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Le MRAP va-t-il intenter un procès à Paul Morand ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
01 janvier 2012, 16:57   Le MRAP va-t-il intenter un procès à Paul Morand ?
" Cette self-defence, la France sous des prétextes sentimentaux et périmés, tels que le droit d'asile, la libre entrée et résidence de n'importe quel étranger, les protections politiques, les besoins à courte vue des intérêts agricoles, hôteliers ou touristiques, est la dernière à la pratiquer : aussi est-elle devenue une cour des Miracles. Dans cent ans que sera notre sang ? Toute la vie française est une question d'équilibre entre le Midi et le Nord. Depuis un siècle, cet équilibre est rompu. "
Paul Morand. Hiver caraïbe. ( 1929 )
Ben quoi, personne n'embraye ?
Si l'on peut prendre exemple parmi des animaux plus petits, voici ce qu'écrivait un certain Armand Praviel dans son “Le Languedoc rouge” (paru la même année 1929 pour la collection Beaux Pays de la maison d'édition grenobloise Arthaud) :
« Jadis le faubourg Saint-Cyprien avait une originalité bien caractéristique. La Gascogne s'y mâtinait d'Espagne. Sur des terrains vagues, riverains de la Garonne, il donnait même asile aux chariots d'une tribu sans cesse renouvelée de Gitanes.
Ceux-ci semblaient être les frères de ceux de Catalogne, bien que leur teint bronzé ne les rattachât nullement aux Maures, mais aux bohémiens hongrois. Ils avaient conservé la pureté de leur type, leurs yeux noirs et scrutateurs, et leurs dents éclatantes. Maquignons ou hongreurs, ils se répandaient dans les foires, soulevant les aboiements des chiens aux cliquetis de leurs ciseaux. Et dans cette ville très fermée à l'étranger, très particulariste, peuplée de gens casaniers et méfiants, ils apportaient seuls un certain exotisme.
Les temps ont bien changé. Aujourd'hui les gitanes disparaissent, noyés dans l'afflux de toutes les races qui envahissent peu à peu les bords de la Garonne : une colonie espagnole et italienne ne cesse de s'accroître ; les arabes, les noirs, les jaunes la renforcent, tandis que la race autochtone disparaît tous les jours. Le vieux faubourg a vécu.
Il aurait même perdu sa physionomie la plus essentielle, si les courageux “Toulousains de Toulouse” ne s'acharnaient à le défendre [suit un passage sur l'empêchement de plans anti-inondations qui auraient entraîné la destruction de l'Hôtel-Dieu et le réaménagement du Pont-Neuf]. »
Le MRAP a trop de travail. Prescription pour ce qui a été écrit avant 1940.
Cet article de M. Praviel m'étonne un peu.

J'avais toujours entendu dire que le quartier de l'immigration (surtout espagnole) avait été Arnaud-Bernard, Saint-Cypre, comme on disait, étant profondément ressenti comme toulousain... et ce de façon à vrai dire un peu péjorative.

Quel est l'avis de Marc, toulousain enraciné ?
Cet extrait d'Armand Praviel m'a un peu surpris également. St Cyprien, autrement dit San Subra, était typiquement toulousain avec une note gitane. C'est aujourd'hui très ouvert aux commerces africains et un peu asiatiques. Arnaud Bernard étant assez vétuste attirait la misère; c'est aujourd'hui le quartier arabe avec trafic de droque au grand jour. Pour les Espagnols, je les vois autour des Carmes avec, rue Pharaon leur paroisse en la chapelle St Antoine. Enfin, ça bouge.
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