Sylvain Bourmeau recevait aujourd'hui Jean-François Bayart (ancien directeur du CERI à Sciences-Po) qui vient de publier un recueil de chroniques sur le "national-libéralisme" dont Sarkozy serait l'épitomé (pour que les choses soient claires, il précise que dans ce "national-libéralisme" là, c'est le nationalisme qui l'emporte de même qu'il étouffait le socialisme dans le "national-socialisme"). François Hollande est soupçonné de ne pas vouloir aller assez loin dans la remise en cause de l'infâmie identitaire qui aurait marqué les années Sarkozy (en gros d'être trop "crispé" sur les questions d'immigration). Pour donner une (petite) idée du caractère fantasmastique de l'idéologie dans laquelle baignaient interviewer et interviewé, à un moment S.B. a fixé les origines de ce "national-libéralisme" à 1974, date qui coïncide, a-t-il dit, avec la "remise en cause du regroupement familial" (alors qu'il s'agit, tout à l'inverse, de l'entrée en vigueur du décret qui a considérablement facilité la mise en œuvre du dit "regroupement familial", devenu depuis le principal vecteur du grand remplacement).