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France PS - et non plus France Culture

Envoyé par Virgil Waldburg 
Hier matin, je me réveillai avec France Culture - ce que je ne fais plus depuis quelques temps. Je fus surpris d'entendre une jeune femme se faire servir la soupe par une journaliste à l'élocution qui faisait penser à Canal +. Cette jeune femme détaillait tout un tas de propositions. Un peu endormi encore, je ne compris pas trop ce qui se passait.
J'ai compris aujourd'hui. La demoiselle était "Agathe Cagé, cofondatrice du think tank "Cartes sur table"" (dixit France Culture : Matins de l'été : propagande socialiste)- nouveau Terra Nova. Elle venait donc utiliser l'antenne publique, en dehors des tranches d'émission politique, pour faire sa propagande.
Je n'ai jamais entendu le moindre groupe de réflexion de droite, moins encore d'extrême droite, être invité à faire de même. Quand une personne de droite est invité, le journaliste est d'une grande pugnacité quand ce n'est pas de l'agressivité. Hier matin, la journaliste était là pour permettre à la jeune femme de rendre le plus claires possible ses propositions.
La fin fut odieuse. La journaliste insista sur le statut de "normalien" de la jeune femme et lui demanda si c'était pour cela qu'elle était mise en avant - manière de dire : ce n'est pas une idiote, il faut l'écouter. Or, c'était bien une idiote et on se fait du souci pour l'ENS ! Je m'en faisais avant cette écoute... mais l'inquiétude croît, d'autant que nous avons là les futurs énarques, futurs ministres...
France Culture nous offre cependant la liberté de dédaigner ses outrances : passons au large.
Monsieur, vous ne citez pas sa proposition la plus... extraordinaire : rendre imposable le loyer qu'un propriétaire devrait payer s'il n'était pas propriétaire, sous prétexte que c'est une sorte de revenu. Son "think machin" est gentil puisque cela n'arriverait qu'une fois les prêts immobiliers remboursés.
Utilisateur anonyme
18 août 2012, 11:05   Re : France PS - et non plus France Culture
Citation
Jérôme Reybaud
Monsieur, vous ne citez pas sa proposition la plus... extraordinaire : rendre imposable le loyer qu'un propriétaire devrait payer s'il n'était pas propriétaire, sous prétexte que c'est une sorte de revenu. Son "think machin" est gentil puisque cela n'arriverait qu'une fois les prêts immobiliers remboursés.

L'impôt sur les revenus virtuels est une inversion extraordinaire. Je propose un impôt sur les relations sexuelles, exactement sur la somme qu'aurait reçu la personne si elle s'était prostituée.
Magnifique, Jean-François, car cela permet de taxer LES DEUX partenaires, qui auraient tous deux pu être des prostitué(e)s !
Je propose de taxer aussi les repas pris chez soi, sur le prix moyen qu'on aurait payé dans un restaurant.
Je propose de taxer les bains sur le prix moyen qu'on aurait payé si on avait été aux bains publics ou à la piscine.
Je propose de taxer les personnes en bonne santé sur le prix moyen de leur traitement s'ils avaient été malades.
Je propose de taxer le séjour chez eux de ceux qui ne partent en vacances sur la base forfaitaire du montant moyen dépensé sur les lieux de villégiatures - et ceux qui vont dans leur résidence secondaire sur le même principe qu'on taxerait la résidence primaire.

L'idée de "revenu fictif" est sublime : c'est un aveu de nos socialistes. Ils ont désormais quitté le réel, ils l'avouent. Comme ils ne comprennent plus rien au réel, ne veulent plus avoir de rapport avec lui, ils s'occupent désormais du virtuel, du fictif, du possible. Bizarrement, cela donne un son différent au slogan de Sarkozy (version 2007) : "Ensemble, tout devient possible" - non pas au sens où les choses deviennent faisables, mais au sens où le réel, tout le réel, est remplacé par du possible, du fictif, du virtuel.
Taxer des biens et des services dont on n'a pas eu la jouissance, c'est très beau, très imaginatif en effet. Mais enfin Il faut bien trouver l'argent pour nourrir et entretenir tous ceux à qui l'on (l'Etat, la société, la "solidarité") doit des revenus de substitution pour la production ou le travail qu'ils n'effectuent pas !

