29 février 2012, 00:34 Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
29 février 2012, 01:20
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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29 février 2012, 01:21
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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29 février 2012, 01:21
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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29 février 2012, 02:07 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 10:00 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 10:09 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 10:31 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 12:01 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 18:10 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 18:14 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 18:31 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 18:46 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
29 février 2012, 18:52 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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29 février 2012, 20:24
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29 février 2012, 20:38 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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29 février 2012, 21:38
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29 février 2012, 21:50 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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29 février 2012, 22:12
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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29 février 2012, 22:22 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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29 février 2012, 22:35
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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29 février 2012, 22:36 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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29 février 2012, 22:52
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Utilisateur anonyme
29 février 2012, 23:35
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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29 février 2012, 23:52 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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29 février 2012, 23:55
Ah, mais ce n'est qu'un artiste, lui...
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Citation
Jean-Marc
Pensez-vous que [...] l'appel au meurtre puisse être couvert par le principe de la liberté d'expression ?
Utilisateur anonyme
01 mars 2012, 00:21
Re : Ah, mais ce n'est qu'un artiste, lui...
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Citation
Loik A.
Charles R., vous noterez que les partisans de la liberté d'expression refusent qu'elle couvre les appels directs au meurtre. Voir par exemple R. Ménard sur ce sujet, R. Vaneigem, ou même si j'ai bonne mémoire J. Stuart Mill...
Utilisateur anonyme
01 mars 2012, 11:52
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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01 mars 2012, 13:04 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
01 mars 2012, 15:48
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Citation
Jean-François Chassaing
La différence entre la mathématique et le droit est, qu'en cette dernière discipline, il est absolument impossible qu'un principe soit absolu. En effet un principe s'y heurte toujours, en un endroit donné, à un autre principe (La liberté d'expression au droit à une vie privée [...]).
Citation
Jean-Marc
Avoir une position absolue en matière de droit, c'est mettre les principes au-dessus de la réalité, c'est Savonarole.
01 mars 2012, 16:53 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
01 mars 2012, 20:03
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Citation
Charles R.
Citation
Jean-François Chassaing
La différence entre la mathématique et le droit est, qu'en cette dernière discipline, il est absolument impossible qu'un principe soit absolu. En effet un principe s'y heurte toujours, en un endroit donné, à un autre principe (La liberté d'expression au droit à une vie privée [...]).
Merci de vos limpides éclaircissements, Monsieur. Votre distinction est tout à fait pertinente et correspond bien à ce qui est. Mais voilà qu'elle suscite en moi de nouvelles réflexions. Supposons que notre rapport à la langue soit devenu si pauvre, la façon de nous l'approprier si lâche (cf. Décivilisation, p. 118), que nous ne puissions plus tenir parole (véritablement, s'entend), que la multiplication des mots, des paroles, des discours, des déclarations, des humeurs, des avis, des points de vue, des moi-j'-pense, dans l'espace public, à la radio, à la télé, partout, aucun lieu n'échappant à l'envahissement du babillement soi-mêmiste, ait littéralement vidé la valeur et la portée du discours, de l'expression, à l'instar de l'affadissement de l'original d'une œuvre d'un grand peintre sitôt que ses innombrables copies envahissent nos consciences et s'imposent à nos yeux sans qu'on l'ait ardemment désiré (cf., à ce propos, l'éloge du privilège de la relation d'intimité aux œuvres, p. 114-115 de Décivilisation), en ce cas, dans ces conditions, dis-je, ne croyez-vous pas que les mots, servissent-ils à appeler au meurtre, ne seraient, justement, plus que des mots, et non les auxiliaires d'une véritable parole, les transmetteurs d'une ferme volonté ? En ce cas, la vie privée, déjà terriblement entamée de nos jours, ne le serait pas davantage par l'insignifiant postillon s'échappant de l'intarissable marée de salive qui s'évapore à mesure qu'elle s'épanche. Nous observons de surcroît, dans les faits, que cette absolue dévalorisation de la parole est actée, acceptée, puisque de nombreux appels au meurtre, notamment dans le rap, sont couverts par le vernis (malheureusement trop transparent... puisqu'il cache mal l'engagement des textes) de l'art. Dans ces conditions-là, et dans ces conditions uniquement, il serait peut-être salutaire, du moins cohérent, logique et honnête, de postuler une absolue liberté d'expression. J'ajouterai un argument supplémentaire : ne considérez-vous pas que la surprotection des individus les déresponsabilise ?
