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Les conseillers de Sarkozy

Envoyé par Ostinato 
12 mars 2011, 01:21   Les conseillers de Sarkozy
Comme au temps de la Cour des rois, Sarkozy semble gouverner par le biais de conseillers substitués à la représentation républicaine. On ne s"étonne plus alors du manque de cohérence d'ensemble de la politique, qui doit évoluer en fonction d'influences diverses et contradictoires. Un des conseillers vient d'être limogé et on ne le regrettera pas. Mais comment de tels personnages peuvent-ils être choisis :

Débat sur l'islam : Sarkozy limoge son conseiller à la diversité pour ses critiques

Nicolas Sarkozy a limogé son conseiller à la diversité, Abderahmane Dahmane, vendredi. Celui-ci a émis jeudi de vives critiques quant au débat sur l'islam voulu par l'UMP, et soutenu par l'Elysée.
Le débat sur l'islam organisé par l'UMP n'en finit pas de faire des vagues. Celui-ci aura mis un terme vendredi à l'entente entre Nicolas Sarkozy et son conseiller à la diversité Abderahmane Dahmane. Jeudi, ce dernier avait organisé une réunion « pour la dignité de l'islam en France » à la Grande mosquée de Paris mais l'événement aura eu raison de lui.
Un conseiller est tenu au devoir de réserve », a-t-on expliqué à l’Elysée. Abderrahmane Dahmane a utilisé des termes « inadmissibles, proches de l’insulte, en parlant de peste et de neo-nazis », (!!!) a-t-on encore dénoncé à la présidence
.

Lobby, vous avez dit lobby ?

[www.francesoir.fr]
Ostinato, c'est inhérent aux régimes présidentiels (ou présidentiels de fait, comme la France).

Je ne comprends pas qu'on reproche à M. Sarkozy (qui a suffisamment de défauts par ailleurs) une pratique qui fut celle du Général et ensuite de Pompidou. Je suis de tradition gaulliste, et je puis vous affirmer, par expérience personnelle, que l'action de Jacques Foccart, Pierre Juillet ou Marie-France Garaud était de cette nature, et qu'on n'y trouvait rien à redire (je veux dire, sur le fait que ces personnes aient eu une influence, non sur le fond des actions qui était, à juste titre imputé au Président).
12 mars 2011, 14:30   Re : Les conseillers de Sarkozy
Le problème c'est l'incohérence des choix et des mesures politiques ainsi que le nombre de conseillers.La désignation de celui-ci me paraît très significative ainsi que son éviction d'ailleurs.
Sur cela, nous sommes d'accord.
Utilisateur anonyme
13 mars 2011, 00:32   Re : Les conseillers de Sarkozy
Mais cette éviction me paraît tout de même être une bonne nouvelle, non ?
Citation
Jean-Marc
Je suis de tradition gaulliste...

Vous êtes donc un gaulliste qui lit le canard enchaîné (vu dans un de vos messages sur un autre sujet).
Vos contradictions s'expliquent.

Êtes-vous encore nombreux dans votre section gaullo-communiste ?
Parce que je pensais que l'histoire vous avait tourné le dos ?

(Et pour faire le lien avec l'autre sujet, êtes-vous sûr que vous ne préféreriez pas vivre dans les années 60, au moins vous vous seriez senti moins seul à cette époque ?)

Bien à vous.

(ces quelques questions piquantes ne sauraient remettre en cause votre liberté d'opinion, cela va de soi)
Utilisateur anonyme
13 mars 2011, 01:01   Re : Les conseillers de Sarkozy
Dites-moi Pyrrhon, vous faites exprès de faire toutes ces fautes d'orthographe ? Les messages de Jean-Marc ont au moins le mérite d'être irréprochables à cet égard. Un égard qui a toujours été jugé important en ces parages.
Il y a des nostalgies naturelles : on est plus vigoureux à vingt ans qu'à soixante...
Citation
Côme
Dites-moi Pyrrhon, vous faites exprès de faire toutes ces fautes d'orthographe ? Les messages de Jean-Marc ont au moins le mérite d'être irréprochables à cet égard. Un égard qui a toujours été jugé important en ces parages.

Mille excuses, ce sont au mieux des fautes de frappe, je redoublerai d'attention à l'avenir...
Merci de réagir ainsi au lieu de prendre la mouche.
D"autant que la mouche, en l'occurrence, avait la légèreté du bourdon.
Pyrrhon,


Dans ma jeunesse, il y avait davantage de gaullistes qui lisaient le Canard que de gaullistes qui lisaient Minute, je crois.

