Les bonnes consciences dénoncent sans cesse la discrimination sociale, raciale et religieuse à l'embauche, en expliquant qu'il y a des milliers de "jeunes" sur-diplômés qui ne trouvent pas d'emploi.
Quand on connaît l'échec scolaire dans les zones qu'on présente comme discriminées, on peut s'étonner d'apprendre qu'elles recèlent malgré tous de nombreux éléments ayant des nombreux diplômes. Il y en a, heureusement, mais ils sont peu nombreux, comme le révèle enfin "Le Monde" :
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Ce ne sera donc pas à compétences égales qu'on prendra un jeune de banlieue, mais à compétence inégale ! C'est inévitable, car sinon seulement 10 % de ces jeunes pourront espérer trouver un emploi, puisque seulement 10 % d'entre eux ont un diplômes supérieur au bac (souvent un BTS ou un DUT, puisqu'il est question de "bac + 2" selon l'expression consacrée).
Pour ceux qui ont un diplôme plus élevé, il serait intéressant de savoir dans quelle discipline il est, car je sais que ces quartiers comptent beaucoup de diplômés en sociologie, lesquels se reconvertissent ensuite et deviennent "éducateurs", pratiquant une propagande bourdivine odieuse, aux frais des collectivités, notamment de l'Etat.
Conclusion : les banlieues connaissent davantage de chômage parce qu'on y est peu diplômé. Point de discrimination, simplement de l'intérêt bien compris des entreprises.
La question rebondit donc : pourquoi ont-ils peu de diplômes ? Parce qu'on y travaille pas à l'école, parce qu'on y valorise peu l'école et ses enseignements, parce que les écoles y connaissent beaucoup de violence (une violence dont les coupables sont de ces quartiers mêmes), parce que beaucoup d'élèves ne parlent pas ou pas bien le français au primaire, etc. Beaucoup de ces problèmes sont liés à l'immigration et à l'islam - lequel donne comme très peu utile ce qu'on apprend à l'école occidentale.
Les campagnes françaises ont plutôt moins de moyens scolaires et des résultats infiniment meilleurs !