Danielle Mitterrand était l'archétype de la bourgeoise ne manquant de rien, allant défendre les opprimés vivant très loin, soutenant les dictateurs pour autant qu'ils "dictataient" au nom du peuple - sans prendre jamais la peine de vérifier la véracité de cette affirmation. Ce fut une idiote utile, volontiers cynique, haïssant la France dont elle était issue et qui lui avait assuré confort, richesse et honneurs, le christianisme dont elle était issue, qui lui avait assuré (indirectement) d'être libre de ses mouvements et à même d'avoir la "carrière" qu'elle eut.
Ce fut un personnage tout à fait détestable. Que M. Hessel salue sa mémoire prouve qu'il reconnaît une pays, puisqu'ils viennent du même pays de la mauvaise foi simplificatrice, de la même idiotie utile, de la même bonne conscience à oeillères, du même confort matériel depuis lequel ils se permettent de juger et de condamner sans procès tout ce qui ne pense pas comme eux, qui ne vit pas comme eux.
Cette femme était l'épouse idéal du cynique et arriviste François, qui ne supporta pas longtemps cependant son fanatisme et sa bêtise, ce qui le conduisit à prendre maîtresse(s).
"Cracher dans la soupe qui vous a nourri et à laquelle vous devez d'être grand" : voilà désormais la condition pour recevoir les hommages unanimes des médias aux ordres !