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Embellir la France

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
13 juin 2011, 11:00   Embellir la France
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 juin 2011, 11:06   Re : Embellir la France
De tels propos sont d'une extrême violence : ils signifient que ceux qui n'ont pas une tête qui ressemble à celle de Jamel, qui ne sont pas colorés, qui représentent la population qui a bâti la France jusqu'à l'arrivée de ces nouvelles couleurs, il ne leur parle pas, qu'ils ne sont pas intéressants, qu'ils n'appartiennent qu'au passé. C'est littéralement de la colonisation : pousse-toi de là que je m'y mette !
A quand un changement de nom pour le pays ?
Utilisateur anonyme
13 juin 2011, 11:08   Re : Embellir la France
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Virgil
A quand un changement de nom pour le pays ?

Chuuuut, cher Virgil ! Quelle imprudence ! Et si un modernœud venait à passer par là ? Vous rendez-vous compte de ce qu'il pourrait en faire, de votre badinerie ?
13 juin 2011, 13:09   Re : Embellir la France
En effet, extrême violence. Ils "rêvent d'embellir la France", laquelle, évidemment, sans eux, la pauvre, elle ne le savait pas, était laide et bien tristement uniforme (non diverse). Cette phrase pourrait être extraite d'un programme nazi. L'Aryen militant rêvait ainsi, de bousculer génétiquement les choses et d'embellir la France. C'est grave. Si on était parano, on se sentirait visé et on alerterait les tribunaux que des éléments se déclarant d'une race supérieure se bâtissent pour programme de supplanter les races inférieures en diluant leur patrimoine génétique.
13 juin 2011, 13:21   Re : Embellir la France
Encore une fois, ces incantations stériles traduisent l'impuissance de ces individus.
Utilisateur anonyme
13 juin 2011, 15:22   Re : Embellir la France
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 juin 2011, 15:38   Re : Embellir la France
« La nationalité n'a en elle-même aucune vertu et n'implique aucune obligation, ce n'est pas une valeur, c'est un fait : "Si je savais une chose utile à ma nation qui fût ruineuse à une autre, je ne la proposerais pas à mon prince, parce que je suis homme avant d'être français, ou bien parce que je suis nécessairement homme et que je ne suis français que par hasard" (Montesquieu). »


Pauvre Montesquieu, rallié ici à une cause qui n'est pas la sienne... lui qui a montré à quel point étaient tributaires l'un de l'autre le gouvernement d'un peuple et les mœurs, les manières, la religion de celui-ci. Ainsi la situation de français n'est pas une condition abstraite, comme le sous-entend le plumitif du Monde, mais bien une condition tant politique que géographique, mœursale, comme on se plaît à dire ici.


« (Les lois) doivent être tellement propres au peuple pour lesquelles elles sont faites, que c'est un très grand hasard si celles d'une nation doivent convenir à une autre. Il faut qu'elles se rapportent à la nature et au principe du gouvernement qui est établi, ou qu'on veut établir, soit qu'elles le forment, comme font les lois politiques ; soit qu'elles le maintiennent, comme font les lois civiles. Elles doivent être relatives au physique du pays ; au climat glacé, brûlant ou tempéré ; à la qualité du terrain, à sa situation, à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs ou pasteurs ; elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir ; à la religion des habitants, à leurs inclinations, à leurs richesses, à leur nombre, à leur commerce, à leurs mœurs, à leurs manières. Enfin elles ont des rapports entre elles ; elles en ont avec leur origine, avec l'objet du législateur, avec l'ordre des choses sur lesquelles elles sont établies. C'est dans toutes ces vues qu'il faut les considérer. C'est ce que j'entreprends de faire dans cet ouvrage. J'examinerai tous ces rapports : ils forment tous ensemble ce qu'on appelle L'ESPRIT DES LOIS. (…) Cet esprit consiste dans les divers rapports que les lois peuvent avoir avec diverses choses (…). »

(Livre II, chap. I)
13 juin 2011, 18:21   Re : Embellir la France
Maurice Tarik Maschino, qui n’est pas seulement « journaliste et écrivain », a donné au Monde diplomatique en octobre 2002 un article intitulé « Les nouveaux réactionnaires » qui a suscité un droit de réponse d’Alain Finkielkraut (« Avec une confondante absence de scrupules, il déforme mes propos, simplifie mes analyses, purge mes jugements de toutes leurs nuances, de tous leurs attendus, quand il ne les fabrique pas purement et simplement pour les besoins de son réquisitoire. »).
15 juin 2011, 22:24   Re : Embellir la France
Au cœur de son article, le chien de garde du journal de référence, Machinchouette, déclare le droit de chaque peuple à l'indépendance. Il faudrait savoir: être français n'implique-t-il aucune conduite ou implique-t-il de défendre le droit à l'indépendance du peuple français?

