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Lexique 1926

Envoyé par Thomas Rhotomago 
09 juin 2012, 10:36   Lexique 1926
"
Paris, 16 décembre 1926

... Vous faites bien, pour votre Théophile de Viau, de publier la "Requête du Roi". M. Frédéric Lachèvre pourrait écrire une post-face, des notes. Il est notre plus grande autorité sur ce poëte ; mais comme il n'appartient pas à l'Université, qu'il est, en érudition, un partisan, a free lance, ces Messieurs de la Sorbonne font le silence sur lui, comme sur les grands et petits amateurs qui touchent à leur spécialité, dont ils croient avoir le monopole."

Valery Larbaud (Extrait d'une lettre à A.A.M. Stols)
09 juin 2012, 11:55   Re : Lexique 1926
Larbaud utilise cette expression comme un anglicisme, justement, comme une expression dépaysante et élégante. En témoigne l'article accolé à free lance. Nul doute qu'il n'eût banni ce mot de son vocabulaire s'il s'était avéré que celui-ci se fût trop répandu, et charrié mécaniquement par des bouches "non autorisées".
Utilisateur anonyme
09 juin 2012, 12:26   Re : Lexique 1926
Quant on voit ce qu'est l'anglais sous la plume de Renaud Camus ou chez les Swann (j'entends : ce qu'est l'anglais dans le français) et ce qu'il est chez tous les adeptes du win-win...
11 juin 2012, 16:48   Paree d'Phirâss
Toujours extrait de cette lettre, rééditée en 1987 par les Editions des Cendres, sous le titre La modernisation de l'orthographe des textes anciens :

"Enfin, si je me consulte moi-même, et si je suppose, -- grande rêverie de ma vanité d'auteur, -- une réédition de "Paris de France" faite, non pour les étudiants de l'Enseignement Supérieur, mais pour les amateurs sincères et désintéressés -- en l'an 2226, époque à laquelle l'orthographe actuelle (pour laquelle, et l'ouvrage auquel je travaille depuis trois ans le prouvera, je n'ai aucun respect) paraîtra très archaïque, j'espère de tout mon coeur qu'on modernisera mon orthographe, pourvu qu'en faisant cela on ne touche pas au sens, à l'esprit, de mon texte. -- On écrira peut-être Paree d'(phi)râss [la lettre grecque est inscrite par Larbaud dans sa graphie, que je ne sais pas reproduire ici]. Tant mieux ! Aussi longtemps qu'une langue est vivante, que ses artisans successifs continuent à vivre en elle, avec elle !"
11 juin 2012, 17:22   Re : Paree Phirâss
Le pauvre Larbaud n'avait pas imaginé, et comme la plupart de ses contemporains il ne le pouvait sans doute pas, que ce ne seraient pas les Grecs qui réformeraient notre orthographe et notre prononciation mais les plus incongrus des envahisseurs. Yallah ! A cette époque, il était légitimement inconcevable que sa langue devînt insensiblement, moins d'un demi-siècle après sa mort, de l'arabo-français mâtiné d'une diction du Bronx.
11 juin 2012, 18:02   Re : Paree Phirâss
Il y a du grec, certes, mais ce "Paree" sonne d'ailleurs, me semble-t-il.

Sur la question de la modernisation de l'orthographe des textes anciens, les arguments choisis par Larbaud pour s'en faire le chaud partisan, respirent une extraordinaire confiance en l'avenir qui justifierait de le placer parmi les progressistes. Son apologie du neuf contre l'ancien me semble avoir des résonances futuristes (au sens du mouvement artistique.)
11 juin 2012, 23:28   Vivat Paree d'Phirâss


« Tout mouvement en tant que passage d'un repos à un repos est absolument indivisible ».

(Matière et mémoire, Henry Bergson)

Utilisateur anonyme
14 juin 2012, 10:33   Re : Vivat Paree d'Phirâss
Son apologie du neuf contre l'ancien me semble avoir des résonances futuristes (au sens du mouvement artistique.)