Comme pour d'autres dossiers (celui de l'AME), les socialistes et leurs "think machin" trouvent à justifier les mesures les plus radicalement ubuesques au prétexte qu'il faut bien faire face à l'aberration d'un existant que l'on a laissé complaisamment s'installer : il faut bien que des soins médicaux soient gratuitement accordés à ceux qui sont entrés indûment sur le territoire et qui sont dépourvus de toute déclaration de revenus puisque de toute façon on ne les expulsera pas et que de revenus ils ne déclareront pas ! et qu'au moins, en les soignant, on est sûr qu'ils ne propageront pas des maladies dangereuses.

Ces gens ne se contentent pas d'être des tocards ineptes et inconséquents: ils se fichent du monde et insultent l'intelligence du public avec le merveilleux aplomb du père Ubu, leur figure tutélaire inconsciente.
Utilisateur anonyme
18 août 2012, 12:03   Re : France PS - et non plus France Culture
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
18 août 2012, 12:07   Re : France PS - et non plus France Culture
Socialand Ubuer alles !
D'autant que cet impôt existe déjà, c'est la taxe foncière (qui est basée sur la valeur locative cadastrale).
Utilisateur anonyme
18 août 2012, 19:23   Re : France PS - et non plus France Culture
Citation
Jean-Marc
D'autant que cet impôt existe déjà, c'est la taxe foncière (qui est basée sur la valeur locative cadastrale).

Oui Jean-Marc, mais la taxe foncière est un impôt sur le capital (évalué d'après la valeur locative). Là il s'agirait d'y ajouter un impôt sur un revenu virtuel.
L’impôt sur le capital agrémenté d’impôt sur les revenus fictifs porte sur des sommes qui n'existent pas. Comme il faut payer avec du réel et non du fictif ou du virtuel cela risque d'entraîner, au bout d'un certain temps, des ventes forcées de la part des petits propriétaires, donc un effondrement du prix de l'immobilier donc des rentrées fiscales désastreuses (l'adage « trop d'impôt tue l'impôt » est pourtant connu) avec en prime une ruine des classes moyennes, et une catastrophe économique de plus. Les clubs de réflexion devraient réfléchir.
Malheur aux gens riches d'espérance !
Utilisateur anonyme
19 août 2012, 05:32   Re : France PS - et non plus France Culture
Fictif n'est pas le bon terme. Mieux vaudrait dire revenu virtuel. En fait la proposition découle très logiquement du raisonnement suivant :

- la jouissance privative d'un bien est quelque chose de condamnable politiquement,
- la propriété privée n'est légitime que si elle est rendue socialement utile par la mise en location du bien,
- si le bien était loué par un propriétaire pariote le revenu serait imposé,
- le propriétaire citoyen est donc pénalisé par rapport au propriétaire scélérat et ci-devant,
- en attendant de pouvoir nationaliser le bien il convient donc de lutter contre cette inégalité en imposant le revenu que le propriétaire-ennemi-de-la nation aurait perçu s'il avait mis son bien en location.

Comme ce pauvre pays est prévisible. Comme cette belle raison raisonneuse mère des "Lumières" et de la révolution continue à tourner à plein.

Tout cela est inscrit dans l'article 1 de la déclaration des droits de 1789. Il n'est pas besoin d'aller chercher du socialisme là-dedans.
"Tout cela est inscrit dans l'article 1 de la déclaration des droits de 1789. Il n'est pas besoin d'aller chercher du socialisme là-dedans."