Je vais vous étonner en vous indiquant une chose. Dans les milieux gaullistes, que j'ai beaucoup fréquentés dans les dernières années de l'UDR et ensuite au RPR, un journal, un seul journal était détesté. Ce n'était pas l'Humanité. Un seul journal n'était pas lu. Ce n'était pas le Nouvel Observateur. C'était Le Monde, car Le Monde se drapait dans "l"objectivité", en fait la prétendue objectivité.

Je me permets de vous donner un conseil : lisez des journaux qui n'ont pas votre opinion (sans compter que vous n'êtes pas obligé de les acheter, maintenant). En revanche, ne faites pas confiance au Monde, c'est sournois.

Par ailleurs, ayant déjà vécu dans les années soixante, je préfère largement les années actuelles, car au moins une chose a diminué : l'hypocrisie dans les relation sociales et familiales.

L'histoire, dites-vous, nous a tourné le dos. C'est possible.

Le gaullisme n'est pas un mouvement isolé : il correspond à une tradition française de pouvoir central fort, d'idée de grandeur pour la France, et d'un grand pragmatisme sur la base de "qui veut la fin veut les moyens". Cette tradition n'est pas très "philosophes et enculeurs de mouches", elle est plutôt "préfets, entrepreneurs, ingénieurs". Elle se fixe des objectifs clairs et se donne les moyens d'y parvenir (elle ne cherche pas à faire mille choses à la fois : entre par exemple écologie et développement, elle choisit). C'est très important : c'est une tradition qui CHOISIT et qui ne "tortille pas du popotin" (c'est très français, cette expression, vérifiez). C'est aussi une tradition qui ne reporte pas sur les autres ses échecs. Cela se nomme colbertisme, bonapartisme, gaullisme.
Cher Jean-Marc,

Je respecte pleinement votre opinion, et, au demeurant, je partage certaines idées et politiques du Général de Gaulle.
De plus, il m'arrive de lire toutes les presses, d'autant plus si ces dernières affiches clairement leur position, ce qui permet une meilleure compréhension de leur analyse.
Par ailleurs, j'ai moi-même beaucoup de contradiction dans mon esprit, et la lecture m'aide à y répondre.

Voyez-vous, nous ne sommes presques pas différent, nous avons seulement un regard différent sur certain sujet.
Mais, disiez-vous, c'est cela la véritable diversité française.

Mon intervention, au delà de vous signifier ma surprise sur vos opinions politiques, voulait attirer votre attention sur le fait que la situation actuelle n'était plus celle des années 60, en sous-entendant donc que la réponse à y apporter ne pouvait donc plus être la même.
Comme souvent, comme presque toujours, l'histoire ne se répète pas deux fois, mais encore une fois, libre à vous d'avoir votre propre analyse.

Amicalement.


"Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste

Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
Je fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration

Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon"

Dutronc résume bien la situation des Français.

En voici une autre, une Chanson de Mai :

J'ai un beau costume

Et un nœud papillon

J'suis pour les coutumes

Et aux urnes j'irons



REFRAIN

Je vote je vote

Car je suis un veau

Et tous les veaux votent

Gloire aux godillots



De bon matin dans l'urne

Je m'en vais poser

Triste et taciturne

Mon petit papier



REFRAIN



Qu'importe la liste

La liste des élus

Qu'importe la liste

Je l'aurai dans l'cul
Un peu vulgaire la fin, non ?
De plus, la différence, c'est que l'opportuniste est un homme politique dans la chanson de Dutronc, et non tous les français.
Je vous accorde que l'on pourrait l'appliquer à certains, mais pas à tous : il y a plus d'hommes fidèles à leurs idées dans la vie que dans la politique.
Non, je ne dirais pas vulgaire, car c'est une chanson d'un moment, très à la Montehus.

La retranscription que j'en ai donnée est par ailleurs fautive.

Je suppose que ceux qui l'ont transcrite ne l'ont pas entendue, je pense que la chanson dit non point "Et aux urnes j'irons" mais "Aux urnes moué j'irons".

Elle est à mettre dans la lignée des "Votez oui, Votez non mais votez dans le trou" et "Les congres votent ouigre".
En fait, vous laissez entendre que c'est de la faute des électeurs si les hommes politiques nous trahissent.

Vous nous invitez en quelque sorte à ne plus voter "dans le trou", alors que c'est le seul moyen qu'il nous reste pour nous faire entendre (mis à part internet et le café du coin).
Utilisateur anonyme
13 mars 2011, 15:21   Re : Les conseillers de Sarkozy
Citation

Je respecte pleinement votre opinion, et, au demeurant, je partage certaines idées et politiques du Générale de Gaulle

Je vais faire comme tante Yvonne : la fermer !
Encore merci.