Montesquieu homme par nécessité, français par contingence?

Non. De ce point de vue erroné, Montesquieu aurait pu être chimpanzé, limace ou loi (?) plutôt qu'homme. Son humanité serait donc tout aussi contingente que sa nationalité.

Encore une fois, non. De même que Montesquieu allemand plutôt que français ne serait pas Montesquieu, limace plutôt qu'homme, il ne serait pas plus Montesquieu. Il en va de sa définition d'être homme et français. Le rapport entre Montesquieu et sa définition est un rapport nécessaire: pas de Montesquieu en dehors de sa définition. Ce qui est contingent, c'est Montesquieu, pas sa nationalité : l'évènement (naissance, vie et mort de Montesquieu) aurait pu ne pas être.

Si Montesquieu répugne à nuire à une autre nation, c'est parce qu'elle est porteuse comme telle d'une valeur. Une horde de barbares, fussent-ils hommes, n'inspirerait pas les mêmes scrupules à Montesquieu.

En dehors de tout autre considération, comme tout fait, la nation a une valeur: elle demande à être connue pour ce qu'elle est.
16 juin 2011, 00:08   Re : Embellir la France
Cher Pierre Henri, je crois que le grand Montesquieu voulait dire qu'étant homme, il ne pouvait être qu'homme, et point limace ou tire-bouchon, mais qu'il pouvait y avoir des hommes qui ne fussent pas français.
Alain,

Il pouvait, je pense comprendre ainsi l'analyse de vos contradicteurs, être "loi", ou plutôt "loâ".

C'est ainsi que les vaudouisants haïtiens nomment certains esprits, qui se présentent sous la forme de garde-champêtres, lesquels portaient en bandoulière une plaque sur laquelle était écrite "Obéissance à la Loi", d'où leur nom.

La prochaine fois, je vous présente Baron Samedi, divinité des cimetières, et son épouse Maman Brigitte.
16 juin 2011, 00:25   Génuflexions
Jean-Marc, volontiers. Sachez d'autre part que "loâ" en hébreu veut dire cratère, fût, gosier béant, gorge profonde, gueule grande ouverte, etc.
16 juin 2011, 00:41   Re : Embellir la France
Je pense que Didier appréciera ce moment de grâce :

18 juin 2011, 09:02   Re : Embellir la France
Le grand Montesquieu.

Relever chez un grand esprit une phrase incertaine ne trahit aucune présomption, aucune outrecuidance. Déjà Stéphane Bily a mis de front un seconde citation plus conforme à l'œuvre pour rectifier la première qui ne parle pas d'ensemble et de partie (l'humanité, condition nécessaire et non suffisante pour être français, et non l'inverse), mais, bel et bien, de hasard et de nécessité, d'avant et d'après. La force des plumitifs comme Machinchouette, c'est de toujours trouver, par effet de miroir, même chez les plus grands, là même où personne ne trouverait à reprendre, cet esprit de fausse vérité qui les anime (et les nourrit fort bien).

Montesquieu transformé en "loi" vous intrigue. Vous l'imaginez mieux en tire-bouchon ou en garde-champêtre. C'est pour me départir de ce goût occidental des entités autonomes que j'ai risqué cette incongruité. La mode sur le forum est à l'Orient qui veut que rien n'existe en soi. Quel est le statut ontologique de la loi, de l'interdépendance universelle où se dissoudraient tous les gardes-champêtres, sorciers vaudouisants, cratères et Montesquieu que l'usage nous désigne?

Le sujet Homme doit-il toujours se placer en tête de phrase (l'avant de Montesquieu)? Nos amis japonais ne le placeraient-ils pas au terme d'une phrase ouverte par la patrie des ancêtres (l'après de Montesquieu)?
18 juin 2011, 12:55   Re : Embellir la France
Jamel fonde-t-il son projet politique (Pousse-toi de là...) sur un jugement culturel ou sur un jugement raciste?
La querelle de l'acquis et de l'inné radicalise et obscurcit la question raciale. Plus précisément, établir ou récuser un rapport de causalité entre les deux entités n'a pas lieu d'être du point de vue de la culture. Si la culture est le mode d'être collectif des hommes (quand le type d'être collectif des animaux asociaux se réduit à l'espèce), alors, la race est un aspect de la culture. Pour vanter une destination, les agences de voyage présentent un visage, un corps, un costume, un paysage qui réunis font sens. Race et culture sont tout un. L'art nègre, la peinture ou la danse l'expriment avec évidence. Mal imaginer le deuxième acte de Giselle dansé par l'hypothétique Ballet national du Nigeria est un jugement culturel. D'ailleurs, le public d'aujourd'hui souffrirait autant s'il voyait dansé le même ballet par une troupe européenne début de siècle.
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