Evidemment.
Tout cela est inscrit dans l'article 1 de la déclaration des droits de 1789. Il n'est pas besoin d'aller chercher du socialisme là-dedans.

Euh, le refus de la propriété privée, c’est la définition même du socialisme. La Déclaration de 1789 inscrit la propriété dans les droits naturels et imprescriptibles de l’homme : « Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. » (art. 2)
Utilisateur anonyme
19 août 2012, 10:12   Re : France PS - et non plus France Culture
Citation
Chatterton
Tout cela est inscrit dans l'article 1 de la déclaration des droits de 1789. Il n'est pas besoin d'aller chercher du socialisme là-dedans.

Euh, le refus de la propriété privée, c’est la définition même du socialisme. La Déclaration de 1789 inscrit la propriété dans les droits naturels et imprescriptibles de l’homme : « Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. » (art. 2)


Oui, cher Chatterton, la Révolution, au moins dans sa première phase fut une révolution de propriétaires, Marx ne s'y est pas trompé. La première devise fut « Liberté, égalité, propriété », la propriété étant vue comme la garantie de la liberté, idée, pas si absurde, empruntée à Locke.
Cette radio est, en effet, de plus en plus inféodée au PS. Au point que c'en est grotesque. Je crois que sa direction devrait se méfier car tant de racolage militant risque fort de leur aliéner nombre d'auditeurs.

J'ai pris en route l'émission suivante, vendredi dernier et ai entendu une personne louer la "fiesta", la "surboum", le "Woodstock" des peuples comme ultime solution afin de sauver l'Europe, de lui donner un sens, etc.

Tant de bêtise est confondante ... Et dangereuse ! J'espère que cette personne n'est pas conseillère du prince.

[www.franceculture.fr]
Utilisateur anonyme
21 août 2012, 06:16   Re : France PS - et non plus France Culture
Citation
Chatterton
Tout cela est inscrit dans l'article 1 de la déclaration des droits de 1789. Il n'est pas besoin d'aller chercher du socialisme là-dedans.

Euh, le refus de la propriété privée, c’est la définition même du socialisme. La Déclaration de 1789 inscrit la propriété dans les droits naturels et imprescriptibles de l’homme : « Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. » (art. 2)

Vous citez l'article 2 et je me réfère à l'article premier.

L'article 1 fait de l'égalité en droit le principe premier de la déclaration. L'égalité ou l'inégalité ne sont pas des moyens d'assurer la cohésion sociale (taxer les riches peut se justifier dans une société où les différences de revenus sont une menace pour la paix sociale, favoriser fiscalement l'entreprise privée peut être nécessaire dans une société où l'égalité institutionalisée est mortifère) mais ils deviennent l'objectif vers lequel tend la politque de l'état.

Les droits naturels de l'article 2 sont seconds par rapport à cet objectif et deviennent la variable d'ajustement.

L'état et tout son appareil justifient leur existence et leur accroissement en définissant ce qu'est l'égalité en droit.

Et tandis qu'il n'est pas besoin de l'état pour savoir ce que sont les droits naturels on a besoin d'experts, de conseillers, de commissions et de groupes de réflexions pour dénicher les inégalités et y remédier.

L'état ajuste le contenu des droits naturels en fonction de l'objectif affiché de l'égalité en droit.

Ainsi ce projet n'a pas pour objet de mettre en cause le droit de propriété mais de rétablir une égalité en droit entre le propriétaire qui loue son bien et celui qui en jouit privativement. Cette inégalité est essentiellement une inégalité fiscale. C'est donc la loi fiscale qui va rétablir l'égalité. Le contenu du droit de propriété sera redéfini mais pas remis en cause.

On pourrait aller plus loin. Un bien grevé d'une bail se vend souvent moins bien et se vend moins cher qu'un bien libre de toute location. Le législateur pourrait prévoir une taxation plus forte de la plus-value dans le second cas. Ou bien encore des droits de mutation, des droits de successions plus forts sur les biens vierges de tout bail.
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