01 mars 2012, 22:47 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 05:53 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 10:00 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 10:38 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
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La parole n'est pas un acte.
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 10:46
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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02 mars 2012, 11:48 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 12:37 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 12:46 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 12:57
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Obéissez à vos porcs qui existent. Je me soumets à mes dieux qui n'existent pas.
Nous restons gens d'inclémence.
René Char
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02 mars 2012, 13:06
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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02 mars 2012, 15:26 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 15:34 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 15:44
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Citation
Jean-François Chassaing
La liberté absolue de parole serait une solution dangereuse. Car elle impliquerait, comme vous le soulignez, que la parole fût détachée du sens, vivant sa propre vie. Il me semble qu’il est plus urgent de redonner un sens aux mots que de se résigner à la mort du sens.
Citation
Jean-François Chassaing
Et je me permets de reprendre votre idée de dévalorisation de la parole. Des appels au meurtre sont certes considérés comme de simples effets de style, sans conséquence réelle. Mais d’un autre coté, dans d’autres domaines, la parole est jugée signifiante à la puissance dix. Encourager la sexualité des jeunes adolescents, compter les noirs parmi les délinquants sera, par exemple, considéré comme paroles ignobles nécessitant un châtiment immédiat. Le trie entre la parole in-signifiante et la parole lourdement signifiante est opéré par le juge, pas par le droit.
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 16:21
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Citation
Stéphane Bily
Une question : est-ce que l'ancien droit, avant les dites lois mémorielles, ne prévoyait pas, pour des propos de ce genre, des peines pour "incitation au meurtre", ou quelque chose de ce genre ?
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 17:13
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 17:36
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Je suis en complet accord avec vous. Nous assistons à une dérive "morale" ("moraliste" conviendrait sans doute mieux) du droit qui sort de son domaine. Le législateur se saisit de la place d’autorité morale laissée vacante par l’Église. Il ne s’agit plus d’interdire ce qui est nuisible mais d’interdire ce qui, à une époque donnée — qui peut être fort courte, semble choquant. L’homosexualité est jugée choquante son apologie tombera sous le coup de la loi ; l’homosexualité parfaitement admise ce sera le tour de l’homophobie d’encourir les foudres du législateur. Une bonne question serait : « pourquoi le discours qui choque à une époque donnée doit être interdit ? ». Pour moi la répression de l’incitation à l’infraction est tout autre. Dans ce cas le droit reste dans son domaine en interdisant sa négation.Citation
Charles R.
Deux remarques. Premièrement, vous notez à juste titre que les objets des interdits changent comme se succèdent les modes et réfutez, par le fait même, que la liberté d'expression soit fondamentalement, structurellement limitée par je ne sais quel interdit transcendant les époques, universellement condamné car dépendant consubstantiellement d'un autre droit premier buttant sur le premier, comme d'aucuns l'avancent à propos de l'interdit de l'appel au meurtre. Vous insistez ici sur la relativité temporelle et civilisationnelle des paroles sacrilèges — cette relativité réfute, je crois, toute tentative de légitimation d'une limitation structurelle de la liberté d'expression mettant en avant un éventuel droit inviolable et universel auquel porterait atteinte la dite absolue liberté d'expression. Deuxièmement, vous mettez le doigt sur un point crucial : c'est que l'interdit protège, non des droits humains en tant qu'ils seraient inhérents à la condition d'humanité, si je puis dire, mais protège des groupes, des sous-groupes, des classes précisément identifiées --- en l'occurrence, pour ce qui nous concerne, les (dits) faibles (enfants, handicapés, femmes, étrangers, immigrés) ---, considérées comme intouchables, sacrés, par la civilisation en question. Là encore, on observe, à propos des limitations intrinsèques à la liberté d'expression, qu'il ne s'agit pas de problèmes logiques internes aux conflits théoriques et pratiques des droits, moyennant quoi le système juridique porterait je ne sais quelle contradiction, mais qu'il s'agit de limitations axiologiques, "morales", idéologiques, relatives, iniques pourrait-on presque dire, puisqu'elles visent la (sur-)protection des dits intouchables, des icônes, des modèles incarnant les suprêmes valeurs du temps, des archétypes sacrés, des idéaux-types rois (dans notre civilisation : les dits faibles).