Pardonnez-moi mais je ne vois pas en quoi "l'apologie du neuf contre l'ancien" aurait une quelconque "résonance futuriste"... ? puisque ce mouvement résolument moderne, résolument tourné vers l'avenir, exaltait frénétiquement les vertus du progrès, la vitesse, la nouveauté - oui, mais dans le sens d'une libération de soi, d'une libération des formes - des formes paradoxales, déconcertantes, des figures, des flux, des énergies, bref tout sauf une "apologie du neuf contre l'ancien". Pour le dire vite, le futurisme fut trop en avant-garde pour être "contre l'ancien".
La distinction que vous faites ne manque pas de finesse tandis que mon point de vue n'a, si j'ose dire, que les mérites de l'approximation. J'emploie le terme "résonance" pour désigner une certaine ambiance "futuriste", une certaine "tournure d'esprit" et un ton que je crois entendre dans la lettre de Larbaud, à qui il me semble qu'il faudrait peu pour qu'elle s'intègre dans un "manifeste" tel qu'il s'en produisait dans les années 1925. En voici un autre extrait :

"Personnellement, je préfère une belle édition A.A.M. Stols, sur beau papier bien blanc, l'exemplaire tout frais, tout neuf, tout 1926. C'est la nouveauté, et cette propreté et cette fraîcheur que j'aime en lui, qui me le fait préférer, sans honte, aux exemplaires de l'édition princeps dont la vieillesse, le jaunissement, la fatigue, l'odeur de moisi, m'attristent, me paraissent indignes d'un texte aussi vivant, aussi frais, aussi jeune à travers les temps, que le texte de ce poëte. Eh bien, l'orthographe du temps est quelque chose d'aussi extérieur que la vieillesse de l'exemplaire de l'édition princeps. [...] Dans les éditions savantes, pour l'étude, à l'usage des philologues, des spécialistes de la grammaire, cela va très bien ; c'est même indispensable. Mais pour le plaisir, pour le luxe, en ce qui concerne l'aspect, le côté matériel des choses, le vrai, le grand chic, c'est toujours la dernière mode."

N'y-a-t-il pas quelque chose de volontairement appuyé et tranché dans cette mise en avant du contraste entre le "bien blanc", "tout frais" et "le jaunissement, la fatigue, l'odeur de moisi", qui permette de ranger cette prise de position dans un certain courant "futuriste" ? Ne peut-on imaginer que ce "plaisir", ce "luxe", sont l'un des noms de la "libération de soi", des "énergies" que vous attribuez à l'ambition futuriste ?
Utilisateur anonyme
14 juin 2012, 15:18   Re : Vivat Paree d'Phirâss
De beaux extraits. Merci. Et des questions très pertinentes (lesquelles mériteraient...).


Extrait d'un tract futuriste : La construction des tableaux a été jusqu'ici stupidement traditionnelle ( "le jaunissement, la fatigue, l'odeur de moisi"). Les peintres nous ont toujours montré les objets et les personnes placés devant nous. Nous placerons désormais le spectateur ("bien blanc, tout frais") au centre du tableau.
Peut-être peut-on verser à cette discussion cet extrait d’extrait du « blog » de Georges, cité par Camus dans Septembre absolu :

« Durant trente ou quarante ans, tout le monde était très excité par ce vent soi-disant frais soi-disant venu d’ailleurs, parce que les vieilles structures mentales, historiques, esthétiques, psychologiques, étaient suffisamment et profondément ancrées en nous pour que le désastre passe inaperçu. Le cerveau est toujours en retard sur le corps. Etranges années où nous ne percevions que les échos favorables de la catastrophe en cours… […] Je crois que nous avions acquis une certaine forme de vitesse – vitesse industrielle, vitesse historique, vitesse sociale, vitesse artistique, surtout, vitesses qui nous venaient peut-être paradoxalement de deux guerres passées – qui nous a interdit de nous arrêter, de nous retourner, d’observer, d’écouter. Nous étions grisés par une certaine forme de puissance et c’est à l’ombre de cette puissance que notre faiblesse a grandi silencieusement en proportion. »

