La veulerie du maire est admirable : il aurait voulu être informé, sans doute pour pouvoir négocier avec les squatteurs dont le seul titre au respect est, paradoxalement, l'usage religieux qu'ils font de la salle.
La conclusion est typique :
"Quoi qu'il en soit, cette affaire repose le problème crucial du manque de places de prière dans les cités. Dans certains quartiers, comme à la Busserine (14e), au Plan d'Aou (15e), aux Cèdres (13e) ou à St-Mauront (3e), la Ville et la communauté musulmane ont conjugué leurs efforts pour envisager des solutions qui se dessinent. Mais dans d'autres secteurs, il va falloir se pencher sur cet épineux problème. À commencer par les Caillols. Contrairement à ce qu'on raconte, la prière n'est pas qu'une affaire de centre-ville, à Marseille."
En quoi ce problème est-il crucial ? Il n'est ni d'un point-de-vue musulman (on peut prier chez soi), ni d'un point-de-vue légal (ce n'est pas l'affaire du pouvoir politique). "la prière n'est pas qu'une affaire de centre-ville" : non, c'est l'affaire des fidèles et ce ne doit pas être celles des autres, des riverains (ou très ponctuellement et avec autorisation) et des autres lecteurs.