Publication in-nocente

Chers amis,

Il y a quelques années "notre" Cassandre a collaboré aux débuts du site LibertyVox. Elle y a mené à bien une entreprise originale : rédiger un texte qui relate la conversation entre une grand-mère et sa petite-fille, aujourd'hui, et qui traite, à partir de la situation vécue par cette petite-fille, notamment au collège, du Grand Remplacement, du racisme et de l'antiracisme, etc. Le titre de ce texte (d'un peu moins de 200 pages) résume bien la chose : "L’Assassinat de la France expliqué à ma petite-fille".

Il a été "publié" par LibertyVox, version après version, sous forme de fichier en simple téléchargement gratuit. À ce jour il a été téléchargé plus de… 300.000 fois ! Ce qui prouve que ce texte a bel et bien répondu à quelque chose, de façon souterraine. Cassandre l'a sans cesse repris et retravaillé depuis. Elle l'a repris plus complètement pour l'In-nocence ces derniers mois.

Attention : ce texte "parle" directement, témoigne d'un dialogue tel qu'il pourrait très bien avoir lieu entre une jeune adolescente d'aujourd'hui et sa grand-mère, expérimentée tant du point de vue de l'enseignement (c'est un professeur en retraite) que du point de vue des questions abordées (elle a bien connu l'Algérie avant et après l'indépendance). La "langue de bois" en est totalement absente, les précautions oratoires y sont quasi inexistantes, la parole y est libre… Bref : le politiquement correct n'y a pas sa place, et l'interdit, par temps de censure idéologique toujours plus étroite, n'est jamais très loin.

Quand nous avons lu ce texte la première fois, Cassandresque en diable, une sorte de legs, nous avons été enthousiasmés. "L'Assassinat…" a tout pour être un livre à grande diffusion, aisé, percutant (c'est le moins qu'on puisse dire…). Cela dit, et comme on pouvait s'y attendre, les tentatives de publication en tant que livre se sont soldées à ce jour par des fins de non recevoir (texte considéré comme "trop risqué"). Nous avons donc décidé de le publier sur notre site, par chapitre, à raison d'un par semaine, comme un feuilleton, ce à quoi le texte se prête bien. Il sera ensuite diffusé par le biais de notre revue, dont le premier numéro est prévu dans le courant du dernier trimestre de cette année. Ce document se prête également très bien à une transposition à l'écran : ce sont de courts chapitres, par thème ("Où l'on voit…"), sous forme d'un dialogue simple, direct, vivant : bref, il n'y a presque rien à faire pour passer à l'oral, avec un minimum de moyens vidéos ; cela fait partie de nos projets, ultérieurement.

La publication des deux premiers chapitres en une fois (pour "lancer" l'histoire) interviendra sous peu, sur ce forum.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Belle, et courageuse idée.
J'attends impatiemment de voir comment en faire lecture à mes enfants (6 et 9 ans).

J'avais lu ce texte en partie sur le forum de LibertyVox ; je me rappelle en effet son côté simple et percutant.

Pour revenir à ce que dit Didier Bourjon quant au "risque" à publier un tel texte : est-il réellement si élevé ? Il me semble que la police de la pensée (MRAP, LICRA, LDH, etc.) attaque surtout des propos publics ou des textes publiés dans les journaux ou sur Internet, mais assez rarement des livres ; je n'ai d'ailleurs pas en tête d'exemples de livres interdits à la publication par ces associations.

MRAP, LICRA, LDH... MILICE

(Message supprimé à la demande de son auteur)

C'est là qu'on voit tout l'intérêt des publications via internet, l'intérêt du livre in-imprimé, qui permet de s'affranchir de ces "bloqueurs" et de leurs "blocages".

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Il est aussi possible, par ce système de dématérialisation, de procéder à partir d'un pays étranger, l'auteur restant en France. Il faut alors que le délit soit punissable au sens des deux lois.

