L'iconographie des exactions musulmanes, éventuellement sonorisée (égorgement, lapidation, bastonnade, balle dans la tête, étripage, explosion, viol collectif, etc.), n’a jamais posé aucun problème du point de vue islamique. Au contraire, la réalisation et la diffusion de cette imagerie font partie de la stratégie de communication du jihad. L’objectif est de frapper de terreur l’ennemi (nous), d’exalter les combattants musulmans et de faire de nouvelles recrues (de nouveaux Merah).
Ce qui pose problème, du point de vue islamique, c’est l’imagerie péjorative visant l’islam. C’est pour cela qu’on déclenchera des émeutes et des campagnes d'assassinats contre une caricature de Mahomet, une œuvre d’art exposée à Tunis, et pourquoi pas une bouteille de Coca (marque juive, dont le logo contient comme on sait des messages subliminaux anti-islam).
La position islamique et la position des médias ne coïncident donc qu’imparfaitement.
A priori nos médias bien-pensants rechigneraient plutôt à diffuser les images des exactions musulmanes parce qu’ils pensent que c’est embarrassant pour les musulmans (c’est
stigmatisant dans le jargon politico-médiatique). Or ce n’est pas du tout ainsi que raisonnent les moudjahidines.
Il est donc possible que la diffusion des propos de Merah sur TF1 corresponde à un alignement sur les positions islamiques, en commençant par le canal audio, parce que tout de même, il faut y aller avec précaution. À terme, il s’agit d’habituer la population à l’imagerie sanguinolente jihadiste (au nom du droit à l’information).
Dernier point : le fait d’
humilier les victimes est un élément très important. Il faut leur rappeler constamment leur abaissement. Il faut donc que les familles des victimes de Merah tombent sur Merah chaque fois qu’ils tournent le bouton. C’est précisément pour cela que l’imagerie péjorative (du type caricatures de Mahomet) est un tel crime dans l’islam : on y
humilie le perpétrateur, ce qui correspond à une sorte de monde à l’envers et déclenche une violence infinie. Quant au prophète, il a bon dos.