Le site du parti de l'In-nocence

Bertier de Sauvigny

Envoyé par Henri Rebeyrol 
25 mai 2012, 20:38   Bertier de Sauvigny
Historien (hélas méconnu), les éditions Flammarion ont publié de Bertier de Sauvigny en 1955 un ouvrage intitulé La Restauration, légèrement remanié et réédité en 1974, puis en 1999 dans la collection "Champs". C'est sans doute le premier récit précis, complet, impartial (il détonne avec ce qui nous en a été enseigné au lycée), écrit avec élégance, des événements qui se sont succédé de 1814 à 1830 et une analyse très exigeante de la vie économique, intellectuelle et sociale de la France d'alors. Ce qui est montré, c'est qu'avec la Restauration, les Français ont recouvré la liberté de pensée, d'opinion, d'expression qui leur avait été refusé sous l'Empire et grâce à laquelle la France a rapidement retrouvé la vive influence qu'elle avait en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Page 240 (édition "Champs"), dans le chapitre consacré à "la vie sociale" de la Restauration, Bertier écrit ceci, qui lui vaudrait les foudres de la censure ou la vindicte des brûleurs de livres :
"On peut croire aussi que la population française était assez différente physiquement de ce qu'elle est aujourd'hui. Elle n'avait pas encore subi cette infusion massive de sang étranger, qui a transformé profondément ses caractères ethniques depuis la fin du XIXe siècle. On a remarqué que la plupart des gens du peuple décrits par Balzac et Eugène Sue étaient blonds. Il suffit de rappeler qu'en 1851, c'est-à-dire après l'afflux des réfugiés des révolutions de 1848 en Europe, il n'y aura encore que 380000 étrangers en France, presque tous groupés d'ailleurs dans les régions frontalières et dans quelques grandes villes. L'alimentation et les conditions d'hygiène étaient fort différentes de celles du XXe siècle. Les difficultés des communications maintenaient, notamment au sud de la Loire, une race plus petite et moins saine, comme en témoignent d'une façon étonnante les résultats des conseils de révision".
Les difficultés des communications maintenaient, notamment au sud de la Loire, une race plus petite et moins saine, comme en témoignent d'une façon étonnante les résultats des conseils de révision

Race plus petite et moins saine... Le sang romain ? remonté jusqu'au Mur d'Hadrien dès le premier siècle de l'ère chrétienne ?
Historien (hélas méconnu), les éditions Flammarion ont publié de Bertier de Sauvigny en 1955 un ouvrage intitulé La Restauration

Curieuse construction...
26 mai 2012, 00:16   Re : Bertier de Sauvigny
Pour une raison ou pour une autre , les blonds ont à partir d'une certaine époque cessé d'envahir, et ceux qu'il en reste sont devenus des blondinets envahis et bolossés ; l'on songe avec nostalgie, grâce à des textes comme cet extrait de la Généalogie de la Morale, à cette époque bénie où les étrangers étaient encore les Blonds, dont on pouvait subir les razzias en toute tranquillité d'esprit pour la santé morale et physique des générations futures. Le bonheur !

« La brute blonde qui est au fond de toutes les races aristocratiques, monstres triomphants qui sortent peut-être d'une ignoble série de meurtres, d'incendies, de viols, d'exécutions avec autant d'orgueil et de sérénité d'âme que s'il ne s'agissait que d'une escapade d'étudiants, et persuadés qu'ils ont fourni aux poètes ample matière à chanter et célébrer. (...) Au fond de toutes ces races aristocratiques il est impossible de ne pas reconnaître le fauve, la superbe brute blonde rôdant en quête de proie et de carnage,... La méfiance profonde, glaciale, que l’Allemand inspire dès qu'il arrive au pouvoir, — et il l'inspire une fois de plus de nos jours — est encore un contrecoup de cette horreur insurmontable que pendant des siècles l'Europe a éprouvé devant les fureurs de la blonde brute germanique... »
Pauvres de nous, noirauds que nous sommes !
Tous les moricauds, courts sur pattes, frisés et débiles qui occupent tout l'espace du territoire national qui s'étend au sud de Sully-sur-Loire mais bien infichus, Dieu soit loué ! d'en emprunter les ponts....
26 mai 2012, 09:00   Re : Bertier de Sauvigny
Un peu lyonnais, un peu ardéchois avec, au fil des siècles, des apports allogènes de sangs dauphinois, voire auvergnat, je suis un représentant convenablement métissé de la diversité des origines ethniques des populations occupant l'actuel territoire national.
Je me souviens néanmoins de l'étrange sentiment ressenti lors des trois jours du conseil de révision, à une époque où la citoyenneté appartenait encore essentiellement aux anciens autochtones.
Il se dégageait un sentiment d'assemblée de jeunes gens vaguement rougeauds, effectivement un peu plus blonds que bruns avec une impression générale de rusticité bon enfant.

Impossible d'y repenser sans une nostalgie, dont je prie les représentants des communautés que ces propos pourraient heurter, de bien vouloir excuser le caractère rance, moisi et nauséabond.
Que tous ceux qui estiment que le sieur Bertier de Sauvigny gagnait à être connu et que nous avons beaucoup perdu à méconnaître son oeuvre ces cinquante dernières années lèvent la main. Personnellement, je garderai les deux miennes dans mes poches.
Utilisateur anonyme
26 mai 2012, 09:41   Re : Bertier de Sauvigny
Novalis, une brute ?
Je lève la main. JGL nous dit que cet auteur apporte un point de vue original sur la Restauration, que l'ensemble de son œuvre est digne d'intérêt, et je veux bien l'en croire ; je ne crois pas que les phrases incriminées ci-dessus forment un système, pour tout dire. Aucun auteur n'est épargné par la bêtise.
26 mai 2012, 22:12   Coup pour coup
On n'y peut plus rien, un biologisme si franc, et quelque rafraîchissante que puisse être l'innocence d'une telle évocation, vous irrite comme un cheveu (blond) sur la langue : difficile à avaler.
Pour paraphraser Céline, mais dans le contexte opposé : « Les Aryens sont passés par là ; l'âme en est refroidie... »
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter