J'attendais le bus Jeudi soir quai de Tounis à Toulouse et j'étais frappé par le nombre de jeunes, étudiants en majorité, assis nombreux, par petits groupes, le long de la Garonne. Il y a un demi siècle nous tournions le dos au fleuve pour musarder place Wilson, près des boulevards mais aujourd'hui, dès que le temps le permet, les derniers rayons du couchant se savourent promenade Henri Martin, les pieds dans l'eau. C'est nouveau et, s'il s'y produit quelque débordement, si j'ose dire, cela se traduit par quelque noyade. J'apprends que Bordeaux n'est pas épargné par ce phénomène.