Communiqué n° 1405, jeudi 28 juin 2012
Sur un renforcement politique de l’Union européenne
Le parti de l’in-nocence, parti européen et européaniste dès son origine, et qui n’a jamais cessé de l’être malgré ses critiques régulières de la politique de l’Union telle qu’elle est pratiquée, accueille avec faveur les propositions de Mme Angela Merkel pour un renforcement politique des institutions du continent. Il juge légitime la revendication allemande d’un contrôle plus marqué des autorités communes sur l’équilibre financier des États membres, étant entendu que ce sont les pays les plus rigoureux quant à leur budget qui sont régulièrement sollicités pour payer pour les autres et les tirer d’embarras.
Le parti de l’In-nocence, qui a souvent exprimé sa préférence pour une forme confédérale de l’Union, est favorable à une réforme en ce sens et à la création d'un ministère européen des Finances (comme à l’établissement d’un président élu au suffrage universel et à une armée). Il estime que la sévère crise économique et financière que subit le continent doit être envisagée aussi sous ses éventuels aspects positifs, et que les solutions à lui trouver de préférence sont celles qui prendront acte, autour de la notion capitale de civilisation commune, de ces deux exigences : renforcement de l’Union politique et culturelle, interruption immédiate et renversement du Grand Remplacement.
Le parti de l’In-nocence estime qu’est indispensable une rapide et forte montée en puissance, dans les différents pays mais aussi et peut-être surtout au niveau européen, des partis attachés à l’identité de leur nation, de leur peuple, de l’Europe et de sa civilisation. Le continent ne mérite de réalité et d’avenir politique que dans la mesure où il prendra conscience du danger mortel que le changement précipité de population fait peser sur son essence intellectuelle, spirituelle et morale. La triste faiblesse de l’Union jusqu’à présent, et le peu d’attachement des peuples à son endroit, sont la conséquence inévitable de son incapacité à se défendre et à les défendre contre la colonisation toujours plus âpre dont ils sont l'objet. Le préalable à une communauté économique et financière plus étroite — Mme Merkel a raison —, c’est une communauté politique renforcée. Le préalable à une communauté politique renforcée, c'est une conscience et une action identitaires non pas accrues, hélas, puisqu’elles ont été nulles jusqu’à présent, mais enfin affirmées avec force.