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Bientôt dans vos quartiers

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 09:15   Bientôt dans vos quartiers
(Message supprimé à la demande de son auteur)
26 mai 2011, 09:18   Casino Hallale
Chic chic chic ! La musulmanie en France est à son comble.
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 09:24   Re : Bientôt dans vos quartiers.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
J'aime la notion d'islam "à la française" qui n'est désiré que par des Français non musulmans (Verts, socialistes, NPA, UMP...). Les musulmans veulent un islam islamique : peu leur chaut la France, sinon pour quelques détails (à la manière dont il y a un islam tunisien, marocain ou algérien : le détail est la nationalité de l'imam, pas ce qu'il dit et enseigne).
De fait, l'islam à la française, c'est le fait de voir coexister non sans conflits nombreux et fréquents : un islam marocain, un islam tunisien, un islam algérien et d'autres islam moins influents (par exemple comorien). Il n'y a pas de gallicanisme musulman et je crains qu'il n'y en ait jamais, car il ne s'agit pas de s'émanciper d'un pape, mais il s'agirait de s'affranchir d'une autorité politique étrangère, laquelle finance de fait le culte (paie les imams, les forme et finance la construction de mosquées).
L'islam est, entre autres, le masque d'une terrible ingérence des pays du Maghreb (notamment) dans la politique française. C'est ainsi qu'on invite des intellectuels de ces pays ou Tariq Ramadan pour parler des problèmes des quartiers sensibles, sujet qui n'a a priori rien à voir avec l'islam puisqu'on nous répète que la cause du problème est exclusivement sociale.
Joël Roman est d'un dogmatisme terrible : il ne cesse d'en appeler au "bon sens" et à l'évidence, de laisser entendre qu'il s'appuie sur le terrain (???). Il n'a pas avancé un seul fait solide de toute la discussion. Il sélectionne les chiffres qui l'arrangent et ignorent les autres, fussent-ils plus nombreux et plus exacts.
Cet homme est un des agents de la défaite socialiste. Sa seule arme est l'indignation face à une opinion dissidente, qu'il accompagne naturellement de la condamnation de rigueur.
J'ai éteint puis rallumé la radio plusieurs fois...

Oui, cela m'arrive assez souvent, aussi, d'éteindre la radio, d'exaspération. Pour ce qui me concerne, c'est une réaction de défense que je croyais au début imputable à mon incapacité d'admettre la contradiction, les idées contraires aux miennes ; mais j'ai compris que c'était moins la peur de voir mes "convictions" ébranlées que celle d'être envahi par une sorte de vague à l'âme, de mélancolie. Cela n'a (presque) rien à voir, mais j'ai déjà réagi de la même façon avec Proust, aux derniers chapitres de la Recherche, mais là, c'était à cause du trop de beauté. La beauté insoutenable des dernières pages de la Recherche me faisait peur ; il me fallait boire cette liqueur à petites gouttes pour tenir jusqu'à la fin.
« selon lui Mme Sorel représente la "pensée dominante", la "pensée unique" qui partout s'impose »

Il y a deux aspects à cette affirmation. D'un côté la posture traditionnelle du loup qui crie au loup, adoptée ad nauseam par nos bons doxistes, et auquel on répond non moins traditionnellement "c'est çuikildikilé", ce qui ne nous mène pas bien loin. Mais d'un autre côté, il y a là une façon de reconnaître, en mauvais joueurs, leur défaite. Car il est de plus en plus évident que nous avons gagné la bataille idéologique — sans qu'on sache encore très bien ce que recouvre ce "nous" ni où nous mène cette victoire.
Si Casinos halals il y aura, que les autres soient débarrassés de ce type de nourriture, ce qui évitera d'acheter des produits halals non étiquetés, et de voir entre les rayons et à la caisse toutes ces femmes voilées de pied en cap et barbus en sandales. Un peu d'air libre dans les Casinos ! L'embêtant serait que celui qui est près de chez moi se transforme en magasin hallal...
"Cela n'a (presque) rien à voir, mais j'ai déjà réagi de la même façon avec Proust, aux derniers chapitres de la Recherche, mais là, c'était à cause du trop de beauté. La beauté insoutenable des dernières pages de la Recherche me faisait peur ; il me fallait boire cette liqueur à petites gouttes pour tenir jusqu'à la fin."

