La mort : un festival pour les vivants

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Ha ha, merci pour cet article. Du Ph. Muray pur !

Quelqu'un prêt à se dévouer pour expliquer aux tocards du Point que l'anglais festival se dit fête en français, et leur rappeler un peu de Muray par la même occasion ?

« Je veux des funérailles gaies. Je ne veux pas que les gens pleurent. »

Le pillage de l'Afrique continuerait-il? On lui volerait maintenant ses plus charmantes idées!

Au Ghana on appelle ces cercueils des "design coffins"

[culture.france2.fr]

"Briser les tabous."

J'ai envie de vomir.

Et pour des funérailles vraiment gaies, on diffusera au moment de la mise en terre, On dit qu'il en est, de Fernandel, mais si, on a ça aussi en rayon, avec le cercueil rose et tout. On est une entreprise tout public à l'esprit ouvert, pas de discrimination. Faut que tout le monde trouve à s'amuser en mourant, y a pas de raison, on fait pas d'exclusive: les gais eux aussi ont bien le droit de rigoler en crevant non ?

L'exubérance de certaines populations sonne faux, la gaité de façade cache un vide effrayant. On sent bien que pour se fendre la gueule, rien ne vaut la machette.

« Je veux des funérailles gaies. Je ne veux pas que les gens pleurent. »

Prochaine étape : le suicide dans l'allégresse.

Ça, vous savez, Valéry l'avait déjà pressenti : « Autorisation de se tuer que parfaitement heureux. »

Seulement, Alain, seulement.

C'est vrai, Jean-Marc, je citais de mémoire...

« Autorisation de se tuer, seulement au parfaitement heureux. »