Langues O, en maternelle

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Et Nota bene en arabe, ça donne quoi ?

Cela donne ceci :

تنبيه

Google, étrangement, donne :

الملاحظه

(Message supprimé à la demande de son auteur)

On a beau vouloir se persuader qu'on ne s'étonnera plus de rien... Au grand jour, sans vergogne, sans imaginer sans doute qu'il puisse y avoir des réticences.

Je lis la nota bene, et l'envie me prend de saisir la Halde.

Dire qu'on fait toutes les difficultés pour l'enseignement des patois et langues régionales, qui sont en train de mourir ! Tout ça pour dérouler le tapis rouge à des patois sans lien avec nos terroirs, sans culture écrite (au contraire de l'occitan, notamment) et sans mémoire en relation avec la France !
Si ça n'est pas un suicide assisté par notre classe politique que ce double mouvement d'accompagnement de la mort de nos langues et de promotion de de celles qui les enterrent définitivement, en même temps qu'elles enterrent le français vivant !

La Halde, et le SSS (Service de surveillance syntaxique).

Le centre-ville se restreignant à proportion de l'envahissement banlocal, le BN boboïsant (un pléonasme, pour ainsi dire) commence donc à pouvoir goûter du bout des lèvres la joie sans mélange de la diversitude tant vantée.

Il me semble qu'il faille tout de même replacer cette information dans son contexte pour ne pas faire de commentaires hors sujet...

Les Enseignement des Langues et Cultures d'Origine (E.L.C.O.) ont été introduit dans les années 70, au moment où l'avenir des populations immigrées en France était incertain. Comme on pensait que les immigrés venus travailler en France retournerait peut-être dans leur pays d'origine, on a introduit les ELCO afin que leurs enfants nés ou ayant grandi en France gardent un lien avec la culture de leurs parents et ne soient pas déphasés lors de leur retour dans leur pays d'origine.

Evidemment, comme il est très difficile de réformer quoi que ce soit en France, les ELCO n'ont jamais été supprimés, même quand il est devenu évident que les populations immigrées ne reviendraient pas dans leurs pays d'origine. Tout juste a-t-on élargi le droit à ces cours à tous les enfants quelles que soient leurs origines, sans doute pour éviter toute accusation de discrimination.

C'est donc une erreur de lier ces cours de culture étrangère aux politiques actuelles de "diversité", car bien qu'ils en possèdent parfaitement l'esprit, leur origine est, comme je viens de le montrer, tout autre et bien antérieure à la tendance actuelle.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Je confirme, l'administration ne prend de gants ni pour créer ni pour supprimer (sauf si crainte d'action syndicale). Quand on connaît la fameuse RGPP et l'attaque brutale contre tous les services opérationnels de l'Etat au bénéfice de la structure technocratique, on en revient vite de la prétendue inertie de l'État.