Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1341 : Sur l'absurdité de l'expression “niche fiscale”

Communiqué n° 1341, vendredi 3 février 2012
Sur l'absurdité de l'expression “niche fiscale”

Le parti de l'In-nocence déplore que la sotte expression journalistique de “niche fiscale” paraisse désormais généralement admise dans le débat politique alors qu'elle est toute polémique de nature et que son emploi obscurcit considérablement le débat. C'est par exemple à cause d'elle que se répand la légende selon laquelle les plus fortunés de nos concitoyens contribuent moins à l'effort national que les classes moyennes. S’ils jouissent en effet d'un privilège par rapport à elles, c'est de pouvoir choisir et orienter en partie la destination et l'usage de leur contribution pécuniaire à l'économie, aux finances, à la bienfaisance ou à la culture de la République. Les abattements fiscaux dont ils bénéficient existent en contrepartie de leur participation volontaire à des politiques et des entreprises jugées souhaitables par les responsables de l'État et par la loi. Si l'on juge mal fondées, ou préjudiciables à l'intérêt global de la nation, les incitations auxquelles ils se sont rendus, il faut réviser ces incitations et, éventuellement, les supprimer. Une simplification est certainement nécessaire. Mais, à moins de fraude caractérisée, qui doit être sévèrement sanctionnée, de la part d'un individu, d'un ménage ou d'une société, il est absurde de juger de leur situation fiscale en ne considérant que les prélèvements dont ils font l'objet et sans tenir compte de leur participation à des desseins ou des opérations arrêtés par le gouvernement pour le bénéfice du pays.
Voilà bien en effet toute la mauvaise foi de l'état : le gouvernement crée des incitations fiscales afin de soutenir ou développer certains secteurs (les services aux personnes (comme ils disent), l'investissement Outre mer). Et puis les représentants du même état désignent à la vindicte ceux qui on su ou pu saisir ces opportunités fiscales.

Un peu comme un patron de bordel qui tournerait la tête de l'autre côté, d'un air dégoûté, en croisant dans la rue un de ses meilleurs client.
Il est exact que, vu leur taille, ce seraient davantage des hangars que des niches.
Citation
Jean-Marc
Il est exact que, vu leur taille, ce seraient davantage des hangars que des niches.

L'état ne cesse de raboter ces fameux avantages fiscaux. Ce ne sont plus des niches se sont des souricières.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter