Merah, enfin un produit rentable!

Merah, ou le pain béni de l'impuissance...

Le progrès c'est ça : aujourd'hui on ne canonise plus les saints, on rentabilise les monstres. Quel manque d'imagination cette société anti-raciste, anti-métaphore, anti-artiste! Quand quelqu'un viendra leur vomir sur les chaussures par manque de métaphore à sa portée, est-ce qu'ils applaudiront encore?

« Renaud Camus, nous l’avons déjà dit dans ces colonnes, a plusieurs fois parlé dans son Journal d’un projet de livre, L’ombre gagne où il serait question d’un narrateur pédophile et antisémite, s’exprimant à la première personne et sans qu’il n’y ait jamais, puisque nous sommes dans le monologue intérieur, le moindre jugement moral. Il se refuse à le mener à terme car un tel livre, justement, n’est plus acceptable par une époque qui veut que le roman soit comme tout le reste, moral. »

Citation
Stéphane Bily
« Renaud Camus, nous l’avons déjà dit dans ces colonnes, a plusieurs fois parlé dans son Journal d’un projet de livre, L’ombre gagne où il serait question d’un narrateur pédophile et antisémite, s’exprimant à la première personne et sans qu’il n’y ait jamais, puisque nous sommes dans le monologue intérieur, le moindre jugement moral. Il se refuse à le mener à terme car un tel livre, justement, n’est plus acceptable par une époque qui veut que le roman soit comme tout le reste, moral. »

Ouf !

Je « ouf » étant dit, c’est très dommage pour la littérature, mais c’eût été un suicide.

Ce petit monstre, produit du rap, est l'antithèse de toute création.

Vous ne parlez pas de Renaud Camus, j'espère ?

Citation
Stéphane Bily
Vous ne parlez pas de Renaud Camus, j'espère ?

Renaud Camus, produit du rap. Bon.

Ce que je critique ce n'est pas l'immoralité du roman, mais le fait qu'on se serve dans les faits divers pour faire de la publicité à son manque d'imagination et à son impuissance!
Alors vive les meurtriers, ils font marcher le business!

Est-ce que ce texte de Bachi est publié et peut-on le trouver ? Merci.

C'est pas bien de chambrer le patron, les amis.

" pain bénit ", non ?