Ce qui est décrit là des années soixante semble bien valoir pour l’air du temps des « années folles » où la question de la vitesse, omniprésente dans l’esthétique futuriste, n’était perçue qu’en « échos favorables ».
» N'y-a-t-il pas quelque chose de volontairement appuyé et tranché dans cette mise en avant du contraste entre le "bien blanc", "tout frais" et "le jaunissement, la fatigue, l'odeur de moisi", qui permette de ranger cette prise de position dans un certain courant "futuriste" ? Ne peut-on imaginer que ce "plaisir", ce "luxe", sont l'un des noms de la "libération de soi", des "énergies" que vous attribuez à l'ambition futuriste ?

Je n'en ai pas trop l'impression non plus : je crois que Larbaud privilégie surtout dans ce texte un type de bien-être qui ressortit au plaisir purement physique qu'on prendrait à évoluer dans un appartement fraîchement repeint après travaux, d'où la poussière, les moisissures, la grisaille des murs et les insectes rampants auraient disparu.
Le futuriste ne célébrerait que les superbes machines pilonnant les murs de leurs masses étincelantes, ou la puissance du dynamitage de l'immeuble.

Cela me rappelle l'enthousiasme de Mussolini à une expostion futuriste, retour de guerre : « Mitrailleuses ! Ta-ta-ta-tam !! » (dans le fim de Bellochio, du titre duquel je ne me souviens plus...)

* Vincere
"(...) je crois que Larbaud privilégie surtout dans ce texte un type de bien-être qui ressortit au plaisir purement physique qu'on prendrait à évoluer dans un appartement fraîchement repeint après travaux, d'où la poussière, les moisissures, la grisaille des murs et les insectes rampants auraient disparu."

Ah ! Comme c'est délicat et la source de terribles malentendus ! Il en faut si peu pour que "la poussière, les moisissures, la grisaille des murs et les insectes rampants" soient assimilés à tout ce qui a duré, c'est-à-dire à ce qui se transmet, c'est-à-dire à l'héritage...

Que certains esprits éclairés soient capables d'entendre ce que Georges appelle "l'écho favorable" sans y perdre leur âme n'empêche pas les conséquences désastreuses du-dit écho, quand il est entendu par la masse, cette masse qui trouverait dans la lettre de Larbaud de quoi justifier toutes les "tables rases".

Aujourd'hui, par exemple, des esprits éclairés peuvent s'enthousiasmer de bonne foi en faveur du livre électronique et pour d'aussi innocentes raisons que Larbaud à l'égard de "l'exemplaire tout frais, tout neuf" -- comme faisaient les gens des années soixante, séduits par le "vent frais venu d'ailleurs"-- et on les ferait sans doute se récrier si on leur disait qu'ils se rangent ainsi dans un courant qui conduit, disons, au "transhumanisme."
Je conviens que c'est un luxe appréciable, de pouvoir se réserver l'exclusivité de ses mauvais goûts, comme humer l'odeur du cuir neuf qu'on vient juste de débarrasser des plastiques le recouvrant, sans risquer de faire crouler une civilisation si par horreur on était suivi !
Utilisateur anonyme
17 juin 2012, 14:16   Re : Vitesse et longueur de temps
Mais on pourrait même s'éloigner davantage du futurisme... et mettre en relation cet extrait de V. Larbaud (le dernier surtout) avec ce sentiment élémentaire de la vie, « ce doux sentiment de l’existence indépendant de toute autre sensation » que J.-J. Rousseau a célébré dans ses Rêveries d’un promeneur solitaire et qui s’emparaient de lui principalement pendant ses promenades dans la campagne ou, lorsque couché dans son bateau, il se laissait emporter par le courant, extase momentanée, instant de ravissement que le Faust de Gœthe appela en vain de ses vœux.




