Communiqué n° 1403 : Sur le centenaire d’Enoch Powell (1912-1998)

Communiqué n° 1403, samedi 23 juin 2012
Sur le centenaire d’Enoch Powell (1912-1998)

Le parti de l’In-nocence, en ces jours du centenaire de la naissance d’Enoch Powell, 1912-1998, tient à honorer la mémoire de ce député et ministre conservateur britannique, qui fut l'un des premiers et l'un des plus explicites hommes politiques européens à annoncer les désastres que préparait pour le continent l’immigration de masse. Il l’a fait pour son propre pays mais les paroles de son fameux discours du 20 avril 1968 ne sont que trop facilement transposables dans le nôtre et dans la plupart des autres États du continent. La Grande-Bretagne, en laissant entrer chaque année sur son territoire des dizaines de milliers d’étrangers non-européens, offrait le spectacle hallucinant, disait-il, d'une nation occupée à dresser son propre bûcher. La France, qui s’est abandonnée sans réserve sérieuse, dans le même temps, avec la bénédiction du grand patronat et la complicité enthousiaste du complexe médiatico-politique, à la contre-colonisation et au Grand Remplacement, n’a rien à envier en folie suicidaire à sa voisine d'outre-Manche.

E. Powell a vu et a nommé La Chose avant les autres, d'où son bannissement du Système - un communiqué très courageux.

Mais aujourd'hui l'ennemi remplaciste ne peut même plus être désigné parce que les structures agissent désormais par/pour elles-mêmes - structures qui, pareilles de grosses machines autoprogrammées, sont désormais autorégulées, autoproductrices, autostandardisées. Ainsi la confusion des choses, des hommes et des peuples atteindra vite des sommets ; bientôt il n'y aura plus de nations, il n'y aura plus que des zones. Il n'y aura plus de cultures ; il n'y aura plus que des marchés. Un peu partout disparaîtront des peuples "contre-colonisés", des peuples acculturés, assimilés, standardisés - des peuples qui, tels le peuple français, dérangent l'idéologie dominante parce qu'ils ne sont plus assez rentables, ou plus assez cool, pour le dire sur le mode "sympa". - Pourtant, des peuples continuent de lutter, repoussant leur éventuelle disparition, se faisant les "ethnologues" de leur propre avenir...

La lutte engagée est la lutte de la Vie, pluralité toujours changeante, contre la régression métissolâtre et égalitaire, contre l'amnésie programmée et l'arrêt de l'histoire - Christopher Lasch : "Ce qui tue les peuples, c'est l'effilochage du sentiment que nous vivons dans une continuité historique".

Je suis obligé de saluer le courage et le panache de ce communiqué. Je ne peux dire que "chapeau" !

« Nous sommes probablement en train de faire une grosse sottise. Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. Il n'y a peut-être pas de réveil de l'Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l'on fait se trouve aussi être la plus vaine des choses. Mais, s'il y a un réveil de l'Islam, et je ne crois pas que l'on en puisse douter, un trophée de cette foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où enseignèrent tous les plus grands docteurs de la chrétienté anti-Islamique représente plus qu'une offense à notre passé : une menace pour notre avenir. On pouvait accorder à l'Islam, chez lui, toutes les garanties et tous les respects. Bonaparte pouvait se déchausser dans la mosquée, et le maréchal Lyautey user des plus éloquentes figures pour affirmer la fraternité de tous les croyants : c'étaient choses lointaines, affaires d'Afrique ou d'Asie. Mais en France, chez les Protecteurs et chez les Vainqueurs, du simple point de vue politique, la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, exprime quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés. Ceux-ci la tiendront immanquablement pour un obscur aveu de faiblesse. Quelqu'un me disait hier :
Qui colonise désormais ? Qui est colonisé ? Eux ou nous ? J'aperçois, de-ci de-là, tel sourire supérieur. J'entends, je lis telles déclarations sur l'égalité des cultes et des races. On sera sage de ne pas les laisser propager trop loin d'ici par des haut-parleurs trop puissants. Le conquérant trop attentif à la foi du conquis est un conquérant qui ne dure guère. Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l'amitié. Nous venons de commettre le crime d'excès. Fasse le ciel que nous n'ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse ».
Charles Maurras, 15 juillet 1926 L'Action Française

La prophétie d'Enoch Powell gagne à être rappelée en effet. Elle ne nécessite qu'une petite mise à jour, un renouvellement ponctuel de son apparence, un plumage plus dru et brillant, bref, il faut à son discours un pelage neuf.

Re-Enoch à mue !

Ah oui alors Agrippa ! On en redemanderait : Re-Enoch more !