Des lignes aussi sensibles mériteraient un autre fil, d'autres horizons que celui-ci.
26 mai 2011, 10:04   Jusqu'à la lie
Vous rêvez, Ostinato... Cela sera Casino hallal ET Casino "normal" avec produits hallal non étiquetés.
Je sais, i have a dream
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 16:58   Et alors ?
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 17:41   Re : Bientôt dans vos quartiers.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 18:24   Re : Bientôt dans vos quartiers.
L'idiosyncrasie est borgne et têtue.
Stéphane, votre remarque relative à la fin de la Recherche m'intrigue. Trouvez-vous ces dernières pages émouvantes par elles-mêmes, ou bien parce que ce sont les dernières, justement, et qu'après il n'y a plus rien ?
Je partage le sentiment de Stéphane, ces dernières pages sont très émouvantes. Elles rendent présentes à l'esprit toutes les belles choses de notre civilisation tout en suggérant le congé que prend l'artiste de ce monde où il aurait aimé œuvrer davantage.
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 19:14   Re : Bientôt dans vos quartiers.
Citation
Didier Bourjon
Et alors ? Et alors rien à voir, Agrippa.
Réfléchissez un peu pour bien distinguer ce qui le mérite amplement, au lieu de jouer comme le dernier des sophistes sur les fausses analogies, les apparentes équivalences en vérité biaisées de fond en comble, le pseudo universalisme qui mélange tout, au lieu de jouer le Moderne qui cligne de l'œil en n'en revenant pas de ses tours de passe-passe qui confondent tout et ne renvoient que du "n'importe quoi", au lieu de céder à une pente malsaine : il n'est jamais bon de gratter là où ça démange. Grâce à tout cela, si vous pouviez nous épargner à l'avenir ce genre "d'argument", de votre propre chef, ce serait bien. S'il faut vous l'expliquer en détail, on s'y astreindra si vous y tenez vraiment (et quand on aura du temps à perdre), mais alors autant vous prévenir que ce sera la dernière fois et que la conséquence en sera sans appel : la suppression à l'avenir de vos petites et récurrentes manies de ce genre ici, sans autre forme de procès, s'il s'avérait qu'elles devaient résister envers et contre tout, ce qui est bien possible au regard de leur imaginable et maladive raison d'être. Au même titre que un ou deux autres ici qui la partagent mais ont compris qu'ils devaient tenir cela loin de nous.

Vous avez l’air de penser que l’on peut séparer le Hallal du Casher. C’est parfaitement impossible !

Pour aller vite, la situation juridique (directive communautaire et code rural) est celle-ci :
- l'étourdissement des animaux avant leur mise à mort est obligatoire en France.
- il existe des dérogations dans le cas de l'abattage rituel afin de respecter le libre exercice du culte. Les abattages rituels doivent être effectués en abattoir et uniquement par un sacrificateur habilité par un organisme religieux agréé. L'abattage rituel sans étourdissement est donc licite et correspond au libre exercice du culte (il ne vous a pas échappé que l’islam n’était pas le seul culte pratiqué dans notre pays…).

Or, le parlement européen a l'intention depuis longtemps de créer une obligation d'étiquetage des produits à base de viande, affichant les modalités d'abattage précises des animaux.

La France a beaucoup œuvré pour démolir ce projet. Pourquoi ?

