« Ils savent pertinemment qu'il n'y a pas de peuple palestinien. Ils prennent en otage des populations arabes, qui, sans cela, seraient jordaniennes ou résidentes israéliennes, et qui, aujourd'hui, sont dans une situation insupportable, pétries d'une haine qui les conduit vers l'impasse. »
Ce ne sont pourtant pas les mouvements palestiniens qui ont provoqué la première intifada, et s'il y a des milliers de Palestiniens, enfin, de "jeunes Arabes", qui sont prêts à vivre en paix avec Israël dans un Proche-Orient pacifié, il y en a des millions qui ne supportent pas la présence israélienne dans les "Territoires", et n'en ont jamais voulu.
Qu'on accède ou non à leur demande de séparation est une autre question, mais le fait est là : ces populations ne peuvent se sentir.
À lire des articles de ce genre, on a un peu l'impression qu'il s'en faudrait de peu finalement que les Palestiniens, entendez la rue palestinienne, devinssent des administrés satisfaits et appréciatifs des colons, et qu'une coexistence pacifique entre les deux adviendrait naturellement après l'éviction des leaders palestiniens usurpateurs.
Je crois que c'est totalement faux, et procède d'une erreur de jugement, car ce n'est pas l'impéritie des dirigeants palestiniens qui est cause d'un conflit qui a des racines autrement profondes.