Vraiment, j'essaye de me soigner, avec votre aide je vais y arriver...

(Je n'ai pas l'habitude d'écrire avec un clavier, mes idées vont plus vite que mes doigts)
"Je n'ai pas l'habitude d'écrire avec un clavier, mes idées vont plus vite que mes doigts"

J'ai connu ça longtemps.
Citation
Jean-Marc
Par ailleurs, ayant déjà vécu dans les années soixante, je préfère largement les années actuelles, car au moins une chose a diminué : l'hypocrisie dans les relation sociales et familiales.

Ah ! Je ne sais si nous avons gagné au change...
Ah, Francmoineau, Francmoineau, vous et moi sommes les deux seuls authentiques réacs de ce forum...
(entre par exemple écologie et développement, elle choisit)

Elle est congre ou quoigre ?
Non, votez... je me bornais à citer des exemples. Je suis comme les godillots, en fait : je râle mais je vote. Ce qui nous sépare, semble-t-il, c'est que vous votez dur et que je vote mou.
Citation
Jean-Marc
Le gaullisme n'est pas un mouvement isolé : il correspond à une tradition française de pouvoir central fort, d'idée de grandeur pour la France, et d'un grand pragmatisme sur la base de "qui veut la fin veut les moyens". Cette tradition n'est pas très "philosophes et enculeurs de mouches", elle est plutôt "préfets, entrepreneurs, ingénieurs". Elle se fixe des objectifs clairs et se donne les moyens d'y parvenir (elle ne cherche pas à faire mille choses à la fois : entre par exemple écologie et développement, elle choisit). C'est très important : c'est une tradition qui CHOISIT et qui ne "tortille pas du popotin" (c'est très français, cette expression, vérifiez). C'est aussi une tradition qui ne reporte pas sur les autres ses échecs. Cela se nomme colbertisme, bonapartisme, gaullisme.

Vous avez ajouté ce passage après coup.

Soit.

Alors, laissez-moi vous dire que votre ami de Gaulle été un "ami du désastre qui allait venir".

En faisant machine arrière en Algérie (pour être courtois), n'a-il pas agi un peu précipitamment et préludé à l'infernale contre-colonisation qui s'ensuivit ?

A ce moment décisif de notre histoire récente, n'auraient-ils pas dû prendre le temps de "philosopher et d'enculer les mouches" ?

Un peu de réflexion avant d'agir, je vous le dis, voilà ce qu'il manque aux opportunistes que vous citez.

Leur énergie est profitable, leur lâcheté d'homme isolé est regrettable.

(Et encore, je ne jugerai pas ici leur manque de savoir vivre.)
Pyrrhon,

Le commentaire fut ajouté, mais avant la mi-journée.

Vous me dites :

En faisant machine arrière en Algérie (pour être courtois), n'a-il pas agi un peu précipitamment et préludé à l'infernale contre-colonisation qui s'ensuivit ?

La marche avant aurait consisté à terminer la guerre d'Algérie en doublant la victoire militaire d'une victoire politique. Cela étant, qui dit Algérie dit Algériens. Il y a six millions de musulmans en France, et on s'en plaint, semble-t-il. Que feriez-vous avec trente de plus ?
Avec "trente de plus" en Algérie, et un nombre raisonnable en France, je signe des deux mains.

Pour la question de l'Islam en Algérie, je vous renvoie au message sur un autre sujet I C I que vous avez lu, puisque vous m'avez répondu, mais vous n'avez pas l'air de m'avoir compris ("je vous ai compris", disait-il) :
"les plus sages des "locaux" appréciaient la présence française, car elle les aidait à résister à l'islamisation de leur terre."
Utilisateur anonyme
13 mars 2011, 23:12   Re : Les conseillers de Sarkozy
Citation

Ah, Francmoineau, Francmoineau, vous et moi sommes les deux seuls authentiques réacs de ce forum...

Je ne sais pas pour Francmoineau, mais vous ne l'étiez pas à l'heure de vos premiers écrits. Ah le doux temps où les invertis étaient qualifiés de fléau social et où ils vivaient dans la peur ! Oui, votre nostalgie est bien compréhensible.
Côme,

C'est un coup en dessous de la ceinture, interdit entre gentlemen !

Occupez-vous de vos f... ou plutôt restez la tête dans le c... pour ne pas voir la réalité de notre situation en face, et ne pas adopter la bonne posture idéologique, celle d'un homme qui se relève devant les dangers qui nous menacent.
Vous me surprenez, cher Maître : je pensais que nous étions beaucoup moins nombreux !...
Côme, je me permets de trouver votre dernière intervention inadmissible, en tout cas sur le forum de l'In-nocence.
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