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Philippe Némo recoit Jean-Francois Mattei

Envoyé par Gérard Rogemi 
Sujet : Le procès de l'Europe : Grandeur et misère de la culture européenne"

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Utilisateur anonyme
22 mars 2011, 09:24   Re : Philippe Némo recoit Jean-Francois Mattei
(Message supprimé à la demande de son auteur)
22 mars 2011, 09:59   ELISABETH BADINTER
Très belle allocution d'Elisabeth Badinter. Elle est sincére et elle dit pratiquement tout ce qu'il y a dire sur l'état de l'école républicaine.


Utilisateur anonyme
22 mars 2011, 10:21   Re : ELISABETH BADINTER
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Merci Rogemi pour ces deux liens fort intéressants.

Qu'il est bon d'écouter un J.F Mattéi ! Il fait partie de ces personnes qui, en peu de mots finalement, ont le don de remettre les choses à leur juste place et dans la bonne perspective.

Quant à l'allocution de Mme Badinter : bravo, en effet. Sur d'autres sujets je suis en désaccord profond avec ses idées, mais je dois reconnaître qu'elle fait figure ici de grande dame, et que ses propos sonnent puissamment aux oreilles.
Oui, sur le fond, oui. Je m'étonne cependant qu'une personne de son éducation, niveau, importance sociale, etc. puisse, dans un discours préparé et apparemment lu, confondre Le Creusot et le creuset et employer pallier à.
Dans le premier cas, c'est très certainement un lapsus...

Pour "pallier à", notons que le TLFI le dit fréquent et le juge critiqué par "les grammairiens puristes".
Remédier à quelque chose, pallier quelque chose... Qui d'entre nous n'a jamais appris à faire cette distinction ? Est-ce "puriste", par exemple, de préférer dire se souvenir de quelque chose et se rappeler telle ou telle chose ?
En général je suis en désaccord avec Elisabeth Badinter, mais là je mettrais les pouces.
J'avais failli signaler cela moi aussi (auquel je rajouterais d'ailleurs une liaison douloureuse dans bec-z-et-ongles), mais je m'en étais abstenu parce que je me soigne. (Rechute, donc). Jean-Marc, je ne pense pas que le coup du Creusot soit un lapsus, car il est prononcé très posément, et sans l'ombre d'un repentir, si vous écoutez bien.
Néanmoins en accord avec le fond du propos de Mme Badinter, naturellement !
Mais ne pensez-vous pas que justement, les vrais laspsus sont ceux qui échappent entièrement à la conscience du locuteur, c'est-à-dire qui ne donnent lieu à aucun pentimento ?
Oui, bon, d'accord, le fond est juste mais pas très subtil non plus ni très percutant. De plus, sans éclairage pour atténuer le contre-jour, et avec ce ton accablé, la dame semble prononcer une oraison funèbre au dessus d'une tombe. Je repasserai la résurrection de l'école.
Cher Stéphane, vous avez raison, bien sûr. D'ailleurs, en ces cas-là, si quelqu'un vous reprend, vous répondez en général "Comment ? J'ai dit ça, moi ? Mais non, voyons !"
Utilisateur anonyme
22 mars 2011, 18:26   Re : Philippe Némo recoit Jean-Francois Mattei
Elisabeth Badinter écolière était donc une "élève moyenne." Elle l'est restée. Elle livre des copies soignées, laborieuses, sans fautes majeures ; mais sans une once de talent.
Stéphane, ce commentaire, "grammairiens puristes" est celui du TLFI.

A propos des lapsus, je me souviens de cette scène terrible où Jack Lang, voulant honorer Georges Moustaki, l'appela à plusieurs reprises Moustaku.
C'est bien un coup de Lang !
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