Le futuriste ne célébrerait que les superbes machines pilonnant les murs de leurs masses étincelantes, ou la puissance du dynamitage de l'immeuble.

Assez d'accord avec vous cher Alain.

Autre indice révélateur de la "tension virile" (et donc de la violence ?) qui animait ce mouvement : les futuristes étaient tous de sexe masculin - enfin presque : il y eût une femme futuriste assez impliquée dans le mouvement, mais rarement mentionnée par les historiens : Valentine de Saint-Pointe, une danseuse, laquelle fut féministe avant le féminisme.
» les futuristes étaient tous de sexe masculin - enfin presque...

C'est qu'il y avait beaucoup d'aviateurs futuristes, et, à cette époque-là, ce métier était réservé aux hommes (--- enfin presque...)
17 juin 2012, 16:45   Atterrissage impromptu
"Madame,

Lorsque, dans l'azur radieux, nous vous avons aperçue comme une chose presque imperceptible se dirigeant vers nous, nous nous sommes demandés si ce n'était pas là quelque oiseau d'une espèce inconnue ou, comme dans les temps bibliques, un messager céleste envoyé par le ciel à la terre.

Les deux hypothèses étaient justes : ce qui nous arrivait était bien un oiseau né sur le sol français et, de plus, un messager d'espoir, un nouveau défenseur pour la patrie. Des temps nouveaux luisent pour nous, et c'est par des aviateurs comme vous, madame, que se réalise une des plus hardies manifestations du dieu Progrès.

Quant à vous, surmontant la faiblesse inhérente à votre sexe, vous avez affronté courageusement les dangers que les plus braves ne regardent pas sans frémir.

Quel avenir est réservé à ce beau pays de France, où la femme devenue l'égale de l'homme, sinon par la force, du moins par l'audace, sera désormais sa compagne dans ses travaux, sa collaboratrice !

N'ayant pu, jusqu'à présent, faire accepter sur la terre l'égalité de droit dont elle est digne, elle veut du moins l'imposer dans les airs.

Nous vous souhaitons, madame, dans la noble carrière que vous avez embrassée, tous les succès que vous méritez.

Et, en attendant que vous alliez tomber du ciel dans d'autres communes, laissez-moi vous remercier d'avoir, aujourd'hui, honoré la nôtre de votre visite."

In Toasts, allocutions et discours modèles pour toutes les circonstances de la vie privée et publique par A. Doriac et G. Dujarric (Albin Michel 1931)
"Je n'avais pas bien compris l'enjeu sociologique du pop art, au fond, il y a quarante ou cinquante ans. Le nom était pourtant bien clair. Je n'y ai pas porté attention. L'aspect majestueusement tragique de certains Warhol, les Chaises électriques, les Plane Crashes, les Car Crashes, et le côté Bouvard et Pécuchet de cet art d'autre part, me paraissaient témoigner d'un lien fervent avec l'art classique, que ce soit celui de Poussin, de Goya, de Manet ou des abstactionnistes abstraits. [...] Je n'attachais aucune importance à ce nom, pop art, qui me semblait une simple accroche, nous dirions aujourd'hui un tag, sans plus de sens que dada. Même la coïncidence parfaite, dans le temps, avec l'avènement de la pop music ne m'a pas ouvert les yeux. Pop art, pop music, le lien apparaissait pourtant comme le nez au milieu du visage. "
In Automne absolu (8 octobre 2011)

"Mais pour le plaisir, pour le luxe, en ce qui concerne l'aspect, le côté matériel des choses, le vrai, le grand chic, c'est toujours la dernière mode." Op. Cit

