, il faut que quelque chose fasse barrière. »

« Si un patient ne peut pas entrer en contact avec l’eau, pour des raisons médicales, comment peut-il faire ses ablutions avant la prière ? » interroge un autre étudiant. « Ne soyez pas étonné si vous voyez une pierre dans sa chambre, il peut en effet passer cette pierre pour se purifier s’il ne peut pas utiliser l’eau », indique l’intervenant. Don du sang et don d’organes, jeûne du ramadan et grossesse, crémation… tout est passé en revue par les futures blouses blanches. Dans ce cadre, la mosquée accueille également les élèves de l’Ifsi de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP) de Créteil. Des discussions sont également en cours avec l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP) de Villejuif.



[www.leparisien.fr]
Que dire ?... Mais que dire ? On est pantois.
Les étudiants ont multiplié les questions. « Il paraît qu’un non-musulman ne peut pas toucher un Coran écrit en arabe. Comment fait-on si un patient hospitalisé le laisse tomber du lit? » demande une étudiante. Réponse : « Vous pouvez le ramasser avec une couverture, il faut que quelque chose fasse barrière. »

Il faut bien leur faire entrer dans le crâne, à ces étudiants de bonne volonté, que pour une partie de la population ils sont impurs, et qu'ils doivent de surcroît respecter ce jugement porté sur eux.
-- Et si le patient fait tomber sa pierre ?
-- Vous prenez un coran dans chaque main et vous soulevez la pierre.
C'est incroyable... Mais où va-t-on...

Pour précision, l'article 8 de la charte du patient hospitalisé :
L’établissement de santé doit respecter les croyances et convictions des personnes accueillies. Dans les établissements de santé publics, toute personne doit pouvoir être mise en mesure de participer à l’exercice de son culte (recueillement, présence d’un ministre du culte de sa religion, nourriture, liberté d’action et d’expression, rites funéraires…).
Toutefois, l’expression des convictions religieuses ne doit porter atteinte ni au fonctionnement du service, ni à la qualité des soins, ni aux règles d’hygiène, ni à la tranquillité des autres personnes hospitalisées et de leurs proches.
Tout prosélytisme est interdit, qu’il soit le fait d’une personne hospitalisée, d’un visiteur, d’un membre du personnel ou d’un bénévole.


Je ne pensais pas que cela signifiait ramasser un Coran à terre avec des gants... On voit dans quel sens va le respect de l'autre.
Utilisateur anonyme
14 janvier 2011, 16:42   Re : Ils apprennent à mieux soigner les croyants
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Comme d'habitude, les Britanniques sont bien plus en avance sur nous question dhimmitude :

[www.bivouac-id.com]
Utilisateur anonyme
18 janvier 2011, 01:08   Re : Ils apprennent à mieux soigner les croyants
Sous le IIIème Reich la petite histoire (fausse) courrait :

Un jeune officier SS conduit sa femme à la maternité tenue par des Soeurs.

En entrant dans la chambre il fait un scandale et demande qu'on appelle la Supérieure. Il lui désigne alors du doigt un crucifix trônant au dessus du lit et exige qu'il soit immédiatement ôté : "je ne veux pas que la première chose que mon enfant découvre en arrivant au monde soit ce Juif crucifié".

On lui assure qu'il sera fait fait selon son désir.

Le jour de la naissance l'officier reçoit un appel de la maternité. La Soeur le félicite : tout c'est très bien passé, la maman se repose après avoir donné naissance à un magnifique petit garçon, un beau petit aryen.

"Et puis pour le crucifix, ajoute la Soeur, soyez-rassuré, l'enfant n'a pas pas pu voir notre Seigneur : votre fils est né aveugle".

Gageons qu'elle sera recyclée dans quelques années avec Aziz ou Murad dans le rôle du papa. S'il reste encore des maternités avec des crucifix.
Pour le Coran, c'est inexact.

Quelques fanatiques peuvent prétendre qu'un chrétien ne peut toucher le Coran, c'est faux d'après toute la doctrine.

La réponse est immédiate et imparable : le Coran est censé, par sa beauté, éblouir le lecteur. Dès lors, comment l'homme peut-il refuser au lecteur la possibilité de découvrir le message de Dieu ?

La règle est, en réalité, la suivante : le musulman ne doit pas toucher le Coran en état d'impureté.
Superstition et quérulence, encore, toujours, partout... Comme tout cela est usant !
Je complèterai ce que vous dites de la façon suivante :

Superstition, quérulence, exagération et généralisation, encore, toujours, partout... Comme tout cela est usant !
Au fait, Jean-Marc, qu'est-ce donc qu'un "état d'impureté" ? (Je suppose que si le mahométan ne peut toucher un coran dans un tel état, un non musulman le pourra encore moins.)
Pour vous donner une idée concrète, c'est le même état que celui d'un catholique pratiquant qui accepterait Jésus-hostie en se sachant en état de pêché mortel.
Utilisateur anonyme
18 janvier 2011, 17:46   Re : Ils apprennent à mieux soigner les croyants
(Message supprimé à la demande de son auteur)
18 janvier 2011, 19:09   Tout est bon dans le cochon
Ah, mais c'est bien sûr ! Voilà qui explique nos affaiblissements soudains après les petits salés aux lentilles, l'état commateux des amateurs de "jambon-beurre" ! Le niveau de sérotonine ! Voilà qui explique la léthargie, le sommeil de tout un peuple !

"Un mangeur de porc n'a pas de patriotisme ?"

"Un mangeur de porc peut mettre ses muscles en action, mais pas son cerveau".

"Une longue barbe encourage la production de testostérone" (et l'autre : "Allah est grand !").

Merci, M. Bourjon, merci !
C'est à la fois comique et inquiétant parce que des millions d'imbéciles croient ces sornettes.
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