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On aurait tort de se gêner...

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
La Dépêche commence elle aussi à parler des abus de l'assistanat.

Noter que la justice condamne à une peine avec sursis, et que, le RSA étant insaisissable, les conséquences seront nulles (l'avocat étant bien entendu payé par le contribuable).

[www.ladepeche.fr]

Les accessoires automobiles, les téléphones et les articles de sport sont très beaux et vous remercient. L'histoire ne dit pas si, au supermarché, ce fut le rayon "patates" qu'on a dévalisé.
"Ce sont des personnes non initiées qui ont été espéré qu'avec le temps, les choses se seraient effacées. »

Des sortes d'experts. On devrait les nommer à la B.C.E.
Dans le même temps, Orimont, M. Menault ne donne pas dans la dentelle : il a failli se faire payer un "pot de départ" où étaient invités... 4700 policiers, alors qu'il s'est fait prendre les doigts dans la... confiture en allant rendre visite au Grand Putassier...

M. Guéant à eu bien raison de le ramener à la raison.


[www.lemonde.fr]
"En tout cas, la dette reste et devra être remboursée."

Bien. C'est peut-être l'occasion pour moi et, qui sait ?, pour d'autres, de faire quelques progrès en économie. Ce couple a mis en circulation 4170 euros de chèques en bois pour l'achat de matériel divers. Cette dette va-t-elle être remboursée à la banque de ce couple ou aux divers commerçants ?
Moi qui croyais trouver une riche arborescence de messages en passant par là... Les pédagogues auront eu mieux à faire mais demain, j'en suis sûr, ils auront à coeur d'éclairer ma lanterne en m'expliquant à qui les 4170 euros vont être remboursés. Je m'accroche à ce couple d'assistés pour essayer de comprendre les mécanismes du remboursement de la dette, en général. Pour commencer mon éducation, c'est un exemple à ma portée, j'arrive mieux à me le représenter que toute la machinerie de la compétitivité et du cours du yuan.
À ma connaissance, les escrocs étant insolvables, les créanciers en sont pour leurs frais. Je ne crois pas qu'il y ait des assurances pour les commerçants contre les chèques sans provision. Ils se remboursent, s'ils le peuvent, avec les bénéfices faits ailleurs, c'est ainsi que les magasins compensent le vol en incluant son coût dans la marge bénéficiaire brute : autrement dit, tous les clients qui payent subventionnent les voleurs. Il existe aussi une caisse de dédommagement des victimes alimentée par le budget de l'État mais elle ne sert qu'aux particuliers et là, c'est tout le monde qui paye (avec de l'argent que nous n'avons pas).
Cher Marcel,

Merci d'avoir pris le temps de me répondre entre deux passes d'armes avec trois Suisses armés de "pop-up".

D'après ce que vous dites, c'est donc indûment que ce journaliste parle de "dette". Il s'agit d'une escroquerie. On ne rembourse pas une escroquerie. C'est le premier point.

Néanmoins, restent les 4170 euros, qui, si j'ai bien compris, seront passés aux pertes et profits des commerçants, plus ou moins épongés d'avance par une partie de la marge bénéficiaire. Ces 4170 euros, en quelque sorte, n'existent donc pas ou existent curieusement, au titre d'une justification d'une partie du coût des objets.
C'est plus compliqué.

Il y a la partie emergée de l'iceberg, les 4170 €. Il y a la partie immergée, à savoir :

- l'indemnité percue par l'avocat, commis d'office ;

- le coût du procès (la justice est gratuite, mais elle est coûteuse) ;

- les frais de transport et de bouche payés par une association ad hoc si ces personnes ont dû se déplacer pour l'audience ;

- les frais des multiples assistantes sociales que cette affaire a dû mobiliser (pour aider ces démunis) ;

- les prestations de l'éventuelle cellule d'aide psychologique.

De toute façon, ça n'a pas d'importance, c'est le contribuable qui paie et non ces gens, il est vrai déjà occupés par s'entre-téléphoner alors qu'ils installent dans leur véhicule les "accessoires gratuits".
18 novembre 2011, 17:41   Re : On aurait tort de se gêner...
Ajoutez deux zéros et vous êtes intouchable.
Ajoutez dix zéros, vous êtes un responsable avec lequel il faut compter et qui fait manger une armée de consultants.
Ajoutez vingt zéros et vous pourrez adjoindre à ceux là des professeurs d'université qui enseignent l'art de la consultance, des patrons de SSII qui vendent des logiciels qui répondent de façon confuse à des spécifications imprécises, des traducteurs d'ouvrages de managment et des écrivains qui écrivent pour déplorer cela.
En somme, vive la dette !
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