Doit-on considérer que le point commun à l'espèce d'enthousiasme de Larbaud à jeter l'orthographe par-dessus les moulins, de "Georges" à ne "rien regretter" de la "musique sérielle", purgative, selon lui, des "sirops wagnériens et des bluettes françaises", de Renaud Camus, enfin, sans méfiance aucune envers le "pop art", que ce point commun, dis-je, tient, d'une part, au "bel âge" de ces auteurs "au moment des faits", et, non moins, à leur sentiment d'alors d'être dans le feu de l'action, de sentir, à divers degrés, les privilèges de l'air du temps et, par là, d'entendre "l'écho favorable", croire maintenu le "lien fervent" (contre l'évidence), sans la moindre intuition de ce qui était inscrit là de très fâcheux ?

Est-il possible d'imaginer, aujourd'hui, des gens dans la force de l'âge, aux affaires, ne pas voir sincèrement ce que promettent les mouvements migratoires et la technique et que d'ici à quelques années on aille lire sous la plume de tel ou tel "remplaciste" bien intentionné ou de tel ou tel "geek" insouciant des repentirs amers ?
18 juin 2012, 16:44   Re : Lexique 1926
Automne absolu : variante amusante !
18 juin 2012, 16:54   Re : Lexique 1926
Sorry ! (Il est vrai que c'est toute l'automne que j'aime par-dessus tout.)
18 juin 2012, 17:33   Re : Lexique 1926
Moi aussi, cher Orimont. Mais étant un enfant de septembre (comme dit le poète Patrice de La Tour du Pin), je suis particulièrement attaché à ce mois-là, qui n'est pas tout à fait l'automne, puisqu'il est aussi bien la fin de l'été. Disons que c'est Septembre, un mois pas comme les autres, qui atteint parfois à la splendeur, une splendeur unique. Mais comment oser en parler, après Renaud Camus ? Pour ceux que ces questions intéressent, on peut noter le nombre très important de poètes nés à la fin de l'été, entre le 25 août et le 15 septembre, disons. Une sur-représentation impressionnante. Des poètes nostalgiques, souvent. Par exemple Apollinaire (26 août), Larbaud (29 août), Follain (29 août), Reverdy (11 septembre) et beaucoup d'autres que j'oublie à l'instant.
Utilisateur anonyme
18 juin 2012, 17:55   Re : Lexique 1926
Tous les pays qui n'ont plus de légende
Seront condamnés à mourir de froid.
18 juin 2012, 20:56   Re : Lexique 1926
Consolez-vous les autres, nés en mars, en avril, mai ou juin. C'est râpé pour vous, qui avez pour comparses astrologiques des monstres et des nazis -- Lady Gaga (25 avril), Pierre Laval (28 juin) et je crois Céline et Adolf Hitler. Pour vous sentir bien avec vos complices de haute volée dites-vous que s'ils n'étaient pas des poètes éthérés ils ont tout de même marqué leur époque et qu'on doit faire avec ce qu'on a. On ne choisit pas sa famille hein. Vous vous rattraperez dans une incarnation future en tâchant de tenir dans le ventre maternel quelques semaines de plus si vous tirez le mauvais mois, et dites-vous aussi que la poésie et la connerie frappent où elle veulent et sans discrimination aucune, jusque sur ce forum.
18 juin 2012, 21:22   Re : Lexique 1926
Staline aussi est né hors de ces mois bénéfiques...

Francis, Octobre, mon mois de naissance, n'est pas mal non plus : Nietzsche, Valéry, Rimbaud...

Malheureusement, je suis né le 18, et je ne vois que Chuck Berry et Lee Harvey Oswald... cela ne doit guère étonner les liseurs.
18 juin 2012, 22:13   Re : Lexique 1926
St Louis était né un 25 avril, jour de la St Marc, mon fils ainé aussi. Comme quoi...

Jean-Marc Balance, cela ne me surprend pas.
18 juin 2012, 22:56   Re : Lexique 1926
Que l'on ne voit jamais rien venir... à moins que dans l'horoscope.
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