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Looking for Nicolas Sarkozy

Envoyé par Gérard Rogemi 
22 décembre 2011, 15:36   Looking for Nicolas Sarkozy
Je ne suis pas d'accord avec tout mais ce film sur NS vu par la presse étrangère est impressionnant. A voir !

video: [videos.arte.tv]

Looking for Nicolas Sarkozy

Présentation du film sur Arte

Jamais un président de la République française n'a autant éveillé la curiosité des médias étrangers. L'actualité, certes, s'y est gracieusement prêtée. De la présidence de l'Union européenne à la gestion de la crise financière, de la chasse aux Roms à ses amours agitées, les journalistes étrangers ont eu de nombreuses occasions de scruter la personnalité et la carrure de chef d'État de Nicolas Sarkozy. Intriguée par "l'homme de la rupture" - rupture avec une partie de l'héritage historique de la droite, avec la conception traditionnelle de la fonction présidentielle, mais aussi avec certaines valeurs françaises -, la presse étrangère s'étonne, quand elle ne s'effraie pas, devant sa pratique du pouvoir. Entre excès de bling bling, communication à outrance, "pipolisation", dérapages, le président français aurait tout du personnage de soap-opera, si l'on en croit le quotidien britannique The Independent.
Utilisateur anonyme
23 décembre 2011, 23:34   Re : Looking for Nicolas Sarkozy
C'est un document intéressant qui résume bien la personnalité de notre président. Cependant, ce qui m'a le plus frappé, c'est le caractère transnational de la bien-pensance. Ces journalistes se bouchant le nez dès qu'il s'agissait des Roms ou de l'immigration m'ont ramené dix ans en arrière, lorsque j'enseignais à Oxford. J'avais eu l'occasion d'y côtoyer des étudiants d'"élite" de tous les pays mais qui paraissaient avoir exactement les mêmes idées, les mêmes valeurs (or the lack thereof), et les mêmes attitudes: cette sorte de néo-bourgeoisie libérale et post-nationale que Jean-Claude Miché décrit si bien dans son dernier ouvrage.
24 décembre 2011, 00:21   Re : Looking for Nicolas Sarkozy
Citation
cette sorte de néo-bourgeoisie libérale et post-nationale que Jean-Claude Michéa écrit si bien dans son dernier ouvrage.

Tout à fait et on est même stupéfié par la concordance des opinions et cela quelque soit l'origine du journaliste. Ils sont tous passés au même moule, dans la même machinerie d'alignement idéologique.

La liste des faux-pas de NS évoqués par ces correspondants étrangers est longue mais vous aurez remarqué que sa plus grave tromperie n'a même pas été éffleurée: sa transgression cavalière du vote des francais au référendum sur la constitution européenne en 2005.
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