02 mars 2012, 18:58 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
02 mars 2012, 19:22 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 19:53
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Citation
Jean-François Chassaing
Pourquoi le discours qui choque à une époque donnée doit être interdit ?
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 20:09
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Citation
Charles R.
Citation
Jean-François Chassaing
Pourquoi le discours qui choque à une époque donnée doit être interdit ?
La réponse me semble évidente : je suis navré d'y revenir mais, « le faible, [...] le défavorisé [...], [étant] érig[és], sinon en modèles, du moins en suprêmes critères d'évaluation de l'opportunité des actions à mener » (Décivilisation, p. 110), il serait inadmissible d'autoriser ce qui le dérange, le heurte, le choque, précisément parce que sa sensibilité fixe la norme du juste et de l'injuste. Si la faiblesse n'était une valeur cardinale, sinon la valeur cardinale de notre temps, la sensiblerie serait méprisée et considérée pour ce qu'elle est réellement — un excès.
02 mars 2012, 20:21 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
02 mars 2012, 22:31
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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02 mars 2012, 23:13 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 06:50 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 07:06 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 08:33 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 08:44 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 09:44 The Anatomy of Melancholy |
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03 mars 2012, 09:50
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 10:35
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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03 mars 2012, 11:11 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 13:03 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 13:07
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Francis Marche
C'est terrible à dire mais encore un fois, si l'on avait arrêté le dingue à moustache au sortir de sa brasserie munichoise au début des années 30, il est vraisemblable que l'on eût évité la suite.
03 mars 2012, 14:18 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 16:45
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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03 mars 2012, 16:52 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 16:57
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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03 mars 2012, 17:02 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 17:05 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 17:48 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 18:14
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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03 mars 2012, 18:31 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 19:50 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 20:09
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Francis Marche
Donc cher Charles, selon vous, les Etats ont seuls le monopole du totalitarisme, n'est-ce pas ? L'on ne peut être minoritaires (par exemple, les djihadistes actuels) et tenir un discours d'essence totalitaire ? Ou vous-ai je mal compris ?
03 mars 2012, 20:37 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
Utilisateur anonyme
03 mars 2012, 20:55
Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel
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Charles R.
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Francis Marche
Donc cher Charles, selon vous, les Etats ont seuls le monopole du totalitarisme, n'est-ce pas ? L'on ne peut être minoritaires (par exemple, les djihadistes actuels) et tenir un discours d'essence totalitaire ? Ou vous-ai je mal compris ?
Vous m'avez en effet mal compris, cher Francis. On peut tout à fait — qui le nierait ? — être minoritaire et tenir un discours totalitaire ; votre exemple le prouve. Je crois néanmoins qu'on trouve toujours du religieux au fondement du musellement étatique, y compris aujourd'hui, l'interdit étant, comme je le soulignais, infondé rationnellement, puisqu'il sacralise toujours des valeurs. Le religieux ayant muté, la morale néo-chrétienne est peut-être plus efficace encore que ne l'était jadis sa version traditionnelle, laquelle était proprement cantonnée au domaine civique et religieux, contrairement à la nouvelle, comme le note Renaud Camus, la "faiblesse" (incarnée par le défavorisé, le minoritaire, etc.) étant devenue partout la valeur normative (totalitarisme d’État qui rend sacrilège tout jugement portant atteinte aux classes dites faibles).
03 mars 2012, 21:32 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 21:39 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 21:46 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 21:47 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 21:51 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 21:57 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 21:59 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 22:49 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 23:23 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |
03 mars 2012, 23:29 Re : Communiqué n° 1355 : Sur une décision du Conseil constitutionnel |