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Communiqué n° 1224 : Sur la révision de la gouvernance de Schengen

Envoyé par Marcel Meyer 
Communiqué n° 1224, samedi 23 avril 2011
Sur la révision de la gouvernance de Schengen

Le parti de l'In-nocence est évidemment favorable au projet gouvernemental dit "de révision de la gouvernance de Schengen", les accords de Schengen ayant en effet le plus grand besoin d'être révisés, non pas tant pour limiter la liberté de circulation entre citoyens européens que pour renforcer les différences de traitement entre citoyens et non-citoyens, d'une part, et pour augmenter de façon radicale la protection les frontières de l'Union.

Le parti de l'In-nocence a toujours considéré qu'un des objectifs les plus urgents était une révision de fond en comble de l'ensemble des dispositions juridiques et diplomatiques qui en l'état actuel laissent l'Europe et la France sans défense aucune contre la colonisation dont elle font l'objet. Il estime que si l'Europe ne veut pas se livrer à cette révision énergique, ainsi qu'il serait pourtant très souhaitable, la France, dans la situation d'urgence où elle se trouve face au Grand Remplacement en cours, est fondée à se protéger elle-même, serait-ce par des décisions unilatérales. Le plus pressé est la réalisation nette, par toutes les parties concernées, que le continent et notre pays sont confrontés à une conquête en cours, qui n'ose ou ne veut dire son nom mais qui a tous les caractères impliqués par lui. Les prétendus migrants doivent être traités en indésirés et se voir rigoureusement interdire, au besoin par la force, l'accès au territoire. Les premiers seront certes surpris mais ils auront tôt fait d'avertir les suivants.
Certains çà et là s'émeuvent de la différence de traitement entre celui que la Tunisie réserve aux réfugiés Libyens (pays en guerre) et celui que l'Europe réserve aux ... quoi "réfugiés économiques" ?, "migrants clandestins" ? de Tunisie. En bons sophistes, ils se plaisent souvent à y ajouter cette question rhétorique le sourire en coin "C'est à se demander où se trouve le Tiers-Monde".

Il faut leur répondre, d'abord

qu'un réfugié d'un pays en guerre, confronté à une situation dangereuse, dans laquelle sont mis en péril sa vie et ses biens, a droit à un accueil digne, à l'hospitalité, au secours, et à une authentique prise en charge;

que cette prise en charge, comme aujourd'hui celle offerte à ces réfugiés libyens installés dans des camps en Tunisie, ne saurait se concevoir autrement que comme provisoire, le temps d'un retour à une situation normale chez eux;

ensuite que le caractère provisoire de cette prise en charge est accepté et assumé d'un commun accord par le pays hôte et les réfugiés du pays en guerre;

qu'au contraire la prise en charge que réclament nos "migrants tunisiens" et les droits divers à un "bon accueil" et à toutes les facilités qu'ils souhaitent (titre de transport, droit de passage et d'installation, puis droit au logement, etc.) s'annoncent sans limitation dans le temps;

que la Tunisie n'est pas un pays en guerre;

que ces migrants tunisiens ne sont sous le coup d'aucune menace chez eux qui viserait leur vie ou leurs biens;

bref, que la doxa diffusée par ces migrants, les idéologues qui les soutiennent et le corps politico-médiatique qui leur sert de relais, nous enfument, nous prennent pour des gogos et des imbéciles.
"Immigrants par commodité" me semblerait le mieux. Il est évident, comme le souligne Francis, qu'il faut insister sur cette différence entre l'immigrant qui reste reconnu par son pays, le réfugié qui ne peut retourner chez lui pour raison de sécurité et surtout l'apatride (régime dit du "passeport Nansen"), lequel apatride devrait pouvoir être accueilli partout.
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