Lisez ce que Brice Hortefeux écrit à Gilles Bernheim le 06 septembre 2010 à l’occasion des Fêtes de Tishri :
« Je me réjouis, d’abord, que ces avancées aient été obtenues en partenariat avec les représentants du culte musulman. C’est, à mes yeux, un signe fort du dialogue des religions rendu possible par notre modèle de laïcité.
Comme vous le savez, nous avions obtenu ensemble, à l’automne 2009, la publication d’un nouveau règlement européen relatif à l'abattage rituel qui assurait une stabilité pour la shehita.
Aujourd’hui, alors qu’un vote au Parlement européen pourrait remettre ce travail en question en imposant un étiquetage discriminant pour l’abattage rituel, nous restons particulièrement vigilants. Vous pouvez compter sur ma mobilisation et celle des députés français au Parlement européen pour que le projet n’aboutisse pas.
»


Plus récemment plusieurs parlementaires se sont émus de cette situation et ont pris des initiatives. Ainsi Nicolas Dhuicq (député) et Nicolas About (sénateur) ont chacun de leur côté déposé une proposition de loi concernant ce sujet. Ils ont constaté tous les deux que les volumes de viande d’animaux abattus rituellement dépassait largement les besoins des communautés concernées et que des proportions considérables de la viande proposée à la vente en France (supermarchés, bouchers, restaurants) provenait de l'abattage rituel, sans aucune information du public. Or, vous et moi, avons une exigence d'information double : connaître les conditions de l'abattage et avoir la liberté de choix (je ne veux pas manger Hallal ou Casher malgré moi).

Nicolas Dhuicq est parti du raisonnement suivant : à l’heure actuelle, les confessions qui pratiquent l’abattage rituel doivent nécessairement vendre au delà de leur strict cadre communautaire pour être rentable. Ainsi donc, tous les consommateurs sont conviés à acheter, sans qu’ils en soient informés, de la viande produite par ces filières. Il a donc demandé que les contraintes industrielles des filières de l’abattage rituel ne se traduisent pas par une atteinte à la laïcité et au choix responsable du consommateur. L’esprit de la proposition de Nicolas About était un peu différent : il souhaitait contrôler les volumes d’animaux abattus sans étourdissement pour les mettre en adéquation avec le nombre de consommateurs réels (mais cela pose de sérieux problèmes pratiques, des statistique notamment).

Dhuicq a interrogé les organisations confessionnelles : le Consistoire, pour la flilière casher, le CFCM, pour la filière halal. Il s’est heurté à une opposition très vive (crainte que ne soit compromise la rentabilité de la filière mais aussi qu’il y ait des boycotts). Il a donc sagement retiré sa proposition de loi le 1er décembre 2010.

La proposition de Nicolas About est à présent devenue caduque (il n’est plus sénateur, il est devenu patron du CSA).

Mais voilà, coup de théâtre : le 19 avril dernier : la commission environnement du parlement européen a adopté, contre toute attente, un amendement imposant l’étiquetage aux viandes abattues rituellement. Les députés n’ont pas suivi la consigne de vote négative du PPE (Parti populaire européen) dont fait partie l’UMP !

Désormais, en Europe, les bêtes abattues selon les rites religieux musulman et juif devraient porter l’étiquette « abattus sans étourdissement ».

Voici le commentaire que l’on trouve sur le site Observatoire du Hallal : [www.observatoireduhalal.com]

« La Commission de l’environnement du Parlement européen a voté un amendement imposant l’étiquetage des viandes abattues rituellement. Elle met un terme provisoire à une longue bataille de lobbying entre les associations de défense des animaux et les associations juive et musulmane. Les juifs et les musulmans ont perdu la première manche. »

Voici une autre réaction intéressante suite à l’adoption de ce texte :
[fr.ejpress.org]

Alors, pensez-vous toujours que l'on puisse taiter distinctement le Hallal et le Casher ?
Ah, Jean-Marc, ne comptez pas sur moi pour vous citer les pages exactes ; j'ai lu la Recherche il y a déjà un certain temps. Il s'agit en gros des cinquante dernières pages, où le monde décrit dans les premiers tomes s'efface, comme les personnages. Excusez la brutalité de ma réponse, mais un attroupement de cinquante enfants armés de tambours africains et menés par un Noir "rasta" répète en ce moment sous nos fenêtres et crée un infernal tintamarre, imposant à chacun leurs rythmes débiles. Jamais la nuisance gratuite n'aura été mieux incarnée que par ces enfants, que je ne puis m'empêcher de plaindre, auxquels on enseigne le mépris des gens, la haine du silence au nom des bons sentiments.
"(je ne veux pas manger Hallal ou Casher malgré moi)."