Article 113-5 du code pénal

La loi pénale française est applicable à quiconque s'est rendu coupable sur le territoire de la République, comme complice, d'un crime ou d'un délit commis à l'étranger si le crime ou le délit est puni à la fois par la loi française et par la loi étrangère et s'il a été constaté par une décision définitive de la juridiction étrangère.

Citation
Didier Bourjon
"Pour revenir à ce que dit Didier Bourjon quant au "risque" à publier un tel texte : est-il réellement si élevé ?"
Oui. C'est profondément choquant mais vous ne trouverez pas un éditeur sur la place pour le publier aujourd'hui ; même les éditions Reinharc qui nous soutiennent fortement aujourd'hui, comme chacun peut le constater, ne peuvent pas l'envisager. De même que "Le Camp des Saints" ne le serait pas de nos jours (publié), et bien d'autres. A l'In-nocence même il y a eu des réticences (craintes bien compréhensibles). C'est une histoire de tabou absolu, plus encore que de censure idéologique (cf. la FFF...). Si, une fois la lecture de "L'Assassinat..." terminée, vous trouvez un candidat prêt à se lancer pour le publier, surtout n'hésitez à nous mettre en relation...

Inexact, la réédition peut être l’occasion d’un procès (pour délit de presse) exactement comme la première édition d’un ouvrage. Ainsi, alors que personne n’a saisi la 17ème chambre correctionnelle (compétente en matière de presse) du TGI de Paris à l’occasion de la réédition du Camp des Saints (d’ailleurs accompagnée d’une préface (Big Other) qui a du faire monter la moutarde au nez de bien des bien-pensants) pourquoi ne pas constater ce qui ressemble à une bonne nouvelle et s’en féliciter ? Une fois n'est pas coutume.

Les choses changent doucement et peut-être que les privautés langagières de Sarkozy n’y sont pas pour rien. La police de la pensée au fond, fait très peu de procès, il lui suffit des menaces de procès pour parvenir à éteindre dans l’œuf les velléités de paroles ou d’écrits empreints de liberté de ton et sortant du moule convenu des discours de journaux télévisés ou des rapports officiels. Elle ne peut pas grand chose face au courage et à l'obstination. Son meilleur allié reste toutefois sans conteste le désintérêt complet qu’oppose une large majorité de nos contemporains à l’égard de l'acte de lire et celui de penser (cf un autre fil)… Or il est difficile d'être édité si le nombre de lecteurs potentiel est estimé très faible.

A ce propos, il y a eu hier soir une très intéressante réunion hier à Paris sur la liberté d'expression. Je suppose qu’elle sera en ligne bientôt car il me semble bien avoir aperçu Jean Robin qui la filmait.

Christian Vanneste (député du Nord et ancien professeur de philosophie) et Philippe Bilger (Avocat Général près la cour d'appel de Paris et auteur de Vingt minutes pour la mort : Robert Brasillach, le procès expédié) s’y sont révélés remarquablement éloquents (mais hélas alarmants sur les ravages de l'esprit haldique, pour le malheur de la liberté d’esprit). Il y avait aussi Robert Ménard (plus optimiste), Yves-Marie Laulan (démographe, donc sombre), Gilbert Collard et Jacques Trémolet de Villers (fort remarqué pour son sens de l'humour) tous très applaudis. La petite salle de l’ASIEM (deux cents places environ) était bourrée à craquer de juristes et d’avocats attachés à la liberté d’expression (beaucoup de gens debout). Ce genre de réunion fait songer que tout n’est pas perdu et qu’il reste bien des gens de valeur en France.

L'intervention de Yves-Marie Laulan a été retranscrite ici : [www.enquete-debat.fr]

A propos de liberté d'expression : attention elle a aussi son revers : ici

Une question écrite a d'ailleurs été posée par un député à ce sujet. Ou encore celle-ci.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

La conférence sur la liberté d'expression est en ligne sur Enquête et Débat.

[dai.ly]

Voir en particulier :
- l'intervention de Philippe Bilger un peu après la 13eme minute ;
- et surtout celle de Christian Vanneste à partir de la 26eme minute environ.