Une sénatrice dans ses oeuvres

Quand Alima Boumediene-Thiery, la célèbre indigène, verte (dans tous les sens du terme), du Sénat, entre deux crachats sur la République blanche, postcoloniale et raciste, réclame l'aide des services sociaux...


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La sénatrice qui se trouvait pauvre

Par Atlantico.fr |
Si, pour François Hollande, on doit être considéré comme riche à 4000 euros par mois, pour la sénatrice Europe-Écologie, Alima Boumediene-Thiery, 10 000 euros par mois ce n'est pas encore assez !

Cette dame a, en effet, écrit le 26 mai 2011 au ministre de l’Education, Luc Chatel, pour lui demander d’intervenir en faveur de son fils dont la demande de placement en internat dans un collège public sur Paris a été rejetée selon des « critères sociaux ».

« Avis négatif de l’assistante sociale » regrette Alima Boumediene-Thiery dans son courrier où elle s’emploie à expliquer qu’une sénatrice, dans sa situation, a besoin de l’aide de l’Etat pour s’en sortir. « Je reverse chaque mois 1200 euros au parti politique auquel j’appartiens, je paie également un crédit immobilier à hauteur de 1500 euros (…) In fine, je dois vivre avec près de 2000 euros ».

En réalité, le salaire net d’un sénateur s’élève à 5400 euros par mois et surtout, Mme Thiery oublie de rappeler qu’elle bénéficie de 6240 euros de frais de mandat non imposables, hors dépenses de taxis prises en charge par le Sénat. Ne reculant devant aucun argument pour convaincre le ministre, elle confie plus loin ne pas être certaine d’être reconduite dans son mandat au mois de septembre et donc de se « retrouver sans revenus ».

Pour mémoire, le salaire moyen en France est légèrement supérieur à 2000 euros nets selon l'INSEE. Quant au salaire median, il est de 1500 euros nets (50% des Français gagnent moins, 50 autres % gagnent plus).

"In fine, je dois vivre avec près de 2000 euros"

In fine, j'ai 2000 euros d'argent de poche.

(Message supprimé à la demande de son auteur)

In fine, je dois vivre avec près de 2000 euros.

Ffuuii... C'est vraiment le fond du fond, là. Il faudrait retenir ce genre de faits pour la revue, dans une rubrique du genre : "Ils ont osé ", ou "Sans vergogne".

Pathos

Cet article mériterait bien des commentaires. Le titre, d'abord, est trompeur. On présente "Marjorie" en "mère-courage". On croirait d'une femme seule alors que le père est bel et bien là. Mais, apparemment, pour la journaliste, il est inutile de le faire figurer dans le titre. Le ton de l'article est d'un pathétique achevé, à prétentions littéraires. Cela dit, le vrai problème n'est pas désigné (on suggère plutôt l'image du "méchant" propriétaire), qui est qu'une famille disposant de 2600 euros mensuels (somme que l'on ne peut qualifier, quoi qu'on prétende, de revenus misérables) ne peut pas trouver à se loger parce que ces revenus proviennent de diverses allocations et que celles-ci ne sont pas prises en compte par les bailleurs. Ainsi les "allocations" ne sont pas de vrais revenus, en dépit du fait qu'en réalité elles permettent de vivre à quantité de famille. Quelle hypocrisie ! Elles sont considérées comme une sorte d'argent de poche et les allocataires ne peuvent en aucun cas faire valoir leur bonne foi, leur honnêteté, leur parole.

Les élus de la diversité enrichissent la France... A moins que ce ne soit l'inverse !