Et pour ne pas manger de la boustifaille industrielle malgré soi, comment faut-il s'y prendre ?

"Alors, pensez-vous toujours que l'on puisse taiter distinctement le Hallal et le Casher ?"
Du point de vue légal, (pour ne pas dire "conceptuel") en effet, on ne peut pas et c'est bien le problème car il y a un autre point de vue : le point de vue démographique, assorti du point de vue prosélyte, cher Agrippa.

____


"Ah, Jean-Marc, ne comptez pas sur moi pour vous citer les pages exactes ; j'ai lu la Recherche il y a déjà un certain temps. Il s'agit en gros des cinquante dernières pages, où le monde décrit dans les premiers tomes s'efface, comme les personnages."

Expérience similaire : je n'ai jamais osé retrouver le temps. C'est un projet toujours remis, alimenté de temps à autre par le récit que m'en font ceux qui sont allés au bout. J'ai entendu dire que...
Il faut absolument aller jusqu'au bout, et ralentir pour goûter la fin d'un voyage, comme avant de rentrer au boulot.
Utilisateur anonyme
26 mai 2011, 20:53   Re : Bientôt dans vos quartiers
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
27 mai 2011, 00:03   Re : Bientôt dans vos quartiers.
Les processus internes à l'évolution des mœurs — déchristianisation, influence bourdieusienne, égalisation des conditions, hyperdémocratisation, technocratisation — ne sont-ils pas formidablement plus ravageurs, plus nocents pour le monde et la haute culture que ne le seraient quelques rites et pratiques externes importés au sein de la Nation ?

La dévalorisation de l'homme, impliquant la disparition progressive des manières et des codes civilisateurs — la décivilisation proprement dite — , n'a-t-elle pas été le résultat d'une évolution interne à l'histoire européenne ? Jean Clair, dans La Barbarie ordinaire, écrit ceci :

« Dans le vocabulaire du camp, le détenu était ein stück, une pièce. Quand l’un d’eux mourait, les SS disaient : "il nous manque une pièce"... Celui qui débarquait au camp n’était pas appelé ein Zugänger, un nouvel arrivant, mais "ein zugang" — un nouvel arrivage. Ce vocabulaire abstrait de l’efficacité technocratique a désormais envahi notre quotidien. Quand, au début des années 80, "les services du personnel" ont été remplacés dans la nomenclature des administrations privées et publiques par les "départements des ressources humaines", on a pu penser que le nazisme qui avait perdu la guerre avait en revanche gagné les esprits. »

La technocratie, réduisant l'homme à une ressource, lui fit perdre sa dignité, telle que le philosophe pouvait la définir : « Tout a, ou bien un prix ou bien une dignité. On peut remplacer ce qui a un prix par son équivalent ; en revanche, ce qui n'a pas de prix, et donc pas d'équivalent, c'est ce qui possède une dignité. » (Kant) — car toute ressource possède un prix.

L'islam, en tant que système de rites étrangers, entraîne-t-il avec la même force la décivilisation en cours ?
"L'islam, en tant que système de rites étrangers, entraîne-t-il avec la même force la décivilisation en cours ?"

