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Communiqué n° 1392 : Sur une nouvelle agression antisémite, à Villeurbanne

Communiqué n° 1392, lundi 4 juin 2011
Sur une nouvelle agression antisémite, à Villeurbanne

Le parti de l’In-nocence relève que la nouvelle agression antisémite perpétrée samedi 2 juin à Villeurbanne, sur la personne de trois jeunes gens de confession juive sortant d’une école talmudique et attaqués à coups de barres de fer, fait, une fois de plus, l’objet d’une extrême discrétion de la part du complexe médiatico-politique qui maintient obstinément le pays dans l’obscurité sur ce qui lui arrive. Comme d’habitude les faits sont à peine exposés, comme d’habitude rien n‘est dit des assaillants et de leur origine, comme d'habitude l’interprétation la plus audacieuse se risque tout juste à mentionner des affrontements “intercommunautaires”, comme si les violences à déplorer étaient également réparties entre toutes les parties et n'avaient d’autres responsables que les malheurs des temps, la crise économique ou les insuffisances de la politique de la ville, voire quelque méta-racisme global aux contours incertains qui, paradoxalement, servirait à excuser, à relativiser ou à innocenter les actes racistes les plus tangibles et caractérisés. Ce ne sont pas seulement de tels actes, c’est la façon dont ils sont pris en compte (et en grande partie dissimulés) par le pouvoir médiatique qui expriment en silence la vérité de la colonisation en cours, du changement de peuple et du multiculturalisme déculturant.
comme d'habitude l’interprétation la plus audacieuse se risque tout juste à mentionner des affrontements “intercommunautaires”

Juifs et chrétiens sont lotis à la même enseigne. La médiasphère a totalement assimilé l'interdit islamique de critiquer l’islam. Quoiqu’il puisse se produire, il est impossible de dire que les perpétrateurs sont des musulmans agissant au nom de leur religion.

Cette mise au pas, imposée à coup d’émeutes et d’assassinats, mais aussi de récriminations, de pleurnicheries et d’accusations paranoïaques, n’est pas moins spectaculaire que le phénomène lui-même de la transformation démographique.
Très juste. Le communiqué aurait dû dire aussi cela.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
C'est amusant, en effet, si tout cela n'était pas tragique....
Depuis les années 2000 on compte un nombre invraisemblable d'agressions antisémites en France. Cela dure depuis donc 12 ans et plus. Les premières déjà furent aussi violentes, complètement constituées (il n'y a pas eu "montée en puissance", le phénomène est là, massif et avec sa figure actuelle en 2000).
Il me souvient d'avoir un jour vu sur le Forum du "Monde" (en 2001) une liste froide mais détaillée de ces agressions. Cela donnait le vertige, juste ces mots égrenés, sans commentaire ni analyse, les faits bruts ; lire à la file un descriptif compact d'agressions... J'avais demandé au contributeur qui avait posté cette liste s'il n'inventait pas ces faits : comment était-il possible qu'il y en ait tant, dans un tel silence ?
Apparemment, dès les années 2000 les responsables et médias désiraient taire les faits ; c'est Eric Conan, sans doute en 2001, dans "L'Express", qui avait écrit un article stigmatisant le phénomène, pris comme un phénomène en soi et non une collection de divers faits divers. Néanmoins dans l'esprit des médias, ces événements ne sont toujours pas pensés globalement.
Cher Loik A,

Au début des années 2000, un certain nombre d'intellectuels, certes juifs, parmi lesquels Jacques Tarnero, Yves-Charles Zarka, Raphaël Draï et Shmuel Trigano, avait dénoncé le silence des médias et des autorités politiques face à la multiplication des actes antisémites. Jacques Tarnero avait mis en lumière le rôle de France 2 dans la multiplication de ces actes. La chaîne avait, en effet, diffusé en boucle les images de la mort de Mohamed Al Durah et les avaient offertes aux chaînes du monde entier pour, disait alors son président, "ne pas gagner d'argent en exploitant la mort d'un enfant". Charles Enderlin s'en était tenu à la version palestinienne des faits et avait refusé de confier ses "rushes" à la justice israélienne, "rushes" tournés par Talal Abou Rahmeh, fils d'un Palestinien considéré à Gaza et en Cisjordanie comme un héros de la guerre de 1948. Tout cela avait contribué à criminaliser Israël, et partant les juifs. Depuis lors, malgré de brèves accalmies, les agressions antisémites en France n'ont plus cessé. En maintes occasions, on s'est déchaîné contre "la France moisie", mais jamais on a voulu admettre que ces violences-là étaient la conséquence d'une présentation déformée du conflit israélo-palestinien et d'une certaine forme d'antisémitisme culturel d'origine arabe. Pourtant, Majid Cherfi, chanteur du groupe Zebda, souvent présenté comme un modèle de tolérance et d'intégration, a avoué dans une interview au Nouvel observateur que, lorsqu'il était enfant, dans sa famille, comme dans beaucoup d'autres de la même origine, on n' aimait pas les juifs. On a, depuis lors, publié et réédité Les Territoires perdus de la République. Un rapport de l'Education nationale a souligné l'augmentation considérable du nombre de propos antisémites au sein des établissements scolaires. Tout cela est resté lettre morte.
Ni les médias ni les hommes politiques ne veulent penser ces événements globalement parce qu'il préférent un mensonge rassurant à une effrayante vérité.
Cher Varichkine,
Vous avez raison, l'affaire Al-Dura a eu un impact considérable sur les Musulmans du monde, et sans nul doute dans les banlieues d'Europe...
Donc ceci signifie qu'il n'y a pas "recrudescence" mais montée en puissance, sans accalmie réelle, des agressions antisémites en France.
En ce qui concerne l'affair Al Dura, on peut saluer le travail de Philippe Karsenty, fondateur de Media-ratings, qui s'est grandement impliqué pour faire naître un débat en France sur le sujet : [www.m-r.fr]
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