Cher Didier Bourjon,
Vous avez raison. Du reste, je m'étonne que les médias français n'aient pas fait de Mohamed Merah un forcené. Après tout, il s'est, dit-on, jeté sur les hommes du RAID "comme un dément". CQFD. J'ai même quelques idées de titres pour certains pisse-copies : "Ben Laden, un cas clinique", "Cheik Yassine, phénoménologie du handicap", "Mohamed Merah ou le désespoir d'une jeunesse abandonnée", "11-septembre, linéaments d'une prise de conscience musulmane à l'épreuve des crimes du capitalisme américain" (Ed. La Fabrique, préface d'Alain Badiou), "Attentats de Londres : expression du refus d'une assimilation mortifère", "L'islamisme radical : une réponse à l'antisémitisme d'une certaine France moisie" (postface de Philippe Sollers). La lourdeur apparente de ces titres souligne en réalité le sérieux des ouvrages et leurs qualités didactiques.