Ses rites ni son "ambiance" ne me paraissent en tout cas en rien incompatibles avec ce que vous, ou Jean Clair, mettez en lumière. On pourrait même dire que l'Islam propose des rites qui vont comme un gant à ce que vous nommez la "technocratie", c'est-à-dire que, loin de renverser cette technocratie, ces "rites" pourraient bien apparaître comme le correctif qui lui manque, en sorte de pouvoir l'imposer encore mieux. Cela vous séduit ? Pas moi.
Utilisateur anonyme
27 mai 2011, 01:30   Re : Bientôt dans vos quartiers.
Citation
Orimont Bolacre
On pourrait même dire que l'Islam propose des rites qui vont comme un gant à ce que vous nommez la "technocratie", c'est-à-dire que, loin de renverser cette technocratie, ces "rites" pourraient bien apparaître comme le correctif qui lui manque, en sorte de pouvoir l'imposer encore mieux.

Ce que d'aucuns ont appelé le macjihad — ce néologisme apparaît dans L'opprobre de R. Millet si je ne me trompe — c'est-à-dire l'américanisation du monde musulman, sous-entendant la compatibilité profonde des deux forces.

Cela dit, il me semble que les processus dont j'ai parlé travaillent bien plus en profondeur à la déritualisation — à la trivialisation — du monde.
"Cela dit, ile me semble que les processus dont j'ai parlé travaillent bien plus en profondeur à la déritualisation — à la trivialisation — du monde."

Soit. Eh bien, permettez-moi d'être clair, je préfère prendre le risque de ce que vous nommez la "déritualisation" telle qu'elle a lieu, que celui de la "reritualisation" des moeurs par Islam interposé.
Utilisateur anonyme
27 mai 2011, 02:12   Re : Bientôt dans vos quartiers.
La déritualisation n'est pas un risque, — c'est un fait. L'islamisation, un risque probablement surévalué : ledit "printemps arabe" et la sécularisation croissante des musulmans en France en témoignent.

La trivialisation des comportements touche tous les Français, de quelque classe sociale qu'ils soient. Ce processus a des causes profondes contre lesquelles il est très difficile de lutter. La verticalité, liée à l'autorité et à la force des sanctions, se brise à mesure que progressent la sécularisation des comportements, la science et la technique — qui réduisent la crainte, la douleur et l'effort exigé —, ainsi que l'hyperdémocratie (démocratie étendue aux domaines qui lui sont étrangers).
C'est un angle d'analyse intéressant qui éclaire le caractère endogène du désastre, question que nous avons souvent abordée ici.

Il me semble cependant que ces aspects  — déchristianisation, hyperdémocratisation, technocratisation, trivialisation — n'offrent pas la clé de voute du processus, si l'on peut employer ainsi cette métaphore commode. Je reste persuadé qu'en dernière instance, c'est le rôle du père qui est déterminant dans le processus mortifère, c'est la fin du patriarcat et le non-remplacement du père dans son rôle — aussi bien affectif que symbolique — qui produit la rupture dans la transmission (du nom, de la patrie, de l'honneur, de l'autorité, de la loi).

Votre analyse vous conduit en outre à sous-estimer gravement l'importance du mécanisme en cours, celui du Grand Remplacement, remplacement des rites, remplacement du peuple et de tout ce qui va avec. Rome est sans doute tombée parce qu'elle était affaiblie pour des raisons internes mais elle n'est pas morte, on l'a tuée, comme l'écrit à peu près le pourtant très bien-pensant Paul Veyne. J'aime beaucoup Jean Clair mais je ne le suis pas lorsqu'il contemple avec indulgence et même tendresse les femmes voilées de France parce qu'elles lui rappellent les vieilles de nos villages d'antan et les femmes qui entourent le Christ en croix sur les tableaux. Ce remplacement nous mène bel et bien à la poubelle, en tout cas à un processus de soumission qui nous fera lentement disparaître, comme il a fait lentement disparaître les peuples et les civilisations que le conquérant arabo-musulman s'est soumis avant nous. Les péronelles déculturées au string qui dépasse sont sans aucun doute pitoyables mais ce sont nos péronelles, ce qui veut dire que l'on est en droit d'espérer qu'on pourra un jour rétablir la chaîne de transmission — si ce n'est avec elles, peut-être avec leurs filles et leurs fils. Et de toute façon, je ne souhaite pas à mes fils ni aux leurs d'avoir à vivre à l'ombre des mosquées, même dans une version Mac Jihad.
Utilisateur anonyme
27 mai 2011, 07:20   Re : Bientôt dans vos quartiers.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
28 mai 2011, 11:36   Re : Bientôt dans vos quartiers.
Citation
Orimont Bolacre
Du point de vue légal, (pour ne pas dire "conceptuel") en effet, on ne peut pas et c'est bien le problème car il y a un autre point de vue : le point de vue démographique, assorti du point de vue prosélyte, cher Agrippa.

Entièrement d'accord, Cher Orimont. Je préfère avoir à côté de chez moi un supermarché Casher (j'en ai plusieurs du reste) qu'un supermarché Hallal. Ne serait-ce que parce qu'il est (en général, pas toujours évidemment) le signe que le quartier est plus tranquille, ses écoles mieux tenues, ses habitants moins envahissants, les relations de voisinage meilleures etc. (on trouvera mille exceptions bien sûr).

MAIS il y a un mais : une chose est de dire qu'il est préfèrable d'avoir en France dix fois moins de musulmans (ou même, si l'on est furieux, plus aucun musulman...) une autre est de dire qu'il faut que les musulmans qui sont présents sur notre sol ne puissent pas observer leurs propres règles alimentaires.

Je suis pour que les mahométans et les hébreux puissent observer, s'ils en ont le souhait, les règles alimentaires qu'ils pensent devoir suivre (sauf si elles sont grossièrement contraire à un intérêt public, mais je ne crois pas que les uns et les autres soitent cannibales...). C'est une question de dignité.

En revanche, l'étiquettage doit être obligatoire. Or pour l'avoir cela : il faut vaincre deux lobbies et non seulement un.

Le droit vous savez, ce n'est jamais que la politique traduite en règles.
Le grand danger de l'Islam est que sur un terrain "déritualisé", selon l'évocation qu'en produit M. Lesquis, il trouve matière à verrouiller, à bloquer, par son exclusive, toute tentative ou velléité de re-ritualisation, que M. Bourjon aime parfois appeler reprise en référence à Kiergegaard. La société a horreur du déritualisé comme la nature du vide et l'Islam, avec son voile sur le string, son McDjihad, vient à point nommé y suppléer. L'ennui est qu'il frappe d'interdit toute concurrence, que c'est lui ou rien, lui ou le désert, d'où il sort et où il se trouve bien -- le désert bétonné et goudonné des parkings de McDo lui convient à merveille. Il est un plein de rien qui fait désert là où il ne trouve pas le désert, le nôtre, déjà fin prêt à l'accueillir.

La problématique n'est donc pas "est-il ou n'est-il pas, par sa systématique du comportement et de la croyance, préférable à rien ?" mais bien "ce rien souverain qu'il se met en devoir d'étendre, n'est-il pas en continuité parfaite avec le rien que nous sommes devenus préalablement à sa nouvelle venue, à sa conquête, et qui semble tout destiné à accueillir son implantation sans solution de continuité ?"
"MAIS il y a un mais : une chose est de dire qu'il est préfèrable d'avoir en France dix fois moins de musulmans (ou même, si l'on est furieux, plus aucun musulman...) une autre est de dire qu'il faut que les musulmans qui sont présents sur notre sol ne puissent pas observer leurs propres règles alimentaires."

Oui, mais ils doivent les observer dans la mesure d'un strict respect des lois, des modes de vie, de production et de distribution en cours sur notre sol. Ce n'est pas le cas, de toute évidence (abattage rituel et sanglant des animaux, revendications de modifications alimentaires dans les cantines d'écoles ou d'entreprises, remplacement de certaines enseignes par des boutiques 100% hallal, etc.)
Utilisateur anonyme
28 mai 2011, 12:51   Re : Bientôt dans vos quartiers.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
28 mai 2011, 16:42   Re : Bientôt dans vos quartiers.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
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